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Mon grand-père disait
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Mon grand-père disait
Mon grand-père disait "On a tous peur de mourir mais à la guerre c'est pas pareil: Tu as peur d'être tué"
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Date d'inscription : 03/04/2020
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Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Mon grand-père disait
william1941 a écrit:Mon grand-père disait "On a tous peur de mourir mais à la guerre c'est pas pareil: Tu as peur d'être tué"
Et pour beaucoup, la peur de tuer
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
- Messages : 5563
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Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Re: Mon grand-père disait
A mon avis le peuple est pacifiste la guerre est souvent voulue par ceux qui ne la vivront pas (écouter la butte rouge de Bruant par exemple)
soababa- Nouvelle tête
- Messages : 101
Date d'inscription : 17/01/2024
Re: Mon grand-père disait
soababa a écrit:A mon avis le peuple est pacifiste la guerre est souvent voulue par ceux qui ne la vivront pas (écouter la butte rouge de Bruant par exemple)
Oui et non, si les allemands n'était pas belliqueux, il n'y aurais peut être pas eu de 1er et de 2e guerre mondiale. Et je parle bien du peuple, car, depuis que la guerre est devenu la guerre des nations (depuis la révolution française), c'est le pékin moyen qui vas se battre, et si il ne veux pas, hormis dans une dictature comme chez les rouges, il ne se battra pas. Je parle de guerres énorme, à échelle internationale, celles où tout une nation tourne ses efforts vers la guerre.
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Norfing- Habitant récent
- Messages : 184
Date d'inscription : 25/12/2019
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Localisation : Assignan (Ouest de l'Hérault)
Re: Mon grand-père disait
Je crois que Nino Ferrer avait raison
Ecoutez ça chanson jusqu'à la fin. C'est terrible, mais hélas, vrai.
Et Hollywood l'a bien compris: Chaque nouvelle guerre apporte son lot de nouveaux films.
Quand le temps à fait son œuvre, les guerres basculent dans l'histoire. Quel jeune de 20 ans regarde encore Gallipoli, Les sentiers de la gloire, La grande illusion, l'armée des ombres, nuit et brouillard ou même Le Jour le Plus Long.ou Un long dimanche de fiançailles (ne parlons pas de lire le livre...)
Ecoutez ça chanson jusqu'à la fin. C'est terrible, mais hélas, vrai.
Et Hollywood l'a bien compris: Chaque nouvelle guerre apporte son lot de nouveaux films.
Quand le temps à fait son œuvre, les guerres basculent dans l'histoire. Quel jeune de 20 ans regarde encore Gallipoli, Les sentiers de la gloire, La grande illusion, l'armée des ombres, nuit et brouillard ou même Le Jour le Plus Long.ou Un long dimanche de fiançailles (ne parlons pas de lire le livre...)
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 5785
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Mon grand-père disait
Un film qui résume l absurdité de la guerre "Tommy got his gun" après l avoir vu qui serait assez con pour penser encore à massacrer son voisin.
soababa- Nouvelle tête
- Messages : 101
Date d'inscription : 17/01/2024
Re: Mon grand-père disait
Soababasoababa a écrit:Un film qui résume l absurdité de la guerre "Tommy got his gun" après l avoir vu qui serait assez con pour penser encore à massacrer son voisin.
Navré Soababa, mais au moins les 2/3 de l'humanité... pour rester modéré
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 5785
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Mon grand-père disait
Un poète italien Trilussa, a composé une poésie Ninna nanna....
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La Berceuse de la guerre
Dodo, endors-toi
Si tu dors, tu ne verras pas
Tant d’infamies et tant de problèmes
Qui arrivent dans le monde
Entre les épées et les fusils
Des peuples civilisés
Des gens qui s'égorgent
Pour un fou qui commande
Qui s'égorgent et qui se tuent
Au bénéfice de la race
Et au profit d’une foi
Pour un Dieu qu'on ne voit pas
Mais qui sert de refuge
Au souverain boucher !
Car ce nid de tueurs
Qui nous ensanglante la terre
Sait très bien que la guerre
C’est un gros paquet d'argent
Qui prépare les ressources
Pour les voleurs des Bourses
Fais dodo, mon biquet
Tant que dure cette boucherie
Fais dodo, car demain
Nous reverrons les souverains
Échanger les compliments
Bons amis comme avant
Ils sont cousins et entre parents
On ne fait pas de manières
Ils redeviendront plus amicaux
Dans leurs rapports personnels
Et réunis entre eux
Sans l’ombre d’un remords
Ils vont nous faire un beau discours
Sur la paix et sur le travail
Pour ce peuple de couillons
Épargné par le canon !
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La Berceuse de la guerre
Dodo, endors-toi
Si tu dors, tu ne verras pas
Tant d’infamies et tant de problèmes
Qui arrivent dans le monde
Entre les épées et les fusils
Des peuples civilisés
Des gens qui s'égorgent
Pour un fou qui commande
Qui s'égorgent et qui se tuent
Au bénéfice de la race
Et au profit d’une foi
Pour un Dieu qu'on ne voit pas
Mais qui sert de refuge
Au souverain boucher !
Car ce nid de tueurs
Qui nous ensanglante la terre
Sait très bien que la guerre
C’est un gros paquet d'argent
Qui prépare les ressources
Pour les voleurs des Bourses
Fais dodo, mon biquet
Tant que dure cette boucherie
Fais dodo, car demain
Nous reverrons les souverains
Échanger les compliments
Bons amis comme avant
Ils sont cousins et entre parents
On ne fait pas de manières
Ils redeviendront plus amicaux
Dans leurs rapports personnels
Et réunis entre eux
Sans l’ombre d’un remords
Ils vont nous faire un beau discours
Sur la paix et sur le travail
Pour ce peuple de couillons
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Re: Mon grand-père disait
"Le vice fomente la guerre, la vertu combat" (Vauvenargues)
Ce qui est certain, c'est qu'on n'a jamais vu quiconque occire son prochain en fumant sa pipe.
Ce qui est certain, c'est qu'on n'a jamais vu quiconque occire son prochain en fumant sa pipe.
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"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Re: Mon grand-père disait
Comme c'est vrai...natalefr a écrit:Un poète italien Trilussa, a composé une poésie Ninna nanna....
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La Berceuse de la guerre
Dodo, endors-toi
Si tu dors, tu ne verras pas
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Des peuples civilisés
Des gens qui s'égorgent
Pour un fou qui commande
Qui s'égorgent et qui se tuent
Au bénéfice de la race
Et au profit d’une foi
Pour un Dieu qu'on ne voit pas
Mais qui sert de refuge
Au souverain boucher !
Car ce nid de tueurs
Qui nous ensanglante la terre
Sait très bien que la guerre
C’est un gros paquet d'argent
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Pour les voleurs des Bourses
Fais dodo, mon biquet
Tant que dure cette boucherie
Fais dodo, car demain
Nous reverrons les souverains
Échanger les compliments
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Ils sont cousins et entre parents
On ne fait pas de manières
Ils redeviendront plus amicaux
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Merci Natale pour ce partage.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 5785
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Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Mon grand-père disait
Jaufré Cantolys a écrit:"Le vice fomente la guerre, la vertu combat" (Vauvenargues)
Ce qui est certain, c'est qu'on n'a jamais vu quiconque occire son prochain en fumant sa pipe.
Staline peut etre ? Faut bien une exception ...
Re: Mon grand-père disait
Hélas Jaufré, en fait, Vauvenargues a écrit cette chose terrible:Jaufré Cantolys a écrit:"Le vice fomente la guerre, la vertu combat" (Vauvenargues)
Ce qui est certain, c'est qu'on n'a jamais vu quiconque occire son prochain en fumant sa pipe.
"Le vice fomente la guerre; la vertu combat: s'il n'y avait aucune vertu, nous aurions pour toujours la paix."
Chacun devrait avoir lu Réflexions et Maximes à défaut de ses autres écrits.
Pour la deuxième partie, je veux bien t'accorder le bénéfice du doute malgré l'existence de Staline et l'incertitude ui peut planer sur le fait que quelques poilus n'aient pas gardé leur pipe au bec tout en tirant sur les boches.
L'être le plus débonnaire peut être pris dans un piège terrible: l'armée en guerre. A la guerre, la première victime du premier coup de fusil ou de canon c'est la morale, la deuxième c'est la liberté du combattant. Au combat on ne pense pas: on se bat et ça consiste essentiellement à tuer celui d'en face.
Et des deux côtés on fait appel à Dieu pour bénir les armes. Aujourd'hui encore en Russie ET en Ukraine.
Ici où là, il y a toujours une ou plusieurs guerre sur cette fichue boule dont l'homme se croit propriétaire et qu'il prétend régenter. Alors qu'il n'en est un tout petit colocataire et que son pied à terre n'est qu'une boule de feu qui gargouille sous ses pieds. Mais si l'on compare aussi les tailles, je ne suis pas sûr que les hommes aient plus de mémoire que les poissons rouges. Alors ils recommencent sans cesse comme Sisyphe à remonter la pierre de leur vanité.
Bien.
Jaufré, tu m'énerves. Tu m'obliges chaque fois à réfléchir car je ne prends jamais ce que tu écris à la légère...
Bon
Je vais devoir choisir une pipe et du tabac. Celle-là est comme la chandelle de du copain de Pierrot.
Heureusement j'ai du feu et du tabac.
Bonne journée à tous
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Mon grand-père disait
william1941 a écrit:Jaufré Cantolys a écrit:Ce qui est certain, c'est qu'on n'a jamais vu quiconque occire son prochain en fumant sa pipe.
Pour la deuxième partie, je veux bien t'accorder le bénéfice du doute malgré l'existence de Staline et l'incertitude qui peut planer sur le fait que quelques poilus n'aient pas gardé leur pipe au bec tout en tirant sur les boches.
Tu oublies le principal, William, il me semble bien que le roi Arthur fumait la pipe, et si Jaufré veut bien
se donner la peine de faire quelques recherches dans les anciennes chroniques traitant de ces temps
reculés, il pourrait bien nous en rapporter la preuve. Cela dit, fumait-il la pipe l'épée à la main ou
autour de la table ronde, je ne saurais l'affirmer...
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Sesomiris- Tête connue
- Messages : 1144
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Re: Mon grand-père disait
Lefty a écrit:Jaufré Cantolys a écrit:"Le vice fomente la guerre, la vertu combat" (Vauvenargues)
Ce qui est certain, c'est qu'on n'a jamais vu quiconque occire son prochain en fumant sa pipe.
Staline peut etre ? Faut bien une exception ...
J'avais évidemment pensé à cette objection. Mais je me suis dit que Staline ne tuait pas lui même, il déléguant cette tâche à d'autres. Il disait: "Un mort c'est un mort; un million de mort c'est une statistique". Je pense que s'il avait dû tuer lui même, il aurait enlevé sa pipe.
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"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Re: Mon grand-père disait
william1941 a écrit:Hélas Jaufré, en fait, Vauvenargues a écrit cette chose terrible:
"Le vice fomente la guerre; la vertu combat: s'il n'y avait aucune vertu, nous aurions pour toujours la paix."
Chacun devrait avoir lu Réflexions et Maximes à défaut de ses autres écrits.
N'avait-il pas raison? Eliminez la vertu, vous éliminez le courage. Sans courage, point de combattant. Et sans combattant, point de guerre. Certes l'approche est cynique: qui ne préférerait, pour éliminer la guerre, supprimer le vice plutôt que la vertu? Mais telle était la règle des moralistes du XVIIIe siècle: point de style sans paradoxe.
Tu objecteras (toi qui as fait la guerre) que pour faire la guerre, il n'est nul de besoin de courage. Il suffit de suivre le mouvement. C'est sans doute vrai des guerres d'aujourd'hui. Mais peut-être faut-il accorder au Marquis de Vauvenargues cette circonstance atténuante, qu'il était un homme du XVIIIe s. Il n'avait pas encore connu les boucheries des guerres napoléoniennes, puis du XXe s. Peut-être à son époque, l'honneur et la bravoure faisaient-ils encore un peu partie des vertus guerrières, comme du temps des chevaliers ou du temps d'Homère...
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"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Re: Mon grand-père disait
Vauvenargues a vécu deux guerres. Il a donc vu les hommes s'entretuer. Il a même vécu la retraite d'un armée défaite.Jaufré Cantolys a écrit:william1941 a écrit:Hélas Jaufré, en fait, Vauvenargues a écrit cette chose terrible:
"Le vice fomente la guerre; la vertu combat: s'il n'y avait aucune vertu, nous aurions pour toujours la paix."
Chacun devrait avoir lu Réflexions et Maximes à défaut de ses autres écrits.
N'avait-il pas raison? Eliminez la vertu, vous éliminez le courage. Sans courage, point de combattant. Et sans combattant, point de guerre. Certes l'approche est cynique: qui ne préférerait, pour éliminer la guerre, supprimer le vice plutôt que la vertu? Mais telle était la règle des moralistes du XVIIIe siècle: point de style sans paradoxe.
Tu objecteras (toi qui as fait la guerre) que pour faire la guerre, il n'est nul de besoin de courage. Il suffit de suivre le mouvement. C'est sans doute vrai des guerres d'aujourd'hui. Mais peut-être faut-il accorder au Marquis de Vauvenargues cette circonstance atténuante, qu'il était un homme du XVIIIe s. Il n'avait pas encore connu les boucheries des guerres napoléoniennes, puis du XXe s. Peut-être à son époque, l'honneur et la bravoure faisaient-ils encore un peu partie des vertus guerrières, comme du temps des chevaliers ou du temps d'Homère...
Qu'il suffise de suivre le mouvement pour faire la guerre ne me parait pas une vision correcte du comportement du soldat. L'armée est un piège où l'on fait cette chose incroyable: obéir sans pouvoir se poser de question car la désobéissance y est durement sanctionnée - surtout au combat . Je ne discuterai pas de la question du courage ne sachant pas vraiment ce que ce mot recouvre exactement. Mais je sais que lorsque tu es sur le terrain la question de savoir si tu es courageux ou lâche ne se pose pas. Tu n'agis pas par courage mais parce que c'est la seule chose à faire sur le moment. Tout ton être à peur, d'être blessé ou tuer. Mais en fait tu n'y penses même pas: Tu as bien autre chose à faire. Tu suis les ordres (on t'a longuement conditionné à ça) par automatisme. L'adrénaline fait le reste. Ce n'est qu'après que tu réalises. Je crois vraiment que le système militaire repose essentiellement sur cela: ça capacité à empêcher les hommes de réfléchir. Il faut avoir du temps à soi pour réfléchir. Et c'est la chose qui manque complètement dans ces situations. Alors les automatisme prennent le relai et tu obéis aux ordres. L'une des meilleures preuves du système est que lorsqu'un chef est mis hors de combat, les hommes ne savent plus trop quoi faire puisqu'il n'y a personne pour le leur gueuler. Je crois qu'être lâche ou courageux ne peut concerner que des situations individuelles où l'on doit décider seul et dans l'instant. Je n'ai jamais été dans cette situation. je ne sais donc pas quel serait mon comportement.
Nous voilà loin de nos bouffardes. La mienne à décidé de ma laisser à mes affaires. Je ne peux pas lui en vouloir.
Je vais donc la vider et la nettoyer puis j'irai me reposer (dormir, c'est essayer la mort a écrit V. Hugo - j'espère avoir l'occasion de faire encore un bon nombre d'essais avant le test final).
Bonne nuit aux couche-tard et bonjour aux lève-tôt
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Re: Mon grand-père disait
Pour continuer dans cette veine joyeuse qu'est la guerre et la mort, ça me fait penser à cette anecdote, sans doute apocryphe, selon laquelle la superstition de ne pas allumer trois cibiches (ou trois bouffardes) à la même allumette nous viendrait de la guerre des tranchées.
Ca donnait le temps au tireur adverse d'ajuster son tir et de faire passer le goût du scaferlati au troisième fumeur...
Ca donnait le temps au tireur adverse d'ajuster son tir et de faire passer le goût du scaferlati au troisième fumeur...
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Monsieur De Mesmaeker- La bande des joyeux loufoques
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Re: Mon grand-père disait
Moi ce serait plutôt l'inverse: je suis du genre à griller 3 allumettes pour une seule bouffarde. Je pense qu' hélas dans une tranchée, le résultat serait le même...
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"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Re: Mon grand-père disait
Monsieur De Mesmaeker a écrit:Pour continuer dans cette veine joyeuse qu'est la guerre et la mort, ça me fait penser à cette anecdote, sans doute apocryphe, selon laquelle la superstition de ne pas allumer trois cibiches (ou trois bouffardes) à la même allumette nous viendrait de la guerre des tranchées.
Ca donnait le temps au tireur adverse d'ajuster son tir et de faire passer le goût du scaferlati au troisième fumeur...
Cela m'étonnerait. Le principe même de la tranchée, c'est que dedans, on à l'abri des tirs direct de l'adversaire. Après, peut-être qu'il avais des audacieux ( et sévèrement burné) pour aller fumer une Bouffarde en compagnie et à découvert sur le parapet, histoire de vérifier cette théorie. Quand on côtoie la mort, comme eux l'on côtoyer, on ne la craint plus, on lutte contre, mais on l'accepte.
Norfing- Habitant récent
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Re: Mon grand-père disait
N'ayant pas eu l'expérience des tranchées je ne saurais dire si c'est vrai. Par contre quand on été en sortie de nuit, patrouilles ou postés, celui qui avait le mauvais goût d'allumer un briquet ou une allumette s'exposait à des ennuis sérieux. Personnellement je n'ai jamais vu le cas et la consigne était bien rappelée à tous au départ
Un point lumineux de nuit est un repère non seulement pour un tireur au fusil mais surtout pour une mitrailleuse qui va balayer a priori (c'est à dire sans voir de cible précise)et qui peut du coup faire toucher plusieurs hommes.
Cela arrivait rarement aussi car ce faisant la mitrailleuse était localisée et devait se déplacer rapidement car les obus de mortier commençait à pleuvoir sur son secteur.
Un point lumineux de nuit est un repère non seulement pour un tireur au fusil mais surtout pour une mitrailleuse qui va balayer a priori (c'est à dire sans voir de cible précise)et qui peut du coup faire toucher plusieurs hommes.
Cela arrivait rarement aussi car ce faisant la mitrailleuse était localisée et devait se déplacer rapidement car les obus de mortier commençait à pleuvoir sur son secteur.
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Re: Mon grand-père disait
Norfing a écrit:
Cela m'étonnerait. Le principe même de la tranchée, c'est que dedans, on à l'abri des tirs direct de l'adversaire. Après, peut-être qu'il avais des audacieux ( et sévèrement burné) pour aller fumer une Bouffarde en compagnie et à découvert sur le parapet, histoire de vérifier cette théorie. Quand on côtoie la mort, comme eux l'on côtoyer, on ne la craint plus, on lutte contre, mais on l'accepte.
Oui, j'exprime moi aussi les plus extrêmes réserves sur l'authenticité de cette anecdote, mais la légende a la vie dure et celle ci est racontée un peu partout.
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Monsieur De Mesmaeker- La bande des joyeux loufoques
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Re: Mon grand-père disait
Comme celle de l'allemand qui crie:" Jean !" pour faire sortir un français, et là un mariolle répond:
"Ouai, c'est toi Hanz ? " l'allemand crie "Ya ! " en se levant et Pan !!
"Ouai, c'est toi Hanz ? " l'allemand crie "Ya ! " en se levant et Pan !!
Daymonts- Tête connue
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Age : 72
Localisation : Ile de Frce
Re: Mon grand-père disait
L’allumette et les trois pipes
Nous étions trois compagnons
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Nous étions trois compagnons
Qui bataillaient sur le front.
Le premier des trois soldats
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Le premier des trois soldats
Alluma sa pipe en bois.
Un obus passait pas là,
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Un obus passait pas là,
Qui épargna son tabac.
Le gars fila son brandon
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Le gars fila son brandon
A son copain de sillon.
Le copain prit sa bouffarde
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Ce dernier prit sa bouffarde
L’alluma à la hussarde.
Un second obus tomba
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Un second obus tomba
Qui lui tassa son tabac.
L’allumette vint aux mains
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
L’allumette vint aux mains
Du troisième fantassin
Il entreprit d’allumer
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Il entreprit d’allumer
Lui aussi son calumet.
Un troisième obus tomba
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Un troisième obus tomba
Qui dispersa son tabac,
Sa tabatière et sa pipe
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Sa tabatière et sa pipe,
Son coeur et toutes ses tripes.
Au front, un tison ne doit
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Au front, un tison ne doit
Jamais servir plus de deux fois.
Nous étions trois compagnons
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Nous étions trois compagnons
Qui bataillaient sur le front.
Le premier des trois soldats
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Le premier des trois soldats
Alluma sa pipe en bois.
Un obus passait pas là,
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Un obus passait pas là,
Qui épargna son tabac.
Le gars fila son brandon
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Le gars fila son brandon
A son copain de sillon.
Le copain prit sa bouffarde
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Ce dernier prit sa bouffarde
L’alluma à la hussarde.
Un second obus tomba
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Un second obus tomba
Qui lui tassa son tabac.
L’allumette vint aux mains
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
L’allumette vint aux mains
Du troisième fantassin
Il entreprit d’allumer
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Il entreprit d’allumer
Lui aussi son calumet.
Un troisième obus tomba
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Un troisième obus tomba
Qui dispersa son tabac,
Sa tabatière et sa pipe
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Sa tabatière et sa pipe,
Son coeur et toutes ses tripes.
Au front, un tison ne doit
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Au front, un tison ne doit
Jamais servir plus de deux fois.
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Re: Mon grand-père disait
Jaufré Cantolys a écrit:L’allumette et les trois pipes
Nous étions trois compagnons
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Nous étions trois compagnons
Qui bataillaient sur le front.
Le premier des trois soldats
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Le premier des trois soldats
Alluma sa pipe en bois.
Un obus passait pas là,
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Un obus passait pas là,
Qui épargna son tabac.
Le gars fila son brandon
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Le gars fila son brandon
A son copain de sillon.
Le copain prit sa bouffarde
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Ce dernier prit sa bouffarde
L’alluma à la hussarde.
Un second obus tomba
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Un second obus tomba
Qui lui tassa son tabac.
L’allumette vint aux mains
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
L’allumette vint aux mains
Du troisième fantassin
Il entreprit d’allumer
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Il entreprit d’allumer
Lui aussi son calumet.
Un troisième obus tomba
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Un troisième obus tomba
Qui dispersa son tabac,
Sa tabatière et sa pipe
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Sa tabatière et sa pipe,
Son coeur et toutes ses tripes.
Au front, un tison ne doit
Va-t-en guerr’ comme à la guerre,
Au front, un tison ne doit
Jamais servir plus de deux fois.
stéphane- Notable
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Date d'inscription : 12/02/2022
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