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pipes d'antan
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pipes d'antan
Toute ressemblance avec une chanson de Georges Brassens ne serait ni fortuite ni involontaire.
MES PIPES D’ANTAN
Moi mes pipes d’antan c’étaient des pipelettes ;
La blanche, a tuyau long, ou la noire coquette.
Qui manque de denier, se contente de peu.
C’était me direz-vous, des pipes d’argilières,
De celle qu’on oublie, quand on a fait carrière.
Mon prince, on a les pipes du temps jadis qu’on peut…
Car l’argent a vingt ans conditionne la chose,
La pénurie de revenu à vous s’impose,
Et un paquet de gris est un morceau de roi.
Il n’était pas question de faire sa coquette.
Et parfois pour perlot on eut des cigarettes.
Au printemps Cupidon fume n’importe quoi….
On amenait sa pipe au café le dimanche,
On souriait faraud et c’était dans la manche
On avait du tabac car les filles ont bon cœur
Et pour quelques pincées on faisait tout pour plaire
Fier au bras d’une belle, avec la mine altière,
Tout au fond de sa blague on tâtait son bonheur……
Si la pipe c’est sûr payait guère de mine
Le gaster bien souvent approchait la famine
Il fallait se fier à la bonté des dieux…
Et quand, posée dans l’herbe notre pipelette
On tentait d’accrocher au cœur quelque nymphette
Le tabac dans la blague risquait d’être un vœu pieux…
Au second rendez-vous y’avait parfois personne,
Elle avait fait faux bond la petite amazone,
Mais l’on ne restait pas sans fumer pour autant.
La pipelette commencée avec Suzette,
On finissait de la fumer avec Lisette,
Et l’amour y trouvait lui aussi son content…
C’était me direz-vous des façons cavalières,
Mais le manque d’argent explique la manière,
Pour avoir du perlot on entrait dans le jeu.
Des Manon, des Mimi, des Suzon, des Musette
On ne dédaignait pas le tabac des cousettes,
Au vrai, pour une pipe on était un peu gueux….
MES PIPES D’ANTAN
Moi mes pipes d’antan c’étaient des pipelettes ;
La blanche, a tuyau long, ou la noire coquette.
Qui manque de denier, se contente de peu.
C’était me direz-vous, des pipes d’argilières,
De celle qu’on oublie, quand on a fait carrière.
Mon prince, on a les pipes du temps jadis qu’on peut…
Car l’argent a vingt ans conditionne la chose,
La pénurie de revenu à vous s’impose,
Et un paquet de gris est un morceau de roi.
Il n’était pas question de faire sa coquette.
Et parfois pour perlot on eut des cigarettes.
Au printemps Cupidon fume n’importe quoi….
On amenait sa pipe au café le dimanche,
On souriait faraud et c’était dans la manche
On avait du tabac car les filles ont bon cœur
Et pour quelques pincées on faisait tout pour plaire
Fier au bras d’une belle, avec la mine altière,
Tout au fond de sa blague on tâtait son bonheur……
Si la pipe c’est sûr payait guère de mine
Le gaster bien souvent approchait la famine
Il fallait se fier à la bonté des dieux…
Et quand, posée dans l’herbe notre pipelette
On tentait d’accrocher au cœur quelque nymphette
Le tabac dans la blague risquait d’être un vœu pieux…
Au second rendez-vous y’avait parfois personne,
Elle avait fait faux bond la petite amazone,
Mais l’on ne restait pas sans fumer pour autant.
La pipelette commencée avec Suzette,
On finissait de la fumer avec Lisette,
Et l’amour y trouvait lui aussi son content…
C’était me direz-vous des façons cavalières,
Mais le manque d’argent explique la manière,
Pour avoir du perlot on entrait dans le jeu.
Des Manon, des Mimi, des Suzon, des Musette
On ne dédaignait pas le tabac des cousettes,
Au vrai, pour une pipe on était un peu gueux….
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Date d'inscription : 03/04/2020
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