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Je suis retourné à Samara 17 Illustration Brase d'Anjou
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Je suis retourné à Samara 17 Illustration Brase d'Anjou
« Vous auriez un stylo ? »
La curiosité est décidément un vilain défaut.
De Lavière en a un. Il me le tend.
Je le prends. Je signe. Un coup d’œil sur ma montre. Quatorze heures quinze
« J’ai un avion à prendre pour Atlanta à dix-sept heures dix.
Je devais en principe vous rencontrer, Monsieur Rolite, pour finaliser une commande.
- Ce n’est pas moi que vous auriez rencontré mais les représentants des deux Wayne companies, qui en fait ne sont qu’une seule et même entreprise. Ils ont rencontré un autre interlocuteur. »
J’arrête ou je continue ?
Je ne dis rien.
De Lavière entreprend de me faire un exposé.
De tout son propos il ressort :
Que la France a apporté son concours à la construction d’un réacteur nucléaire près de Bagdad. Changé de position après sa destruction par l’aviation israélienne.
Qu’en accord avec les Américains et occasionnellement les Soviétiques, elle participe à un embargo de fait, pour empêcher l’Irak et l’Iran d’atteindre une capacité nucléaire militaire.
Que ces états ont imposé des interdictions d’exportations pour certains matériaux et certains matériels qui pourraient être utilisés par l’Iraq ou l’Iran à cette fin.
Que le gouvernement irakien tente par des moyens détournés d’accéder à ces produits.
Que des sociétés françaises, américaines et autres violent les réglementations de leurs pays respectifs et acceptent de vendre à l’Iraq des matériaux et des matériels interdits.
Que des banques prêtent leur concours à ce trafic.

Rolite dit: « Rogue companies. »
De Lavière poursuit : « La France est un fournisseur important de matériel militaire à l’Iraq. Elle a de nombreuses entreprise civiles en activité dans le pays.
Les services de renseignements américains et français travaillent ensemble pour découvrir les compagnies délinquantes
Le but de vos achats est de détecter celles qui participent à ce trafic.
Ici nous travaillons avec la NSA et à l’extérieur avec la CIA. Puis le FBI procède aux interventions policières pour saisir les preuves et envoyer devant les tribunaux les auteurs de ces comportements criminels.
L’important, dans la phase qui vous concerne, est de s’assurer que le ‘’ démarcheur’’ - c’est ainsi que nous vous appelons - ne puisse pas être tracé. Les vendeurs pensent que le but est de garantir leur anonymat. Ils sont convaincus que les sociétés acheteuses se protègent aussi par ces moyens.
C’est pourquoi ils refusent de voir emporter toute preuve des transactions.
Nous travaillons avec des compagnies françaises qui acceptent de nous aider en se présentant comme des acheteurs intermédiaires entre ces compagnies et les Irakiens.
Nous lançons une ‘démarche’’ quand des informations nous donnent à penser que telle ou telle compagnie fait partie des fraudeurs. Ces informations sont recueillies par tous nos agents. A Bagdad, quand vous discutez avec l’attaché militaire, il note tout ce que vous lui avez dit. Qui vous avez vu, qui avec qui, où, quand, etc… . Tous ces éléments sont recoupés avec ceux d’autres personnes qui lui rapportent aussi ce qu’elles ont vu et entendu. C’est ainsi que l’on parvient à cibler une personne, puis une société. »
Je les regarde un par un : « Donc, vous m’avez fait signer cet engagement de confidentialité pour pouvoir m’expliquer la place de ma ‘’démarche’’ dans l’opération ? Me convaincre de poursuivre? »
De Lavière me regarde et dit :
« Non. A présent c’est impossible.»
La curiosité est décidément un vilain défaut.
De Lavière en a un. Il me le tend.
Je le prends. Je signe. Un coup d’œil sur ma montre. Quatorze heures quinze
« J’ai un avion à prendre pour Atlanta à dix-sept heures dix.
Je devais en principe vous rencontrer, Monsieur Rolite, pour finaliser une commande.
- Ce n’est pas moi que vous auriez rencontré mais les représentants des deux Wayne companies, qui en fait ne sont qu’une seule et même entreprise. Ils ont rencontré un autre interlocuteur. »
J’arrête ou je continue ?
Je ne dis rien.
De Lavière entreprend de me faire un exposé.
De tout son propos il ressort :
Que la France a apporté son concours à la construction d’un réacteur nucléaire près de Bagdad. Changé de position après sa destruction par l’aviation israélienne.
Qu’en accord avec les Américains et occasionnellement les Soviétiques, elle participe à un embargo de fait, pour empêcher l’Irak et l’Iran d’atteindre une capacité nucléaire militaire.
Que ces états ont imposé des interdictions d’exportations pour certains matériaux et certains matériels qui pourraient être utilisés par l’Iraq ou l’Iran à cette fin.
Que le gouvernement irakien tente par des moyens détournés d’accéder à ces produits.
Que des sociétés françaises, américaines et autres violent les réglementations de leurs pays respectifs et acceptent de vendre à l’Iraq des matériaux et des matériels interdits.
Que des banques prêtent leur concours à ce trafic.

Rolite dit: « Rogue companies. »
De Lavière poursuit : « La France est un fournisseur important de matériel militaire à l’Iraq. Elle a de nombreuses entreprise civiles en activité dans le pays.
Les services de renseignements américains et français travaillent ensemble pour découvrir les compagnies délinquantes
Le but de vos achats est de détecter celles qui participent à ce trafic.
Ici nous travaillons avec la NSA et à l’extérieur avec la CIA. Puis le FBI procède aux interventions policières pour saisir les preuves et envoyer devant les tribunaux les auteurs de ces comportements criminels.
L’important, dans la phase qui vous concerne, est de s’assurer que le ‘’ démarcheur’’ - c’est ainsi que nous vous appelons - ne puisse pas être tracé. Les vendeurs pensent que le but est de garantir leur anonymat. Ils sont convaincus que les sociétés acheteuses se protègent aussi par ces moyens.
C’est pourquoi ils refusent de voir emporter toute preuve des transactions.
Nous travaillons avec des compagnies françaises qui acceptent de nous aider en se présentant comme des acheteurs intermédiaires entre ces compagnies et les Irakiens.
Nous lançons une ‘démarche’’ quand des informations nous donnent à penser que telle ou telle compagnie fait partie des fraudeurs. Ces informations sont recueillies par tous nos agents. A Bagdad, quand vous discutez avec l’attaché militaire, il note tout ce que vous lui avez dit. Qui vous avez vu, qui avec qui, où, quand, etc… . Tous ces éléments sont recoupés avec ceux d’autres personnes qui lui rapportent aussi ce qu’elles ont vu et entendu. C’est ainsi que l’on parvient à cibler une personne, puis une société. »
Je les regarde un par un : « Donc, vous m’avez fait signer cet engagement de confidentialité pour pouvoir m’expliquer la place de ma ‘’démarche’’ dans l’opération ? Me convaincre de poursuivre? »
De Lavière me regarde et dit :
« Non. A présent c’est impossible.»
Dernière édition par william1941 le Dim 6 Sep 2020 - 12:10, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Re: Je suis retourné à Samara 17 Illustration Brase d'Anjou
Rhaaaaa... la dernière ligne arrive beaucoup trop vite !
Et me laisse là, avec un goût de trop peu à la bouche.


Et me laisse là, avec un goût de trop peu à la bouche.

WILLIAM

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Ric le Gaumais- Tête connue
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william1941- Poète, barde, troubadour...
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