Fin des tabacs Dunhill

je mets déjà en pratique (deux elizabethan, un standard, un 965, un navy rolls, un early morning et un london sont déjà mis de côté pour plus tard, et ce n'est qu'un commencement  )

À part le S Gawith (pour goûter) il n’y a que nightcap, Standard mixture, Royal yacht et EMP. En attendant les autres....

Petite info au passage pour les amateurs des tabacs Dunhill, c'est donc désormais acté, K&K les commercialise sous leur marque, ils sont dispos en Allemagne :


https://www.pfeifendepot.de/?age-verified=f4594e6d2a

Du coup j’augmente encore’ un peu mon stock!

merci pour l'info Butz.

@ Rouletabille. Tu vas pouvoir remplir l'espace qu'il y a sur les étagères

J’ai une place folle....et un associé qui part en vacances à côté de la Jonqueira..

Rouletabille a écrit:J’ai une place folle....et un associé qui part en vacances à côté de la Jonqueira..

veinard

MP

Tu veux dire la jonquera ?c'est un peu le paradis de la pipe la-bas

Ludoc a écrit:Tu veux dire la jonquera ?c'est un peu le paradis de la pipe la-bas

C'est exactement ca...

J'ai pu apercevoir les "heritage" McConnell sur plusieurs sites allemands, ils doivent donc probablement être disponibles outre Rhin. J'espère qu'un frontalier pourra rapidement nous en décrire la qualité

Désolé pour le double post mais j'ai trouvé un élément intéressant sur les nouveaux tabacs.
Apparemment heritage ne contrevient pas à la législation (du moins la loi américaine)

https://www.fda.gov/downloads/TobaccoProducts/Labeling/RulesRegulation-sGuidance/UCM436468.pdf

Jean Bart a écrit:Apparemment heritage ne contrevient pas à la législation (du moins la loi américaine)

https://www.fda.gov/downloads/TobaccoProducts/Labeling/RulesRegulation-sGuidance/UCM436468.pdf

Que veux tu dire ?  Désolé je ne parle et ne lit  pas l'anglais  .

Si je comprends bien, un nouvel étiquetage d'un produit déjà existant est juste soumis à un examen qui est de l'ordre de la formalité.

Ok merci .

Si j'ai bien compris le document que vous nous partagez cela ne porte pas sur la contrefaçon.
De ce que j'en ai compris la FDA dit seulement qu'un ré-étiquetage d'un produit déjà existant n'est pas soumis aux formalités d'un nouveau produit (tests et autres).
Ce document me semble seulement porter sur les formalités de mise sur le marché d'un nouveau tabac par une entreprise, pas sur le fait que ce tabac soit oui ou non une contrefaçon.

Voici une décision de l'INPI relative à des contrefaçon de tabacs de la marque Dunhill : décision INPI

« Attendu que l'article L 713-3 du Code de la Propriété Intellectuelle énonce que : "Sont interdits, sauf autorisation du propriétaire, s'il peut en résulter un risque de confusion dans l'esprit du public :
-la reproduction, l'usage ou l'apposition d'une marque ainsi que l'usage d'une marque reproduite pour des produits ou services similaires à ceux désignés dans l'enregistrement ;
-l'imitation d'une marque et l'usage d'une marque imitée pour des produits ou services identiques ou similaires à ceux désignés dans l'enregistrement.
Attendu qu'en l'espèce, les marques DUNHILL n 1 291 923 et 1 421 735 sont antérieures aux trois marques arguées de contrefaçon ; que la marque DUNHILL n 93 458 871 n'est antérieure qu'à la marque RONHILL LIGHTS n 624 371 et à la marque RONHILL N 636 130 ;
Attendu qu'abstraction faite de tout élément figuratif, le tribunal constate que la dénomination RONHILL présente des ressemblances visuelles et phonétiques avec la dénomination DUNHILL ;
Attendu qu'en effet, les deux mots de consonance anglo-saxonne sont composés de deux syllabes ; que la seconde syllabe est identique ; que, dans la première syllabe de trois lettres, la dernière est un N ; que cela leur confère un rythme et une sonorité identiques ;
Attendu que les cinq dernières lettres des deux dénominations sont identiques, placées dans le même ordre et selon le même rang ; que les deux mots ont donc la même structure orthographique ;
Attendu que seules diffèrent les deux premières lettres qui ne suffisent pas à empêcher que l'impression d'ensemble soit la même ;
Attendu qu'en effet, la substitution des lettres R et O aux lettres D et U est peu perceptible, les premières présentant des points communs avec les secondes et ayant notamment une sonorité nasale d'attaque commune ;
Attendu qu'il en résulte un risque de confusion pour le consommateur d'attention moyenne qui n'a pas les deux marques en même temps sous les yeux ;
Attendu que l'adjonction du terme lights dans la marque RONHILL LIGHTS n 624 371 n'est pas de nature à éviter cette confusion, celui-ci ayant un caractère descriptif du produit sans apporter de distinctivité à l'ensemble ;
Attendu qu'au surplus, la marque RONHILL n 636 130 imite les caractéristiques de la marque complexe DUNHILL n 93 458 871 ; qu'en effet, elle reprend le rectangle disposé verticalement de couleur rouge, les armoiries dans la partie supérieure du rectangle et les inscriptions de couleur dorée, les côtés du rectangle bordés d'un liséré doré ; que cette combinaison particulière qui se retrouve sur un paquet de cigarettes, identique à celui vendu par la société demanderesse, est de nature à créer un risque de confusion dans l'esprit du public ;
Attendu que la contrefaçon est avérée pour cette marque aussi sur le plan figuratif ;
Attendu qu'au surplus, les produits visés par la société défenderesse pour les marques incriminées concernent des produits tels que cigarettes et filtres pour cigarettes qui sont donc identiques ou similaires à ceux visés dans le dépôt des marques de la société demanderesse ;
Attendu que les trois marques déposées par la défenderesse constituent donc la contrefaçon des marques "DUNHILL" n 1 291 923 et 1 421 735 et que la marque RONHILL LIGHTS n 624 371 et la marque RONHILL n 636 130 est contrefaisante de la marque DUNHILL n 93 458 871 ;
Attendu qu'en effet, bien que l'opposition faite par la société DUNHILL à la demande d'enregistrement de la marque RONHILL n 636 130 ait été acceptée, la défenderesse peut être poursuivie en contrefaçon pour cette marque pour la période écoulée entre la publication de la demande d'enregistrement en FRANCE de la marque publiée au BOPI en mai 1995 et la décision définitive de rejet intervenue le 4 mars 1996 »

Ca me semble assez clair, les McConnell Héritage correspondent à cette définition de la contrefaçon. Reste que McConnell a peut-être l'autorisation de Dunhill pour cela, mais ce serait étrange.

Bien vu. A une différence près, c'est que Dunhil en tant que tel n'existe plus apparemment  depuis longtemps (si j'ai bien compris) et que british american tobbacco a renoncé à dunhill comme nom de tabac pour pipes et cigares , (et apparemment c'est déjà effectif).
Et demander l'autorisation à l'abt n'a rien de vraiment difficile ou absurde, et permet de surcroît de calmer les consommateurs frustrés sans écorner l'image du groupe principal qui a laissé tombé ce nom mythique.

Sauf que la marque existe bien, et est toujours possédée par Dunhill, peu importe que les tabacs Dunhill soient encore commercialisés ou non. Sinon STG (ou BAT, je ne sais plus lesquels font quoi) aurait continué à les produire. S'ils ont arrêté c'est parce que les droits sur la marque leur coûtait cher.
A partir du moment où McConnell n'a pas l'autorisation de Dunhill pour faire ces copies c'est de la contrefaçon.

Je ferais d'ailleurs remarquer que si les tabacs Dunhill ne sont effectivement plus produits pour le moment ils sont encore commercialisés, il reste du stock.

Merci pour ces précisions précieuses pour les distributeurs de tabac qui fréquentent le forum qui risqueraient gros en distribuant de la contrefaçon si elle est avérée.

((prudemment je continue à faire mon écureuil : j'ai en tabac non ouvert un early morning, 1 baker street, 1 bb 1938, 2 standard mixture, 1 navy rolls, 1 M965, 1 elizabethan,1 london, et 1 aperitif : et je vais continuer à engranger au cas où...)

A suivre...

Jean Bart a écrit:Merci pour ces précisions précieuses pour les distributeurs de tabac qui fréquentent le forum qui risqueraient gros en distribuant de la contrefaçon si elle est avérée.

Après je dis ça mais peut-être y a-t-il des règles particulières ou des failles. Et peut-être que je me trompe.

De toute façon pour qu'un tabac soit commercialisé en France il faut d'abord qu'un arrêté l'autorise, et je suppose que ceux qui autorisent ou non la commercialisation d'un tabac vérifient ce genre de choses avant.

Et je vous dis pas le sort réservé à ceux qui ont fait du recel par inhalation lors de la soirée dégustation Mac Connell / Dunhill à la Pipe du Nord






(et mince, c'est bibi qui l'ai annoncé ici .... )

Lecram Effuahc Zella a écrit:Et je vous dis pas le sort réservé à ceux qui ont fait du recel par inhalation lors de la soirée dégustation Mac Connell / Dunhill à la Pipe du Nord  

Je ne suis pas certain que la consommation de contrefaçon - sans détention du produit - soit envisagée par le Code de la propriété intellectuelle

Après consultation de Mme JR : profiter d'une "contrefaçon" en connaissance de cause, même sans possession, c'est bien du recel

Lecram Effuahc Zella a écrit:Après consultation de Mme JR : profiter d'une "contrefaçon" en connaissance de cause, même sans possession, c'est bien du recel

Alors on ne dira rien, chut