DAVIDOFF- Royalty

Or Pâle a écrit:Au passage, pour le tabac froid, je ne vois qu'un truc efficace : Du benjoin dans de l’alcool à 90 degrés, mélangé sur un support de papier buvard dont la création date de 1885. Tada !

Ben moi je vois une autre solution encore plus efficace : éviter les mélanges anglais à l'intérieur... ^^

Connaissant le Danish et le Blue mixture de chez Davidoff, deux aros légers au tabac de qualité, je serais bien tenté par le Royalty, mais le coté viril chez un anglais est loin de faire vibrer mes papilles, du coup je vais opter pour un blend plus timide je crois.

Drak Poy a écrit:Connaissant le Danish et le Blue mixture de chez Davidoff, deux aros légers au tabac de qualité, je serais bien tenté par le Royalty, mais le coté viril chez un anglais est loin de faire vibrer mes papilles, du coup je vais opter pour un blend plus timide je crois.

Toute subjectivité mise de côté, je pense que cet excès de poils dans le test de Tabadoc doit beaucoup à la sécheresse du tabac.

Munch a écrit:

Drak Poy a écrit:Connaissant le Danish et le Blue mixture de chez Davidoff, deux aros légers au tabac de qualité, je serais bien tenté par le Royalty, mais le coté viril chez un anglais est loin de faire vibrer mes papilles, du coup je vais opter pour un blend plus timide je crois.

Toute subjectivité mise de côté, je pense que cet excès de poils dans le test de Tabadoc doit beaucoup à la sécheresse du tabac.

Je suis loin d'être expert comme toi mon cher Münch, mais tu remarqueras que j'ai émis également cette hypothèse, car je suis quand même assez surpris des discordances entre mon approche et les avis généraux sur ce tabac, et d'ailleurs plus généralement sur mon approche habituelle des mélanges anglais.

Tabadoc a écrit:

Munch a écrit:

Drak Poy a écrit:Connaissant le Danish et le Blue mixture de chez Davidoff, deux aros légers au tabac de qualité, je serais bien tenté par le Royalty, mais le coté viril chez un anglais est loin de faire vibrer mes papilles, du coup je vais opter pour un blend plus timide je crois.

Toute subjectivité mise de côté, je pense que cet excès de poils dans le test de Tabadoc doit beaucoup à la sécheresse du tabac.

Je suis loin d'être expert comme toi mon cher Münch, mais tu remarqueras que j'ai émis également cette hypothèse, car je suis quand même assez surpris des discordances entre mon approche et les avis généraux sur ce tabac, et d'ailleurs plus généralement sur mon approche habituelle des mélanges anglais.

Voui j'avais bien noté, d'où ma redondance forcée d'information.

Ceci dit je ne suis pas expert des anglais, mais plutôt expert en ce qui concerne mon avis sur les anglais que je connais, ce qui est redoutablement différent.

D'ailleurs je défends le Royalty mais je ne l'aime pas. C'est l'un de mes côtés "pénible".

(Ah oui, et aussi : je veux bien du Munch sans tréma / Umlaut, par pitié, j'ai essayé mais je ne suis pas du tout fan du peintre - un peu comme les Dunhill d'ailleurs).

Bien noté cher Munch (je t'avais d'ailleurs posé la question concernant le peintre à ton arrivée; j'aurais dû m'en rappeler !).

Ça prête à confuse mais, toute modestie rangée au placard, je ne suis pas du genre à oublier un Umlaut.

Ben quoi, je suis sûr qu'il y en a d'autres ici qui ont fait allemand première langue.

Munch a écrit:
Ça prête à confuse mais, toute modestie rangée au placard, je ne suis pas du genre à oublier un Umlaut.

Ben quoi, je suis sûr qu'il y en a d'autres ici qui ont fait allemand première langue.

Et moi non plus, même si j'ai fait allemand en 2ème langue !

Le clan très sélect des germanistes ou presque est en marche...

Pour revenir au sujet, je l'ai déjà dit mais ce Royalty est une sacrée référence pour moi. Tout ce que j'ai pu goûter dans le monde des tabacs anglais se retrouve, dans une certaine mesure, quelque part dans ce tabac très complet.

Je n'y retournerai pas, pour rien au monde, car je préfère les tabacs moins équilibrés, à forte personnalité ; mais, conditionné par l'excellente éducation avec de vais morceaux de racines judéo-chrétiennes fournis par mes géniteurs, je me dois d'être honnête de temps en temps, et donc d'affirmer avec force que ce tabac est sacrément bien foutu.

Je suis les avis de notre amis Munch depuis un sacré bout de temps et sur un autre forum avant celui-ci d'ailleurs, c'est vrai que ton avis est très "tranché" si je puis dire, cependant pour ce qui est des saveurs je tombe souvent dans les mêmes impression que toi !

Celui-ci je ne l'ai pas encore goûté, j'ai enfin un échantillon, cependant il est sagement dans mon humidor histoire de ne pas être trop trop sec, à voir donc ce qu'il va donner !

Je fume toujours 2 boîtes de tabacs en même temps. Je suis en ce moment-même en alternance entre le Dunhill 965 et ce Davidoff Royalty. Et bien je dois dire que j'ai une préférence pour ce dernier. Je le trouve moins fort et donc plus adapté pour un moment de simple détente. Si je devais faire un parallèle, je dirais que le 965 serait du café et le Royalty serait du thé...

Trop de spécialistes des mélanges anglais semblent apprécier ce Royalty pour que je ne le goûte pas un jour alors.

D'accord avec tout ce qui a été dit sur les goûts de ce tabac, très "équilibré", doux-nuageux, foin réglisse légèrement fumé.

Mais en ce qui me concerne, je suis d'accord aussi avec Munch : c'est un bon tabac... que j'évite.

Comme on disait, en sociologie politique, dans les années 60, que certains partis étaient des "catch all parties" (des partis "attrape - tout" -, dont le programme, obligatoirement centriste, est chargé de plaire au maximum de gens), le Royalty est ... un Catch all Tobacco. Il est très bien... dans le "moyen" (un peu de latakia mais pas trop; un peu d'oriental mais pas trop; du Virginia mais... le tout très doux, etc.).

Bref, tu prends du Bordeaux, tu rajoutes du Bourgogne, un peu de Saumur pour la fraîcheur, et un peu de Merlot pour adoucir, tu chiades bien les équilibres, et tu obtiens un très bon vin... moyen. Sans âme ni génie aucun.
Idem pour les blends dans les whisky écossais. C'est la plupart du temps rond, équilibré, doux et moyen.
Mais je préfère, moi, les single malts.
Et en matière de Davidoff, je préfère de loin l'English mixture. Sans pour autant en faire ma tasse de thé favorite.

Au demeurant, et à y bien réfléchir, j'ai des doutes, aussi, sur l'approche qui consiste à dire : "pour savoir si tu aimes le tabac "anglais", mais pas trop fort, commences par le...".

C'est un peu comme si on disait à un amateur de Bourgogne, pour le convaincre d'aimer également les Bordeaux, de commencer par un Côte de bourg jeune, ou un Lussac St Emilion léger ("tu verras, c'est pas trop fort..."); au lieu de lui conseiller de tester d'emblée un grand Pauillac, ou un beau Margaux.

Même si je l'ai tentée dans un post il y a peu... au fond, je ne suis pas sûr que ce soit la bonne méthode pour attirer les foules vers les merveilles des british tobaccos.

Je vais donc tenter, à l'inverse, la radicalité...

Pour ceux qui veulent savoir ce qu'est un excellent tabac anglais, pas terriblement "fort", et superbe... (même si chacun a ses goûts, ses préférences, même si ... etc.) ; il y en a au moins un sur lequel tout le monde s'accorde ici, je crois :


Ca, c'est du Margaux de grande classe, nul ne le conteste.
Et du coup, si tu goûtes ce mélange et  que vraiment tu ne l'aimes pas.... c'est que tu n'aimes pas les tabacs anglais (c'est triste, c'est regrettable, c'est déplorable... mais avouons-le : tu as le droit  ).

PS. C'est comme les gens qui ne fument pas d'Anglais, car leur compagne (ou leur compagnon...) ne le supporte pas. Il faut être radical. Il n'y a pas de remède à cela, inutile de chercher d'alternative, de rêver d'une tabac anglais qui soit excellent, mais ne sente pas l'anglais.
Il n'y a pas de "moyenne".
Un excellent tabac anglais sent le tabac anglais.
Et il n'y a qu'une seule solution, donc : changer de compagne - ou de compagnon (et vite).

Comme me disait un copain qui avait pratiqué ce choix simple, et venait de se séparer d'une charmante, que je trouvais pour ma part un peu mijaurée, et surtout qui se révélait - entre autres - incapable de saisir les subtiles room notes du latakia - ses brumes, son parfum de feu de bois acre et fort croisé à ses orientalismes enivrants et doux, son odeur d'encens et de tourbe, bref sa fragrance unique et puissante : "une femme qui n'aime pas, voire ne supporte pas, ce que vous aimez et ce que vous sentez, ne vous aime pas."

Alors Mareste, permets moi de ne pas être tout à fait en accord sur l'ensemble de ton post, même si je te rejoins sur certains points.
La radicalité n'est pas forcément ma tasse de thé... je vais cependant suivre ton conseil puisqu'il vient d'un amoureux et spécialiste du latakia. Prochainement je m'efforcerai de tester ce fameux Artisan's blend de chez Ashton, (en espérant qu'il ne possède pas les flagrances de goudron du Nightcap que j'ai pu sentir récemment).
Néanmoins, à supposer que je découvre grâce à lui l'ivresse du mélange anglais, une chose demeure, je n'imposerai pas ce supposé régal à ma femme adorée que je côtoie depuis 28 ans, car elle ne supporte pas le latakia. (Et pourtant crois moi qu'elle apprécie l'odeur d'un bon feu de bois et le thé fumé.) Cela ne s'appelle pas un manque d'amour mais un respect de l'autre.  

Pas d'accord Mareste, pour découvrir une sorte de tabac que ce soit un anglais, un aro ou un brun faut y aller doucement, tu mets pas une formule1 dans les mains d'un conducteur débutant.

Pour le vin: pareil si t'as pas le palais aiguisé quel intérêt de boire un grand cru ?

Après chacun fait ce qu'il veut.

Je me doutais que ces jugements ... un peu tranchés ... concernant notamment le choix entre Madame et le Latakia, pourraient éventuellement susciter quelques désaccords... 


Soit, j'avoue que c'est un point de vue un peu radical !


Alors, ok, Drak Poy, gardes ta très belle avec toi, chéris là longtemps - et que ce soit réciproque (1) (2) (3)


(1) Mais oui, essaye l'Artisan's blend : il vaut vraiment le détour, et tous les britishophiles sont - pour une fois - d'accord sur ce point. En plus, comme le Night Cap, mais en plus léger, il contient du perique, autre tabac - culte).

(2) Drak : tu dis vivre avec ta très adorée depuis 28 ans ? Belle longévité. Chapeau. Je n'aligne que 22 ans de mariage, et déjà  j'ai l'impression de battre un record, dans le monde d'aujourd'hui (mais bon, la mienne adore le latakia, et même le fume parfois : c'est plus facile)...

(3) Drak : soudain, je calcule... Ton profil affiche 46 ans; et vous vous êtes mariés il y a 28 ans. Donc à 18 ans ? Waouh. C'est jeune ! Je comprends qu'à l'époque, tu n'aies pas mis la tolérance au Latakia comme une des condition de la noce 

Brunaros a écrit:Pas d'accord Mareste, pour découvrir une sorte de tabac que ce soit un anglais, un aro ou un brun faut y aller doucement, tu mets pas une formule1 dans les mains d'un conducteur débutant.

Pour le vin: pareil si t'as pas le palais aiguisé quel intérêt de boire un grand cru ?

Après chacun fait ce qu'il veut.

Tiens, avec ton raisonnement, j'aurais pu réviser le repas de Noël, Brunaros, et servir du pâté Olida à mes fils...
Mais je crois que, comme le reste, le palais s'éduque jeune alors non. Ils resteront au foie gras. Et puis ceux sont des enfants du sud-ouest au pire ils feront comme Geluck pour le savourer !

Je suis un peu du même avis qu'Or Pale , pas la peine d'y aller crescendo pour gouter et apprécier de bonne choses , étant issu d'une famille de bon vivants , on a pas attendu ma majorité pour me servir des grands crus et fumer des barrots de chaise de haute qualité lors des repas de famille.

Pour la room note , on en a déjà causer concernant les anglais , on aime ou on aime pas. Ce tabac est vraiment particulier. Ma compagne n'aime pas trop non plus donc je fais en sorte de ne pas trop la déranger quand j'en fume.

Mareste a écrit:

(3) Drak : soudain, je calcule... Ton profil affiche 46 ans; et vous vous êtes mariés il y a 28 ans. Donc à 18 ans ? Waouh. C'est jeune ! Je comprends qu'à l'époque, tu n'aies pas mis la tolérance au Latakia comme une des condition de la noce 

En fait nous sommes rencontré il y 28 ans, et mariés 7 ans plus tard. Tu me précèdes donc d'une année mon cher Mareste en terme de longévité avec tes 22 saisons latakienne ^^.

Or Pâle a écrit:

Brunaros a écrit:Pas d'accord Mareste, pour découvrir une sorte de tabac que ce soit un anglais, un aro ou un brun faut y aller doucement, tu mets pas une formule1 dans les mains d'un conducteur débutant.

Pour le vin: pareil si t'as pas le palais aiguisé quel intérêt de boire un grand cru ?

Après chacun fait ce qu'il veut.

Tiens, avec ton raisonnement, j'aurais pu réviser le repas de Noël, Brunaros, et servir du pâté Olida à mes fils...
Mais je crois que, comme le reste, le palais s'éduque jeune alors non.

J'ai fait l'essai de la méthode radicale dans un tout autre domaine il y a quelques années avec un ami motivé pour se lancer dans la force. Sa première séance avec moi a été extrêmement rude et longue car son égo ne voulait en aucun cas se mettre un peu en arrière par rapport à l'intensité de l'entraînement d'un athlète confirmé et le bougre était plutôt doué. Comme un idiot à l'époque, au lieu de le freiner dans ses ardeurs, je l'ai laissé forcer comme un fou.
Il a mis trois jours pour pouvoir remarcher, et n'est jamais revenu.
J'ai compris ce jour -là les limites du radical.

Son ego aussi a dû être calmé

Drak Poy a écrit:

Or Pâle a écrit:

Brunaros a écrit:Pas d'accord Mareste, pour découvrir une sorte de tabac que ce soit un anglais, un aro ou un brun faut y aller doucement, tu mets pas une formule1 dans les mains d'un conducteur débutant.

Pour le vin: pareil si t'as pas le palais aiguisé quel intérêt de boire un grand cru ?

Après chacun fait ce qu'il veut.

Tiens, avec ton raisonnement, j'aurais pu réviser le repas de Noël, Brunaros, et servir du pâté Olida à mes fils...
Mais je crois que, comme le reste, le palais s'éduque jeune alors non.

J'ai fait l'essai de la méthode radicale dans un tout autre domaine il y a quelques années avec un ami motivé pour se lancer dans la force. Sa première séance avec moi a été extrêmement rude et longue car son égo ne voulait en aucun cas se mettre un peu en arrière par rapport à l'intensité de l'entraînement d'un athlète confirmé et le bougre était plutôt doué. Comme un idiot à l'époque, au lieu de le freiner dans ses ardeurs, je l'ai laissé forcer comme un fou.
Il a mis trois jours pour pouvoir remarcher, et n'est jamais revenu.
J'ai compris ce jour -là les limites du radical.

Mais ça n'a rien à voir, la radicalité dont parle Mareste (que je rejoins à 100%) est qualitative.

L'histoire de ton ami revient à proposer à un jeune fumeur d'attaquer au Black XX : surdose de nicotine assurée avec le malaise ad hoc.
 

C'est sûr, une bombe à nicotine, ce n'est guère pour les débutants. ^^
Je ne connais et n'apprécie pas encore assez le latakia pour que mon avis soit à prendre en compte par les experts, puisque je suis fan des aros haut de gamme, mais ce dont je suis certain, c'est que si mon premier mélange anglais avait senti à l'ouverture de la boite le goudron comme le Nightcap par exemple je n'aurai jamais pris la peine de bourrer ma pipe...
Donc à priori je crois que nous sommes d'accord sur le fait que l'on peu débuter avec le meilleur d'une catégorie à la condition que ce mélange ne soit pas extrême dans ses exhalaisons.
Ce que je ne sais pas par contre : est-ce que la teneur en latakia conditionne le taux de nicotine, ou si ce n'est le cas, cela voudrait-il dire que l'on puisse avoir un tabac peut chargé mais à l'odeur très forte ?
De toute façon je semble prendre le chemin de notre ami Norsum... même si je ne suis pas contre une petite pipée ( de bon ) anglais et de brun de temps en temps.

Drak Poy a écrit:
Ce que je ne sais pas par contre : est-ce que la teneur en latakia conditionne le taux de nicotine, ou si ce n'est le cas, cela voudrait-il dire que l'on puisse avoir un tabac peu chargé mais à l'odeur très forte ?

Absolument, et même je vais plus loin : j'ai toujours trouvé les aromatiques beaucoup plus chargés que les latakiés.

Hey ouais, le latakia c'est pour les chochottes en fait.

Intuitivement je m'en doutais un peu.. merci pour l'info Munch.