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Le Piège 73 L'illustration est de Brase d'Anjou
2 participants
Page 1 sur 1
Le Piège 73 L'illustration est de Brase d'Anjou
« Une seconde Laurmier.
Je mets mon haut-parleur
J’ai besoin de mes deux mains pour manger et écrire
- Grindier veut aller voir ce qu’il se passe.
- Vas-y toi. Il vaut mieux qu’elle reste avec Kléber s’il y a un problème.
Vas-y et reste en ligne.
Un silence.
-Patron, la porte de l’appartement est ouverte.
- Vois ce qu’il en est. Sois très prudent.
Quelques instants passent.
Chapelier en profite pour boire une gorgée de bière.
- Il n’y a personne mais l’appartement a été fouillé.
- Je suppose que le visiteur cherchait les photos.
- Tu connais la musique. Ne touche à rien. J’envoie la scientifique pour voir si il y aurait des empreintes.
J’en doute mais n ne sais jamais.
Est-ce que la serrure a été forcée ?
Un silence.
- Rien de visible patron.
Il n’y a pas d’éraflures ni sur la porte, ni sur le chambranle, ni sur le barillet de la serrure.
- Referme la porte et va rejoindre Grindier
- Il n’y a pas de poignée extérieure sur la porte.
Je ne pourrai pas ouvrir.
- Kléber a les clefs non ?
-Heu ! oui, bien sûr
- Reste sur place en attendant la scientifique.
- Quand ils arriveront, tu feras monter Grindier avec Kléber et tu diras à Grindier de revenir ici.
Je vais avoir besoin d’elle.
Si Kléber a trop peur, ramène-là. On avisera.
- Bien patron.
-Laurmier, demande à Grindier de m’appeler pour me dire pourquoi elle a pensé qu’il y avait quelqu’un.»
Il mange une bouchée de sandwich.
« Bonjour, qui est de permanence ?
Perrin c’est Chapelier.
J’aurais besoin d’un relevé d’empreinte dans un appartement et d’une vérification sur le barillet
Tu peux envoyer quelqu’un ?
- Sur Paris ?
- Oui je te donne l’adresse.
- Dans une heure ?
Merci »
« Laurmier la scientifique sera là dans une heure pour les empreintes et le barillet. Tu feras le tour avec eux. »
Une gorgée de bière.
Une bouchée de sandwich (pas terrible leur saucisson)
La pipe est éteinte.
Inutile de la rallumer.
A nouveau le téléphone.
« Oui Grindier.
Qu’est-ce qui t’as fait penser qu’il y avait quelqu’un dans l’appartement de Kléber ?
- J’ai vu quelqu’un sortir de l’immeuble au moment où j’arrivais
- Tu as des détails ?
- J’étai un peu loin mais c’était une femme en tenu de surplus militaire.
- Tu es sûre
- Oui pour le reste elle était trop loin pour que je vois son visage. Brune.
Pas très âgée.
- Comment le sais-tu ?
- Sa démarche. Sportive.
- Tu as vu de quel côté elle est partie ?
- Elle est partie du côté opposé au nôtre.
J’ai fait des photos, mais ça ne donne rien.
- Bien.
Dès que le scientifique sera là, tu laisses Kléber avec Laurmier et tu reviens ici.
Je vais avoir besoin de toi. »
Il s’octroie une gorgée de bière, mais avant qu’il morde dans son sandwich son téléphone sonne.
Il grommelle lourdement et croche dans son sandwich.
Il prend la communication et appuie sur la touche haut-parleur tout en continuant à mastiquer.
« Oui Lambert ! Excuse-moi j’essaie de m’alimenter.
- Patron, on est dans la cambrousse.
Je ne sais pas où l’on va.
J’ai l’impression qu’on se dirige vers Pithiviers mais ils font des tas de détours par des petites routes et c’est assez difficile de les suivre.
On a déjà coupé deux fois l’A19.
- Essayez de ne pas les perdre. »
Un peu de bière, un peu de sandwich.
Une vingtaine de minutes se passent.
Grindier arrive.
« Déjà ?
-Kléber a dit qu’elle pouvait rester avec Laurmier. Comme vous semblez avoir besoin de monde je suis revenue tout de suite.
-Tu as bien fait.
Voilà la situation »
Et il lui explique ce qu’il se passe à La Brosse.
Je mets mon haut-parleur
J’ai besoin de mes deux mains pour manger et écrire
- Grindier veut aller voir ce qu’il se passe.
- Vas-y toi. Il vaut mieux qu’elle reste avec Kléber s’il y a un problème.
Vas-y et reste en ligne.
Un silence.
-Patron, la porte de l’appartement est ouverte.
- Vois ce qu’il en est. Sois très prudent.
Quelques instants passent.
Chapelier en profite pour boire une gorgée de bière.
- Il n’y a personne mais l’appartement a été fouillé.
- Je suppose que le visiteur cherchait les photos.
- Tu connais la musique. Ne touche à rien. J’envoie la scientifique pour voir si il y aurait des empreintes.
J’en doute mais n ne sais jamais.
Est-ce que la serrure a été forcée ?
Un silence.
- Rien de visible patron.
Il n’y a pas d’éraflures ni sur la porte, ni sur le chambranle, ni sur le barillet de la serrure.
- Referme la porte et va rejoindre Grindier
- Il n’y a pas de poignée extérieure sur la porte.
Je ne pourrai pas ouvrir.
- Kléber a les clefs non ?
-Heu ! oui, bien sûr
- Reste sur place en attendant la scientifique.
- Quand ils arriveront, tu feras monter Grindier avec Kléber et tu diras à Grindier de revenir ici.
Je vais avoir besoin d’elle.
Si Kléber a trop peur, ramène-là. On avisera.
- Bien patron.
-Laurmier, demande à Grindier de m’appeler pour me dire pourquoi elle a pensé qu’il y avait quelqu’un.»
Il mange une bouchée de sandwich.
« Bonjour, qui est de permanence ?
Perrin c’est Chapelier.
J’aurais besoin d’un relevé d’empreinte dans un appartement et d’une vérification sur le barillet
Tu peux envoyer quelqu’un ?
- Sur Paris ?
- Oui je te donne l’adresse.
- Dans une heure ?
Merci »
« Laurmier la scientifique sera là dans une heure pour les empreintes et le barillet. Tu feras le tour avec eux. »
Une gorgée de bière.
Une bouchée de sandwich (pas terrible leur saucisson)
La pipe est éteinte.
Inutile de la rallumer.
A nouveau le téléphone.
« Oui Grindier.
Qu’est-ce qui t’as fait penser qu’il y avait quelqu’un dans l’appartement de Kléber ?
- J’ai vu quelqu’un sortir de l’immeuble au moment où j’arrivais
- Tu as des détails ?
- J’étai un peu loin mais c’était une femme en tenu de surplus militaire.
- Tu es sûre
- Oui pour le reste elle était trop loin pour que je vois son visage. Brune.
Pas très âgée.
- Comment le sais-tu ?
- Sa démarche. Sportive.
- Tu as vu de quel côté elle est partie ?
- Elle est partie du côté opposé au nôtre.
J’ai fait des photos, mais ça ne donne rien.
- Bien.
Dès que le scientifique sera là, tu laisses Kléber avec Laurmier et tu reviens ici.
Je vais avoir besoin de toi. »
Il s’octroie une gorgée de bière, mais avant qu’il morde dans son sandwich son téléphone sonne.
Il grommelle lourdement et croche dans son sandwich.
Il prend la communication et appuie sur la touche haut-parleur tout en continuant à mastiquer.
« Oui Lambert ! Excuse-moi j’essaie de m’alimenter.
- Patron, on est dans la cambrousse.
Je ne sais pas où l’on va.
J’ai l’impression qu’on se dirige vers Pithiviers mais ils font des tas de détours par des petites routes et c’est assez difficile de les suivre.
On a déjà coupé deux fois l’A19.
- Essayez de ne pas les perdre. »
Un peu de bière, un peu de sandwich.
Une vingtaine de minutes se passent.
Grindier arrive.
« Déjà ?
-Kléber a dit qu’elle pouvait rester avec Laurmier. Comme vous semblez avoir besoin de monde je suis revenue tout de suite.
-Tu as bien fait.
Voilà la situation »
Et il lui explique ce qu’il se passe à La Brosse.
Dernière édition par william1941 le Lun 5 Fév 2024 - 0:52, édité 4 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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william1941- Poète, barde, troubadour...
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