L'anecdote

Salut, 

En tant que jeune bouffardeux, j'aurais beaucoup aimé avoir un ancien, bien plus expérimenté, me raconter ses anecdotes sur sa vie de fumeur de pipe, entre autres choses. C'est pour nous jeunes et moins jeunes toujours un plaisir d'entendre les histoires des autres au travers d'anecdotes, qu'elles soient courtes ou longues, drôles ou tristes, peu importe. 

Du coup j'ai (osé !) créé ce topic pour que chacun nous raconte ses aventures de noble bouffardeux, qu'elles soient sur la pipe ou autre chose, peu importe, l'essentiel c'est de partager !

Si un sujet du même genre existe, merci de me le dire, mais je n'ai pas trouvé.

A vos souvenirs !

J'inaugure le bal :

Il fait nuit, on est en plein hiver.

Je rate mon train de peu, du coup j'attends patiemment le prochain pour enfin rentrer chez moi, quand je vois ce monsieur, la quarantaine, très élégant, fumer sa pipe.

Je l'observe assez longuement, et je me rend compte qu'il à l'air absent, comme s'il s'était oublié dans ses pensées. La fumée autour de lui s'envole vite, mais une bribe arrive à mon nez. Et là, c'est le déclic. 

Une odeur forte, pleine, fumé. Je m'imagine dans un vieux polar, pipe au bec, imper sur le dos, un peu à la Gabin interprétant Maigret. L'odeur me parle tout de suite, et me fait penser à mille et une choses de mon enfance, comme ce souvenir quand beaucoup d'anciens de mon quartier se retrouvait au café du coin, et où la salle sentait le tabac fort. 

Je reviens sur terre, je revois le gentleman à la pipe, et je décide d'essayer absolument. J'achète ma première, une maïs, et different tabac, jusqu'à ce que je me procure le Dunhill 965. En ouvrant la boîte je retrouve ce même genre d'odeur, pleine et fumé, délicieuse. Il faut que je le fume ! Je bourre bien à rabord la pipe, et je me lance. C'est la 5 ou 6e fois que j'honore cette maïs, avec essentiellement des tabacs légers. Et je tire, tire Hannibal, envoi tout, tu sens pas le goût ? Pas grave tire seulement ca va venir... Jusqu'à ce que le vomi arrive à la place du goût et que je me sente comme le capitaine Haddock avec comme seule boisson de la Cristaline. 

Je garde une appréhension sur ce tabac, j'ai une boîte entière que j'ose même plus touché, du coup je recharge mon courage par étape, en attaquant des aros bien doux... 

Voilà j'espère que ca vous à plu, en espérant en voir d'autres !

Hello si jamais tu as ce file pour expliquer ça ou ces premières expériences;-)
https://www.alanoblebouffarde.com/t9211-votre-toute-premiere-fois?highlight=Votre+premi%C3%A8re+fois

Effectivement mais moi je raconte ma première car c'est la seule que j'ai lol

Il y a aussi le fil "comment aborder un fumeur de pipe" ou on parle de nos rencontres, après j'avoue que rien ne me. Vient comme ça comme anecdote

D'acc bah si personne ne post d'ici quelques jours, j'effacerai le sujet. Par contre je vais lire le sujet que tu viens de cité, c'est exactement dans l'esprit de ce que je voulais faire ici

Moi j'ai pas d'anecdote.

D'ailleurs je sais même pas ce que ça veut dire.

Si si , c'est tout ce qui est à la campagne...

PetuneurBreton a écrit:Si si , c'est tout ce qui est à la campagne...

Psychologique ?

Un combat qui se passe dans la tête?

PetuneurBreton a écrit:Si si , c'est tout ce qui est à la campagne...

oh punaise tu fais fort là  

ceci étant dit Hannibal, je me retrouve dans ton récit quand j’attends le train le soir et que je me fais un bol en attendant

C'est agricole ou quand y'a des infiltrations ?
J'ai rien compris.

Bon, je vais réfléchir a une synecdoque.

Je pense que « humilité » serait le terme approprié

Papaalino, t'es du côté de Strasbourg desfois ? Si oui bah, t'as une sacré classe 

C'est pas faux

Derrière le balcon en bas, les piétons peu vêtus faisaient des doigts aux cyclistes en petit short, qui eux-mêmes crachaient sur les voitures processionnaires . Le flux s'enfonçait dans la ville des deux côtés en même temps, bien que la direction des complexes d'entreprise fut plus étranglée.

Munch racla l'humidité de son front du revers de la main. Le gris c'est le meilleur, il faut regarder "black cavendish" sur les paquet parce que c'est ça qui sent bon, le Clan était le tabac de grand-père, les vrais n'aiment que le Virginia, les gens de goût les latakiés. Vas-y démerde-toi avec ça, tiens ! Jouir du tabac ou de la pipe n'a pas de position unanime. Il en avisa donc cette fille, qu'il avait croisée au feu - elle était habile.

"Entre la douceur et la force, choisis la force. La douceur est un absolu, elle n'a pas de palier : rien n'est trop doux. Ce qui est fort a le pouvoir de l'excès, donc de l'Homme : il faudra forcer, s'habituer, se sublimer, transcender l'animal. Alors, tu éprouveras un plaisir supérieur - que tu ne regretteras pas."

C'est ainsi que Munch partit chercher une boîte de Commonwealth, du côté du complexe d'entreprises.
S'il paraît que la plupart des femmes détestent ces arômes, la fille du feu s'harmonisa à merveille avec l'obsession de Munch pour le latakia depuis cette nuit.




... et voilà pour l'anecdote.

Munch,! J'adore ta manière d'écrire !

Mais quand même la, j'avoue que j'ai pas tout saisi 

Pierrot Gourmand a écrit:Munch,! J'adore ta manière d'écrire !

Mais quand même la, j'avoue que j'ai pas tout saisi 

C'est une oeuvre ouverte : interprète comme tu en as envie, le texte sera d'accord avec toi.

Une fille croisée au feu qui te parles de pipe et de jouir. De plus elle est habile....
Bon bah, moi j'ai trouvé une interprétation satisfaisante.

Hannibal a écrit:Papaalino, t'es du côté de Strasbourg desfois ? Si oui bah, t'as une sacré classe 

non en Eure et Loir et je bosse sur Versailles

Ludoc a écrit:Une fille croisée au feu qui te parles de pipe et de jouir. De plus elle est habile....
Bon bah, moi j'ai trouvé une interprétation satisfaisante.

On a la même, mais j'ai déduis qu'il parlait de sa rencontre avec sa femme peut etre

Oui, c'est ce que laisse entendre la suite. Mais mon côté gros beauf reste sur la première .

Pierrot Gourmand a écrit:Mais quand même la, j'avoue que j'ai pas tout saisi 

Pierrot, apprécie simplement de te laisser transporter par une forme de poésie urbaine.

Munch pas mal !