Fin des tabacs Dunhill

s@ndm@n a écrit:Early Bird... C'est triste

Au contraire ! C'est pour des matins chantants

Ouais bah moi le chant du coq, c'est pas mon truc

Et 999...

Haha bon je fais le râleur mais on doit certainement s'estimer satisfait que les recettes soient toujours produites. En espérant que pas trop de changement.

Pierrot Gourmand a écrit:J'ai vu Philippe sur ZB qui donnaient les nouveaux noms, mais je n'ai rien vu d'officiel sur Google (j'ai pas du savoir comment cherché). 

Si c'est vrai les noms restent proches, et les visuels eux resteraient identiques

Toutes les infos sont sur Facebook sur la page Nicolas pipe gazette .

 Black Flake, Early bird, Majesty Elisabeth, My mixture 999.... c'est transparent et si les recettes ne changent pas trop ça devrait aller...OUF!!!

C'est sûr qu'avec des blazes pareils .....




... l'Alfred doit se retourner dans sa tombe de voir ainsi sa gamme en pleine "crise de jeunisme"

Merci James en effet c'est là

http://www.pipegazette.com/2018/09/kohlhase-lance-des-tabacs-presque.html?m=1#.W4vqbMMVUco.facebook

[size=53]Kohlhase lance des tabacs -presque- Dunhill[/size]

Et ici le lien direct de K&K pour découvrir la gamme

https://kohlhase-kopp.com/ceemes/zigarren/robert-mcconnell/heritage/standard-medium-1390.html?markenansicht=1

s@ndm@n a écrit:Ouais bah moi le chant du coq, c'est pas mon truc

Et 999...

Le coq est hélas remplacé par un colibri... Parlé d'un truc évocateur.

Lecram Effuahc Zella a écrit:C'est sûr qu'avec des blazes pareils .....

... l'Alfred doit se retourner dans sa tombe de voir ainsi sa gamme en pleine "crise de jeunisme"

Je suis d'accord, les noms avaient quelque chose d'intemporel, ils sonnaient gentleman, poétique.

La question est aussi de savoir si cela va bien fonctionner, pour ceux qui étaient déjà adeptes de ces tabacs pourquoi pas, mais je ne suis pas certains que je m'y serais attaché avec ces noms et sans l'estampille Dunhill, même si elle n'est que de façade. C'est que le « marketing » ça marche bien avec moi

Je suis étonné qu'ils rachètent les recettes sans racheter le nom, ou peut-être Dunhill n'a-t-il pas voulu le vendre ?

Je pense tout de même que l'image de fond mérite une mention

Weston a écrit:

Lecram Effuahc Zella a écrit:C'est sûr qu'avec des blazes pareils .....

... l'Alfred doit se retourner dans sa tombe de voir ainsi sa gamme en pleine "crise de jeunisme"

Je suis d'accord, les noms avaient quelque chose d'intemporel, ils sonnaient gentleman, poétique.

La question est aussi de savoir si cela va bien fonctionner, pour ceux qui étaient déjà adeptes de ces tabacs pourquoi pas, mais je ne suis pas certains que je m'y serais attaché avec ces noms et sans l'estampille Dunhill, même si elle n'est que de façade. C'est que le « marketing » ça marche bien avec moi

Je suis étonné qu'ils rachètent les recettes sans racheter le nom, ou peut-être Dunhill n'a-t-il pas voulu le vendre ?

Je pense tout de même que l'image de fond mérite une mention

Dunhill a tous simplement honte de vendre du tabac . Pour faire simple .


size=32]Dunhill, la disparition d’une marque mythique !

La marque Dunhill est passée de main en main depuis les années 1990 sans jamais retrouver l’aura de son époque cubaine. Son dernier propriétaire, British American Tobacco, a décidé d’en cesser la production.

Les cigares Dunhill vont disparaître – dans l’indifférence quasi générale où les ont plongés plusieurs années de décadence. « Nous avons décidé de mettre fin à la production des cigares Dunhill à la mi-2018 », annonçait laconiquement il y a un an le propriétaire de la marque, British American Tobacco (BAT), qui souhaite se recentrer sur son cœur de métier, les cigarettes (Lucky Strike, Pall Mall ou Winfield). Ce n’est pas un hasard si cette annonce est intervenue seulement une semaine après celle du rachat des tabacs Reynolds (Camel et Winston). La multinationale enfonçait le clou en précisant : « Ces produits [les cigares] représentent une part très faible de notre chiffre d’affaires. » Bref, ils étaient devenus quantité négligeable, au sens plein du terme.
Un an plus tard, BAT, interrogé par L’Amateur de Cigare, se retranche toujours derrière les mêmes « éléments de langage » et la même langue de bois : « Comme de nombreuses entreprises, nous révisons et affinons continuellement notre stratégie globale pour assurer la pérennité de nos activités pour le futur. Même si nous sommes conscients qu’elle peut être décevante pour certains consommateurs et partenaires industriels, cette décision va nous aider à demeurer concentrés sur le cœur de notre entreprise et à y investir afin d’assurer notre longévité et notre rentabilité pour l’avenir. » Fermez le ban.
Depuis plusieurs années déjà, les vitoles portant la marque Dunhill n’avaient plus grand-chose à voir avec les Don Candido et les Don Alfredo cubains appréciés par les amateurs dans les années 1980. L’annonce de ces derniers mois est en réalité l’aboutissement d’une longue descente aux enfers entamée dès le début des années 1990. Contrairement à Davidoff, qui, sentant le vent tourner à Cuba, s’est redéployé en République dominicaine – et même donner ses lettres de noblesse à ce terroir –, Dunhill n’a pas su réagir à son éviction progressive du sol cubain.

[size=22]WINSTON CHURCHILL, GEORGE VI ET LES BARBUDOS…[/size]

Avant la révolution, Dunhill, propriétaire de plusieurs boutiques de cigares à Londres, faisait fabriquer par des manufactures cubaines des vitoles connues pour être appréciées notamment de Winston Churchill et du roi George VI et que la bonne société londonienne conservait dans des casiers nominatifs – et humidifiés – dans la boutique de Jeremy Street. Après la prise de pouvoir de Fidel Castro et de ses barbudos à Cuba, Dunhill a négocié le droit de continuer à y fabriquer des cigares mais le succès des Estupendos, roulés à La Havane dans la manufacture El Rey del Mundo grâce à un contrat passé – difficilement – avec Cubatabaco dans les années 1980 fut le chant du cygne de la marque. Les relations se sont dégradées avec le gouvernement cubain qui cherchait de toute façon, à cette époque, à reprendre la main sur toute la production de cigares. Et le divorce a été définitivement prononcé en 1991.
Outre ses déboires sur le terrain de la production, Dunhill connaissait aussi des péripéties sur le plan capitalistique. La marque dans son ensemble (tabac, mais aussi habillement et maroquinerie) avait été rachetée en 1988 par le groupe de luxe suisse Richemont (Cartier, Montblanc, Jaeger-LeCoultre, Vacheron…) qui ne souhaitait pas s’éterniser dans le monde du tabac. Les tabacs Dunhill sont alors tombés dans le giron de BAT qui, très intéressé par les cigarettes, a hérité aussi des cigares du même nom sans trop savoir qu’en faire. La fabrication des vitoles a été confiée sous licence à General Cigar (filiale du danois STG) qui aurait donc pu constituer le repreneur idéal. Mais BAT en a décidé autrement. « Nous aurions bien sûr aimé continuer avec Dunhill, nous confie Régis Broersma, président de General Cigar, mais BAT a pris la décision stratégique de faire sortir le cigare et les tabacs à pipe de la marque Dunhill. En définitive, BAT en est le propriétaire et nous respectons leur décision. »

[size=22]LA COTE DES ESTUPENDOS[/size]

Jusqu’à ces dernières semaines, General Cigar produisait, dans sa manufacture de Santiago de los Caballeros, en République dominicaine, quatre lignes de cigares Dunhill proposant différents assemblages appréciés notamment des amateurs américains, allemands et russes – les trois premiers marchés. En France, il s’en écoulait 15 000 à 20 000 par an ces dernières années, selon son distributeur Eurotab.
Pour les nostalgiques, il ne reste plus guère aujourd’hui que les ventes aux enchères ou les boutiques londoniennes spécialisées dans les cigares millésimés. En décembre dernier, sur un site Internet qui pratique la vente aux enchères de cigares « vintage », une boîte de dix Dunhill Estupendos (tubos) datant de 1985 a été adjugée à 8 300 livres sterling, soit 9 500 euros.
Laurent Mimouni[/size]

James Mrang : nouveau client

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C'est bien triste...

Remarquez que désormais nous n'aurons plus à payer la marque Dunhill, les prix pourraient bien être inférieurs.

Weston a écrit:C'est bien triste...

Remarquez que désormais nous n'aurons plus à payer la marque Dunhill, les prix pourraient bien être inférieurs.

Je ne pense pas regarde les tabacs Chacom qui arrive sur le marché français ils sont a 22 Euro .

Hormis le changement d'appellation, je suis curieux de savoir si l'origine des tabacs et les proportions des recettes seront identiques... Quel carnage tout de même !   plein le C... de leur politiquement correct... Alors qu'on se fout de nous dans tous les registres chaque jour qui passe... No comment.

Attendons le résultat !

C'est pas une histoire de politiquement correct, juste une histoire de centre d'intérêt des marques et de gros sous. 

Snif

Alexmann a écrit:Hormis le changement d'appellation, je suis curieux de savoir si l'origine des tabacs et les proportions des recettes seront identiques... (.....)

Toute la question est là ....
Parce que si KK est aussi désorganisé dans les recettes que dans les classifications, cela promet
Cette boite ne distingue pas les anglais des orientaux ni des balkans mais parvient à identifier des  "schottisch" quand il ne faut pas

Par exemple, le Flake (un pur virginia) est passé de la catégorie Virginia chez Dunhill à  "schottisch" chez KK.  
Idem pour l'Elizabethan Mixture et le Dark Flake (deux VA/PE)  devenus respectivement  Majesty Elizabeth et Black Flake rangés désormais au rayon « english » par KK.
Paradoxalement, l'Aperitif que Dunhill classe bien en Scottish (cavendish, latakia, orientaux, virginia) trébuche dans la catégorie « english » en devenant l'Apetizer chez KK.

Et les exemples sont légions.

Alors, à moins d'un stagiaire en marketing accumulant les bourdes car laissé en roue libre - ce qui est dommage pour un lancement en grande pompe dans un monde aussi pointilleux que celui de la pipe – l'ensemble de ces nouvelles reclassifications traduirait des changements de recettes.

Lecram Effuahc Zella a écrit:Alors, à moins d'un stagiaire en marketing accumulant les bourdes car laissé en roue libre - ce qui est dommage pour un lancement en grande pompe dans un monde aussi pointilleux que celui de la pipe – l'ensemble de ces nouvelles reclassifications traduirait des changements de recettes.

Je préfère miser sur le stagiaire

J'ai peut-être raté quelque chose mais je ne saisis pas l'intérêt de racheter les recettes de Dunhill pour finalement ne pas les utiliser... [smiley]https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_scratch.png[/smiley]

Cela permet tout au moins de supprimer un concurrent.

Weston a écrit:J'ai peut-être raté quelque chose mais je ne saisis pas l'intérêt de racheter les recettes de Dunhill pour finalement ne pas les utiliser... [smiley]https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_scratch.png[/smiley]

Une close de vente idiote pour garder le prestige passer de la marque .

Moi, ce que je retiens c'est encore notre choix de tabac va diminuer. Et moins il y a de marques, moins il y a de concurrence donc moins d'innovations.
Je ne sais pas, si je vais passer à l'Early Bird, car si le nom est similaire quand est il de la qualité du tabac??? 

Eh beh il faudra tester. Avant de spéculer.

Dans le passer Dunhill a déjà etait fabriquer par plusieurs entreprise différente et ça n'a pas toujours une bonne chose .
Alors patience nous pouvons avoir des tabacs de très bonne qualité .

En théorie, à part les erreurs grossières de typologie du petit stagiaire, cela devrait quand même être assez proche

D'un autre côté, j'ai déjà deux tabacs Robert Mc Connell (Celebrated Sovereign et Pure Latakia) et je les trouve de bonne qualité... ne pleurons pas avant d'être battus: on peut avoir de bonnes surprises aussi 

Pour l'instant les buralistes chez qui je me ravitaille n'ont pas d'écho concernant la fin des dunhill, mais cela ne veut rien  dire; s'il y a bien changement de mains, le fait qu'ils soient repris par une autre manufacture qui aurait racheté leurs recettes n'est pas forcément une mauvaise chose, même en changeant de nom, l'avis général étant que la qualité a baissé depuis qu'ils sont produit par les danois moins regardant sur le choix des tabacs composant les diverses mixtures (ça devait être quelque chose avant puisqu'en l'état j'en raffole déjà), peut-être que le repreneur aura à cœur de redonner à ces tabacs leurs lettres de noblesse : à voir, sachant que de nombreuses recettes (dont le superbe baker street semblent disparaître)...

Pour ceux qui sont fans de leurs mélanges actuels de la marque, je ne saurais que leur conseiller de faire du stock... il y en a pas mal encore, donc ne nous privons pas en attendant