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Le piège 26 L'illustration est de Brase d'Anjou
2 participants
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Le piège 26 L'illustration est de Brase d'Anjou
« Patron, il y a truc qui ne va pas.
- Déjà Laurmier ?
Je n’ai encore rien dit.
- Les journaux parlent d’agents de la DGSE.
- Oui Laurmier.
- Mais Patron ce sont des ex-agents de la DGSI pas de la DGSE.
- Et ?
- Eh bien…
- Voyons Laurmier quelle est la raison de cette erreur ?
- Les journaleux se sont trompés.
- Oui Laurmier.
Et pourquoi se sont-ils trompés ?
Et bien je vais te le dire : Parce que c’est l’information que je leur ai donnée.
- Mais pourquoi ?
- Laurmier, si tu veux bien m’écouter et les autres avec toi, vus pourrez poser toutes les questions utiles. »
Chacun baisse le nez sur son exacompta
« Bien.
Quelle est la situation ?
Nous n’avons rien.
Pourquoi, n’avons-nous rien ?
Parce que les meurtres datent de 6 mois et que donc le ou les meurtriers ont eu largement le temps d’effacer leurs traces.
Je me suis dit que la seule chose à faire était de les inquiéter.
En leur annonçant que l’enquête est rouverte sur des suspicions de meurtre et non de suicide ils vont se demander ce qu’il se passe. Et ils vont vouloir le savoir.
Ils vont donc sortir de leur trou.
A nous de les repérer et de les coincer.
Je veux que dès demain et après-demain vous vous montriez partout – domiciles, hôtels, voisins, lieux fréquentés, bref le grand jeu.
Lambert et Grindier c’est à vous de jouer.
Je garde Le Guénnec et Karespi en appui.
Je veux qu’on se retrouve tous les matins à huit heures pour faire le point.
Cet après-midi tout le monde ici pour définir les objectifs pour demain.
Des questions ?
- Pourquoi le coup de la DGSE ? demande Lambert.
- Pour jeter le trouble chez les meurtriers. Et chez nos amis des sécurités.
Nous verrons bien comment ils réagiront.
Je crois que vous feriez bien d’aller manger. »
Il se lève et retourne dans son bureau.
Les huit inspecteurs discutent quelques minutes puis se lèvent et quittent les lieux.
Assis dans son fauteuil, iI sort sa pipe du tiroir et la prépare. Toujours avec le même soin.
Il l’allume.
Plusieurs fax sont arrivés.
Il les récupère. Les parcourt des yeux. Les pose sur le côté de son bureau.
Il fume quelques minutes les yeux dans le vague.
Il allume son ordinateur pour consulter sa messagerie.
Change d’avis
Prend son cellulaire.
« Salut Louis
- ……..
- Oui merci.
Tu as un moment pour déjeuner chez Fernand ?
- ……
Je t’expliquerai devant son plat du jour.
- …..
- Treize heures ?
D’accord. A tout à l’heure. »
Il regarde sa montre.
Midi quinze
Il est temps d’y aller.
A pied. Bouffarde au bec.
Avant de sortir il éteint son ordinateur.
Veste. Serviette.
Il sort.
- Déjà Laurmier ?
Je n’ai encore rien dit.
- Les journaux parlent d’agents de la DGSE.
- Oui Laurmier.
- Mais Patron ce sont des ex-agents de la DGSI pas de la DGSE.
- Et ?
- Eh bien…
- Voyons Laurmier quelle est la raison de cette erreur ?
- Les journaleux se sont trompés.
- Oui Laurmier.
Et pourquoi se sont-ils trompés ?
Et bien je vais te le dire : Parce que c’est l’information que je leur ai donnée.
- Mais pourquoi ?
- Laurmier, si tu veux bien m’écouter et les autres avec toi, vus pourrez poser toutes les questions utiles. »
Chacun baisse le nez sur son exacompta
« Bien.
Quelle est la situation ?
Nous n’avons rien.
Pourquoi, n’avons-nous rien ?
Parce que les meurtres datent de 6 mois et que donc le ou les meurtriers ont eu largement le temps d’effacer leurs traces.
Je me suis dit que la seule chose à faire était de les inquiéter.
En leur annonçant que l’enquête est rouverte sur des suspicions de meurtre et non de suicide ils vont se demander ce qu’il se passe. Et ils vont vouloir le savoir.
Ils vont donc sortir de leur trou.
A nous de les repérer et de les coincer.
Je veux que dès demain et après-demain vous vous montriez partout – domiciles, hôtels, voisins, lieux fréquentés, bref le grand jeu.
Lambert et Grindier c’est à vous de jouer.
Je garde Le Guénnec et Karespi en appui.
Je veux qu’on se retrouve tous les matins à huit heures pour faire le point.
Cet après-midi tout le monde ici pour définir les objectifs pour demain.
Des questions ?
- Pourquoi le coup de la DGSE ? demande Lambert.
- Pour jeter le trouble chez les meurtriers. Et chez nos amis des sécurités.
Nous verrons bien comment ils réagiront.
Je crois que vous feriez bien d’aller manger. »
Il se lève et retourne dans son bureau.
Les huit inspecteurs discutent quelques minutes puis se lèvent et quittent les lieux.
Assis dans son fauteuil, iI sort sa pipe du tiroir et la prépare. Toujours avec le même soin.
Il l’allume.
Plusieurs fax sont arrivés.
Il les récupère. Les parcourt des yeux. Les pose sur le côté de son bureau.
Il fume quelques minutes les yeux dans le vague.
Il allume son ordinateur pour consulter sa messagerie.
Change d’avis
Prend son cellulaire.
« Salut Louis
- ……..
- Oui merci.
Tu as un moment pour déjeuner chez Fernand ?
- ……
Je t’expliquerai devant son plat du jour.
- …..
- Treize heures ?
D’accord. A tout à l’heure. »
Il regarde sa montre.
Midi quinze
Il est temps d’y aller.
A pied. Bouffarde au bec.
Avant de sortir il éteint son ordinateur.
Veste. Serviette.
Il sort.
Dernière édition par william1941 le Dim 11 Déc 2022 - 13:51, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 5845
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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Date d'inscription : 22/05/2020
Age : 58
Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
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