Pipes de marque et pipes à fumer

Siramy a écrit:Beaucoup savent combien je me suis attaché aux Dunhill. Quarante ans de collecte savante. 200 tuyaux au moins et pourtant aucune ne trouvait vraiment grâce à mes yeux. Elles étaient superbes, mais elles étaient toutes un peu lourdes, un peu légères, un peu grosses, un peu petites. Elles avaient toutes le point blanc, voilà de quoi sauver le fumeur.

La vie m'a conduit à me séparer de beaucoup d'entre elles. C'est le jeu. Du coup je me suis tourné vers des bouffardes plus banales, plus classiques, enfin moins tout et sans point blanc. Pourtant j'y ai trouvé une vraie joie, un délice, il n'y a pas d'autres mots.

J'en arrive à la conclusion suivante, plutôt que porter intérêt au point blanc, à la marque, il faut rechercher de vieilles bruyères, bien sèches. Elles vous raviront.

Votre expérience m'intéresse, mais je me régale avec une pipe sans marque née d'un vieux plateau.

La Fripaille a écrit:Et oui voilà pourquoi, j'ai fais le choix depuis quelques temps de m'équiper auprès des pipiers du forum, Bruno Nuttens, François Dal et Pierre Morel, je prends beaucoup de plaisir dans leurs pipes, qu'ils les aient fabriquées ou que ce soit des estates. 

little smoke a écrit:

Ce n'est pas le point qui fait la pipe, c'est le bois, son âge, le soin apporté à son séchage et la qualité du travail exécuté dessus. Ensuite, il y a le fumeur qui comme le bois est lui aussi vivant, avec ses humeurs, ses gestes adroits ou moins adroits, sa patience ou son impatience, cela dépend des jours... Lorsque l'alchimie est vraiment là, c'est l'harmonie et parfois l'extase totale !

Bonnes volutes à toi cher ami !

Siramy a écrit:

little smoke a écrit:

Ce n'est pas le point qui fait la pipe, c'est le bois, son âge, le soin apporté à son séchage et la qualité du travail exécuté dessus. Ensuite, il y a le fumeur qui comme le bois est lui aussi vivant, avec ses humeurs, ses gestes adroits ou moins adroits, sa patience ou son impatience, cela dépend des jours... Lorsque l'alchimie est vraiment là, c'est l'harmonie et parfois l'extase totale !

Bonnes volutes à toi cher ami !

Ton avis, mon cher LS, est plein de sagesse et je me permets de le partager pleinement. Il n'en reste pas moins que je médite encore sur le sens qu'il faut donner à l'art de fumer la pipe. Avec toute mon amitié.

Siramy a écrit:

little smoke a écrit:

Ce n'est pas le point qui fait la pipe, c'est le bois, son âge, le soin apporté à son séchage et la qualité du travail exécuté dessus. Ensuite, il y a le fumeur qui comme le bois est lui aussi vivant, avec ses humeurs, ses gestes adroits ou moins adroits, sa patience ou son impatience, cela dépend des jours... Lorsque l'alchimie est vraiment là, c'est l'harmonie et parfois l'extase totale !

Bonnes volutes à toi cher ami !

Ton avis, mon cher LS, est plein de sagesse et je me permets de le partager pleinement. Il n'en reste pas moins que je médite encore sur le sens qu'il faut donner à l'art de fumer la pipe. Avec toute mon amitié.

Ne pas se brûler les lèvres, les mains ni la pipe... Ni l'éteindre non plus... La recherche d'un équilibre avec l'espoir d'en retirer une autre chaleur que seulement physique et surtout le plaisir subtil des saveurs, des goûts et des arômes !

little smoke a écrit:

Je suis plutôt instinctif et sur le sujet du sens qu'il faut ou pas donner à l'art de fumer la pipe, il me vient une seule grande image qui tient complètement la comparaison selon moi... Une pratique millénaire comme la pipe elle-même et plus encore: faire et allumer un feu.

Faire du feu est beau, joyeux et utile voir indispensable selon les circonstances.

Tant de paramètres entrent en ligne de compte pour contribuer à la réussite d'un feu: les conditions atmosphériques, la façon de le préparer, l'humidité du bois, son essence, la force du vent, son sens, la pluie, la chaleur, la technique d'allumage, la patience et la persévérance de celui ou celle qui tente de l'allumer... Ensuite il faut encore savoir le maîtriser... Tant de points communs!

Le fumeur de pipe va plus loin puisqu'il tente d'allumer un feu dans un creuset en bois (ou autre matière) et pourtant le bois se consume... Quel beau paradoxe! Il ne s'en contente pas puisqu'il veut fumer, aspirer la fumée, la maintenir... Voir en retirer un certain plaisir! Pas de flammes ou si peu mais une seule petite braise rougeoyante.

Ne pas se brûler les lèvres, les mains ni la pipe... Ni l'éteindre non plus... La recherche d'un équilibre avec l'espoir d'en retirer une autre chaleur que seulement physique et surtout le plaisir subtil des saveurs, des goûts et des arômes !