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Le piège 87 L'illustration est de Brase d'Anjou
2 participants
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Le piège 87 L'illustration est de Brase d'Anjou
william1941 Mar 2 Mai 2023 - 1:24
« Qu’est-ce qu’il t’a pris de dire que tu acceptais une opération conjointe ?
- Je crois que c’est le seul moyen de savoir ce qu’il s’est passé et surtout de placer l’affaire sous la supervision de l’Intérieur.
- Comment et pourquoi?
- Parce que si nous refusons il ne nous restera plus que la presse pour nous dédouaner de l’échec de l’enquête criminelle. Je ne pense pas que tu veuilles faire cela ?
- Bien sûr que non.
- Alors que pour une opération conjointe il faudra l’aval du Ministre.
Et cela obligera nos petits amis à admettre au moins implicitement qu’ils ont besoin de nous pour se sortir de leur merdier.
- Mais comment vas-tu les embarquer ?
- J’ai une idée.
Ils ont admis qu’il y a une taupe dans leur service et que c’est ainsi qu’ils ont appris que leurs agents iétaient démasqués
- Et alors ?
- Et alors ?
Demain on commence par les écouter.
Tu penses bien qu’ils vont passer la nuit, ou au moins une bonne partie, à préparer leur proposition.
Je te parie un repas dans le restaurant de ton choix que leur solution sera une opération officieuse à laquelle nous participerions tout aussi officieusement.
Je ne sais pas ce qu’ils proposeront mais je suis sûr que cela leur permettra de s’en sortir avec les honneurs. Et à nos dépens
- Et alors ?
- Et alors nous leur faisons une contre-proposition qu’ils ne pourront pas refuser.
- Je ne te suis pas.
- Tu penses bien qu’ils ne veulent pas que le Ministre apprenne qu’ils ont une taupe dans leur boutique.
- Et donc
- Et donc nous leur proposons de monter une opération dont nous assurons la responsabilité
Voilà ce que j’ai en tête :
Le bruit court que les deux agents ne sont pas morts.
La taupe va vouloir en savoir plus pour avertir ses copains.
Le bruit est lancé que les deux infiltrés vont repasser au domicile de l’un d’eux pour récupérer des documents qui y sont dissimulés et qui comporteraient des preuves contre ces salopards.
Ils ne savent pas que ces domiciles étaient en fait des pièges pour les espionner.
Ils vont vouloir les récupérer ces documents.
C’est là que cela devient intéressant :
Ils ne savent pas où sont les documents.
Ils vont vouloir faire coup double :
Obtenir les documents et se débarrasser deux agents.
Dès qu’ils auront l’information ils vont surveiller l‘immeuble pour guetter leur venue.
Ils seront certainement plusieurs.
Il faudra du monde pour les repérer.
Les agents de la SI ne pourront pas faire ce travail car la taupe serait au courantt.
Donc nous nous en chargerons.
L’immeuble de Déprisieux est le mieux adapté.
Une seule entrée mais peu d'habitants beaucoup de cabinets de dentiste, kyné, etc.
Il y a donc pas mal de mouvement.
Cette partie de l’opération prendra plusieurs jours.
Il faudra être sûrs qu’ils surveillent avant de faire fuiter le jour de leur venue.
Il nous faudra des hommes dans l’immeuble H24.
Déprisieux et Kléber n’iront pas dans leur appartement.
Ils entreront dans l’immeuble et rejoindront un lieu que nous aurons sécurisé
A leur place il y aura des inspecteurs.
Il nous faudra pas mal de monde car on ne sait combien iront à l’appartement ni combien seront en attente.
Et ils seront seront certainement armés
C’est donc nous qui procèderons aux arrestations.
Avec un peu de chance la SI pourra repérer sa taupe et la neutraliser sans que cela s’ébruite
Elle récupèrera quelques saligauds – à elle de les faire parler.
La PJ a procédé, à l’issue d’une opération longue et complexe sous la direction du Commissaire Divisionnaire Chapelier à l’arrestation d’une bande de criminel qui sévissaient depuis plusieurs mois sur Paris où ils ont commis plusieurs braquages ainsi que des cambriolages ciblés sur commandite et qui étaient également impliquée dans trafic de drogue et d’armes.
La DGSI les soupçonne en outre d’être également liés à des éléments terroristes.
La Police judiciaire travaille pour ce qui, dans ces activités, relève du droit commun d’une part, et en liaison avec la DGSI pour ce qui relève de la sécurité du territoire d’autre part.
Ça, c’est pour le communiqué de presse.
- Et tu viens de mijoter tout ça là, maintenant.
- En fait je ne pense qu’à ça depuis que je les ai vus. Bien sûr il faut peaufiner les détails.
Qu’en dis-tu ?
- Qu’il se fait tard.
Et comme on doit les revoir demain à neuf heures je n’ai guère le temps de trouver autre chose.
Donc demain on suit ton plan.
D’abord on les écoute.
Puis je te donne la main pour exposer le plan de la PJ.
- Alors bonne soirée et à demain. »
Quand il arrive dans son bureau il réalise qu’il avait demandé à son équipe de rester en stand by à la brigade.
« Je vous ai gardé pour rien.
Il faut que je vous mette au courant pour la suite de l’opération.
Prenez votre matinée.
On se retrouve demain à quatorze heures. »
Une rafale de « bonne soirée patron et ils s’éclipsent tous.
Tous ?
Non.
Grindier s’avance vers lui :
« Patron, qu’est-ce qu’il se pas…
- Demain Grindier. Demain.
File »
Il va s'asseoir à son bureau, sort pipe tabac allumettes et tasse-braise.
Il essaie de se rappeler depuis quand il n'a pas pu fumer...
Quelques minutes après, bien calé contre le dossier de son fauteuil, il ferme les yeux pour mieux savourer le calme qui descend peu à peu dans son esprit.
Demain sera un autre jour....
- Je crois que c’est le seul moyen de savoir ce qu’il s’est passé et surtout de placer l’affaire sous la supervision de l’Intérieur.
- Comment et pourquoi?
- Parce que si nous refusons il ne nous restera plus que la presse pour nous dédouaner de l’échec de l’enquête criminelle. Je ne pense pas que tu veuilles faire cela ?
- Bien sûr que non.
- Alors que pour une opération conjointe il faudra l’aval du Ministre.
Et cela obligera nos petits amis à admettre au moins implicitement qu’ils ont besoin de nous pour se sortir de leur merdier.
- Mais comment vas-tu les embarquer ?
- J’ai une idée.
Ils ont admis qu’il y a une taupe dans leur service et que c’est ainsi qu’ils ont appris que leurs agents iétaient démasqués
- Et alors ?
- Et alors ?
Demain on commence par les écouter.
Tu penses bien qu’ils vont passer la nuit, ou au moins une bonne partie, à préparer leur proposition.
Je te parie un repas dans le restaurant de ton choix que leur solution sera une opération officieuse à laquelle nous participerions tout aussi officieusement.
Je ne sais pas ce qu’ils proposeront mais je suis sûr que cela leur permettra de s’en sortir avec les honneurs. Et à nos dépens
- Et alors ?
- Et alors nous leur faisons une contre-proposition qu’ils ne pourront pas refuser.
- Je ne te suis pas.
- Tu penses bien qu’ils ne veulent pas que le Ministre apprenne qu’ils ont une taupe dans leur boutique.
- Et donc
- Et donc nous leur proposons de monter une opération dont nous assurons la responsabilité
Voilà ce que j’ai en tête :
Le bruit court que les deux agents ne sont pas morts.
La taupe va vouloir en savoir plus pour avertir ses copains.
Le bruit est lancé que les deux infiltrés vont repasser au domicile de l’un d’eux pour récupérer des documents qui y sont dissimulés et qui comporteraient des preuves contre ces salopards.
Ils ne savent pas que ces domiciles étaient en fait des pièges pour les espionner.
Ils vont vouloir les récupérer ces documents.
C’est là que cela devient intéressant :
Ils ne savent pas où sont les documents.
Ils vont vouloir faire coup double :
Obtenir les documents et se débarrasser deux agents.
Dès qu’ils auront l’information ils vont surveiller l‘immeuble pour guetter leur venue.
Ils seront certainement plusieurs.
Il faudra du monde pour les repérer.
Les agents de la SI ne pourront pas faire ce travail car la taupe serait au courantt.
Donc nous nous en chargerons.
L’immeuble de Déprisieux est le mieux adapté.
Une seule entrée mais peu d'habitants beaucoup de cabinets de dentiste, kyné, etc.
Il y a donc pas mal de mouvement.
Cette partie de l’opération prendra plusieurs jours.
Il faudra être sûrs qu’ils surveillent avant de faire fuiter le jour de leur venue.
Il nous faudra des hommes dans l’immeuble H24.
Déprisieux et Kléber n’iront pas dans leur appartement.
Ils entreront dans l’immeuble et rejoindront un lieu que nous aurons sécurisé
A leur place il y aura des inspecteurs.
Il nous faudra pas mal de monde car on ne sait combien iront à l’appartement ni combien seront en attente.
Et ils seront seront certainement armés
C’est donc nous qui procèderons aux arrestations.
Avec un peu de chance la SI pourra repérer sa taupe et la neutraliser sans que cela s’ébruite
Elle récupèrera quelques saligauds – à elle de les faire parler.
La PJ a procédé, à l’issue d’une opération longue et complexe sous la direction du Commissaire Divisionnaire Chapelier à l’arrestation d’une bande de criminel qui sévissaient depuis plusieurs mois sur Paris où ils ont commis plusieurs braquages ainsi que des cambriolages ciblés sur commandite et qui étaient également impliquée dans trafic de drogue et d’armes.
La DGSI les soupçonne en outre d’être également liés à des éléments terroristes.
La Police judiciaire travaille pour ce qui, dans ces activités, relève du droit commun d’une part, et en liaison avec la DGSI pour ce qui relève de la sécurité du territoire d’autre part.
Ça, c’est pour le communiqué de presse.
- Et tu viens de mijoter tout ça là, maintenant.
- En fait je ne pense qu’à ça depuis que je les ai vus. Bien sûr il faut peaufiner les détails.
Qu’en dis-tu ?
- Qu’il se fait tard.
Et comme on doit les revoir demain à neuf heures je n’ai guère le temps de trouver autre chose.
Donc demain on suit ton plan.
D’abord on les écoute.
Puis je te donne la main pour exposer le plan de la PJ.
- Alors bonne soirée et à demain. »
Quand il arrive dans son bureau il réalise qu’il avait demandé à son équipe de rester en stand by à la brigade.
« Je vous ai gardé pour rien.
Il faut que je vous mette au courant pour la suite de l’opération.
Prenez votre matinée.
On se retrouve demain à quatorze heures. »
Une rafale de « bonne soirée patron et ils s’éclipsent tous.
Tous ?
Non.
Grindier s’avance vers lui :
« Patron, qu’est-ce qu’il se pas…
- Demain Grindier. Demain.
File »
Il va s'asseoir à son bureau, sort pipe tabac allumettes et tasse-braise.
Il essaie de se rappeler depuis quand il n'a pas pu fumer...
Quelques minutes après, bien calé contre le dossier de son fauteuil, il ferme les yeux pour mieux savourer le calme qui descend peu à peu dans son esprit.
Demain sera un autre jour....
Dernière édition par william1941 le Lun 29 Mai 2023 - 1:22, édité 2 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Le piège 87 L'illustration est de Brase d'Anjou
Brase d'Anjou Mar 2 Mai 2023 - 14:13
"L’immeuble de Déprisieux est le mieux adapté."
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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Age : 58
Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Re: Le piège 87 L'illustration est de Brase d'Anjou
william1941 Mar 2 Mai 2023 - 19:17
Ils ont les moyens à la DGSI pour installer leurs pièges dans des immeubles de ce standing!Brase d'Anjou a écrit:"L’immeuble de Déprisieux est le mieux adapté."
!
Merci Brase.
william1941- Poète, barde, troubadour...
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