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La conscience de Jaha 7 L'illustration est de Brase d'Anjou
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La conscience de Jaha 7 L'illustration est de Brase d'Anjou
Jaha a écouté le capitaine avec attention.
Une idée a germé dans sa tête.
« Je vais t’acheter ces rouleaux de tissu.
On peut aller dans ta cabine pour régler ça ? »
Dans la cabine Jaha demande son prix au capitaine.
Celui-ci reprend le même montant : Soixante et dix mille maravédis.
Jaha hésite à marchander. Il y a d’autres acquéreurs sur l’affaire et donc le capitaine ne lâchera rien.
« D’accord
Mais tu me fais le titre à quatre-vingt dix mille pour que je puisse…
- C’est bon j’ai compris.»
Le capitaine prend dans une boîte la liste des rouleaux et la met sur la table.
Il attrape une boîte à calames et un encrier et porte au bas du document la formule habituelle.

« Sous le regard d’Allah tout puissant et miséricordieux
‘’sont vendus ce jour (suit la date) à (suit l’heure) les biens portés sur le présent document qui deviennent la propriété de (suivent le nom et l’adresse de Jaha)
Cette vente est conclue pour la somme de quatre vingt dix mille maravédis que j’atteste, moi (suit le nom du capitaine), capitaine et propriétaire de la felouque Amira, avoir reçu comptant en ce même moment dans la cabine de mon navire. »
Suit la signature du capitaine.
Jaha compte les soixante et dix mille maravédis et récupère le document attestant qu’il est bien propriétaire des rouleaux de tissu.
Il quitte le navire et repart sur le quai vers les rouleaux dont il s’est rendu propriétaire grâce à l’argent de Selim.
Il lui reste à mettre en place la deuxième partie de son plan :
Faire savoir aux grossistes de la ville qu’il est devenu le légitime propriétaire du tissu.
Il est convaincu qu’il pourra faire un bon profit en leur revendant les rouleaux.
Sachant que celui qui les achètera en fera un encore plus grand en les revendant à l’intendance du beylicat.
Il va se présenter aux gardes qui surveillent le port et leur montre ce qui est devenu son titre de propriété.
L’un des gardes l’accompagne avec un pot de peinture blanche et un pinceau.
Il écrit le nom de Jaha en grosses lettres sur la toile goudronnée et encaisse la taxe d’entrepôt.
Jaha sort sa bourse personnelle et se montre généreux avec le garde qui le remercie et l’assure que ses biens ne risquent rien sous sa surveillance.
Il repart en direction de la ville.
Sur la place principale il y a un café qui est fréquenté par tout ce que la ville compte de commerçants.
Jaha le connait bien et ce n’est pas la première fois qu’il y vient.
Il s’installe et commande un thé et des loukoums. Il est deux heures de l’après-midi et il n’a rien mangé depuis la veille.
Il sait que des employés des commerçants vont et viennent entre les tables , tendant l’oreille aux discussions et essayant de lire les documents qui sont éventuellement posés sur celles-ci.
Jaha sort son titre de propriété et le pose devant lui.
Il appelle ensuite un garçon et lui demande à voix haute où se trouvent les bureaux de l’intendance du beylicat. Pendant que celui-ci lui répond Jaha dit comme pour expliquer sa demande :
« J’ai des rouleaux de tissu que je vais leur proposer »
Le garçon le regarde et lui dit :
« Vous allez vendre du tissu à l’intendance du beylicat ?
-Oui, c’est mon intention.
Je vais aller les voir tout à l’heure. »
Le garçon ne dit rien et s’en va.
Jaha sirote son thé et mange ses loukoums en espérant que son astuce va fonctionner.
Il n’attend pas plus d’un quart d’heure.
Il voit arriver un homme bien habillé qui se dirige vers le garçon qui lui avait si obligeamment communiqué l’adresse de l’intendance du beylicat.
Une idée a germé dans sa tête.
« Je vais t’acheter ces rouleaux de tissu.
On peut aller dans ta cabine pour régler ça ? »
Dans la cabine Jaha demande son prix au capitaine.
Celui-ci reprend le même montant : Soixante et dix mille maravédis.
Jaha hésite à marchander. Il y a d’autres acquéreurs sur l’affaire et donc le capitaine ne lâchera rien.
« D’accord
Mais tu me fais le titre à quatre-vingt dix mille pour que je puisse…
- C’est bon j’ai compris.»
Le capitaine prend dans une boîte la liste des rouleaux et la met sur la table.
Il attrape une boîte à calames et un encrier et porte au bas du document la formule habituelle.

« Sous le regard d’Allah tout puissant et miséricordieux
‘’sont vendus ce jour (suit la date) à (suit l’heure) les biens portés sur le présent document qui deviennent la propriété de (suivent le nom et l’adresse de Jaha)
Cette vente est conclue pour la somme de quatre vingt dix mille maravédis que j’atteste, moi (suit le nom du capitaine), capitaine et propriétaire de la felouque Amira, avoir reçu comptant en ce même moment dans la cabine de mon navire. »
Suit la signature du capitaine.
Jaha compte les soixante et dix mille maravédis et récupère le document attestant qu’il est bien propriétaire des rouleaux de tissu.
Il quitte le navire et repart sur le quai vers les rouleaux dont il s’est rendu propriétaire grâce à l’argent de Selim.
Il lui reste à mettre en place la deuxième partie de son plan :
Faire savoir aux grossistes de la ville qu’il est devenu le légitime propriétaire du tissu.
Il est convaincu qu’il pourra faire un bon profit en leur revendant les rouleaux.
Sachant que celui qui les achètera en fera un encore plus grand en les revendant à l’intendance du beylicat.
Il va se présenter aux gardes qui surveillent le port et leur montre ce qui est devenu son titre de propriété.
L’un des gardes l’accompagne avec un pot de peinture blanche et un pinceau.
Il écrit le nom de Jaha en grosses lettres sur la toile goudronnée et encaisse la taxe d’entrepôt.
Jaha sort sa bourse personnelle et se montre généreux avec le garde qui le remercie et l’assure que ses biens ne risquent rien sous sa surveillance.
Il repart en direction de la ville.
Sur la place principale il y a un café qui est fréquenté par tout ce que la ville compte de commerçants.
Jaha le connait bien et ce n’est pas la première fois qu’il y vient.
Il s’installe et commande un thé et des loukoums. Il est deux heures de l’après-midi et il n’a rien mangé depuis la veille.
Il sait que des employés des commerçants vont et viennent entre les tables , tendant l’oreille aux discussions et essayant de lire les documents qui sont éventuellement posés sur celles-ci.
Jaha sort son titre de propriété et le pose devant lui.
Il appelle ensuite un garçon et lui demande à voix haute où se trouvent les bureaux de l’intendance du beylicat. Pendant que celui-ci lui répond Jaha dit comme pour expliquer sa demande :
« J’ai des rouleaux de tissu que je vais leur proposer »
Le garçon le regarde et lui dit :
« Vous allez vendre du tissu à l’intendance du beylicat ?
-Oui, c’est mon intention.
Je vais aller les voir tout à l’heure. »
Le garçon ne dit rien et s’en va.
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Il n’attend pas plus d’un quart d’heure.
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Dernière édition par william1941 le Mer 16 Fév 2022 - 15:17, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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william1941- Poète, barde, troubadour...
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