Vider après fumage ou pas ?

honnetement, je faisais comme toi avant, me reprendre une pipe qui sent le tabac froid et la mettre en bouche ben euh beurk... car du coup malgré le bourrage d'un autre tabac le gout de tabac froid dégueu reste dans le tuyau.... 

donc avec le système plébiscité pas d'odeur ou de gout de tabac froid humidifié de salive....

Ernie a écrit:Bon, OK. Je pense que si on votait le score serait digne d'une république bananière :  Faut vider. Comme les pots de chambre, rapidement.

Il y a un contre-exemple célèbre : un fumeur de pipes Dunhill nommé Djougachvili ne vidait jamais les siennes et les re-remplissait
 pour les fumer immédiatement.

Il ne faut pas l'imiter.

P.S. Ledit Djougachvili est plus connu sous son pseudonyme : Staline.

Je crois l'avoir déjà écrit quelque part:
La pipe c'est comme une arme à feu.
Dès qu'elle est froide, on nettoie et on met dan son étui ou au râtelier.
Démontage et nettoyage sont les deux mamelles d'un bon usage.

Monsieur De Mesmaeker a écrit:
 pour les fumer immédiatement.

Il ne faut pas l'imiter.

P.S. Ledit Djougachvili est plus connu sous son pseudonyme : Staline.

Voilà qui explique sans doute beaucoup de choses!

william1941 a écrit:Je crois l'avoir déjà écrit quelque part:
La pipe c'est comme une arme à feu.

Moi, je suis comme Jean Carmet : «  la seule arme que je tolère, c’est le tire-bouchon ». Si j’en crois William1941, il faut y rajouter la pipe donc !

Sinon, je vide dans la foulée, je souffle et je laisse sécher. Parfois un rapide coup de chenillette (que je ne laisse pas car, selon moi, cela ne retire pas l’humidité - comme on peut le lire ici ou là - mais au contraire la maintient...)

g00debriar a écrit:

william1941 a écrit:Je crois l'avoir déjà écrit quelque part:
La pipe c'est comme une arme à feu.

Moi, je suis comme Jean Carmet : «  la seule arme que je tolère, c’est le tire-bouchon ». Si j’en crois William1941, il faut y rajouter la pipe donc !

Sinon, je vide dans la foulée, je souffle et je laisse sécher. Parfois un rapide coup de chenillette (que je ne laisse pas car, selon moi, cela ne retire pas l’humidité - comme on peut le lire ici ou là - mais au contraire la maintient...)

Sans vouloir fâcher la mémoire de jean Carmet, j'ai utilisé et j'utilise encore le tire-bouchon.
Malheureusement, j'ai connu des circonstances dans ma vie où si je n'avez eu qu'un tire-bouchon comme arme, je ne serais sûrement pas là pour échanger avec vous tous.
Vous y auriez certainement rien perdu. Moi si!
Et pour être complet, je considère bien la pipe comme une arme:
Notamment contre la tristesse, le malheur, le désespoir, la colère, et même aussi contre la bêtise (notamment de certains ayatollahs).
Et oui, si l'humanité choisissait de tirer sur sa pipe plutôt que sur les gens, le monde serait certainement meilleur.
Alors, fumons, buvons, rions et, comme disait mon grand-père, mort à mes cons! (c'était un homme prudent. Il savait bien que dans la vie on est toujours le con de quelqu'un!)

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Ernie a écrit:Bon, OK. Je pense que si on votait le score serait digne d'une république bananière :  Faut vider. Comme les pots de chambre, rapidement.

Il y a un contre-exemple célèbre : un fumeur de pipes Dunhill nommé Djougachvili ne vidait jamais les siennes et les re-remplissait

Pour une fois une ce n'est pas une contrepèterie...

william1941 a écrit:
Et oui, si l'humanité choisissait de tirer sur sa pipe plutôt que sur les gens, le monde serait certainement meilleur.

Bien d'accord et d'ailleurs je fais feu de toutes mes dents !

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Ernie a écrit:Bon, OK. Je pense que si on votait le score serait digne d'une république bananière :  Faut vider. Comme les pots de chambre, rapidement.

Il y a un contre-exemple célèbre : un fumeur de pipes Dunhill nommé Djougachvili ne vidait jamais les siennes et les re-remplissait
 pour les fumer immédiatement.

Il ne faut pas l'imiter.

P.S. Ledit Djougachvili est plus connu sous son pseudonyme : Staline.

Dans ce film, Une exécution ordinaire, Staline abandonne les Dunhill pour une pipe estampillée "La Pipe du Nord"...

Ernie a écrit:

Monsieur De Mesmaeker a écrit:Il y a un contre-exemple célèbre : un fumeur de pipes Dunhill nommé Djougachvili ne vidait jamais les siennes et les re-remplissait

Pour une fois une ce n'est pas une contrepèterie...

Je ne vois pas ce que vous voulez dire, Môssieur Ernie, je ne vous salue pas...

P.S. Tu ne devrais pas te vanter de n'avoir jamais jugé.

Monsieur De Mesmaeker a écrit:P.S. Tu ne devrais pas te vanter de n'avoir jamais jugé.

Il connaît peut-être une dame qui aime vider le verre des juges ?

Perso je vide de suite .
Je souffle dedans pour faire sortir les dernière cendres , brins de tabacs et flotte qu'il aurait pu créer .
Ensuite un coup de sopalin dans le foyer et un coup de chenillette dans le tuyau jusqu'au foyer .
Et je la laisse sécher tète en bas avec une chenillette dedans .

Voili voilou pour ma faible expérience .

Amitiés
Alex

Je vide aussi, qques aller-retour de chenillette et je laisse secher ..

Bonnes volutes à tous et bonjour de Bruxelles

Je vois qu'il y a pas mal de gens qui utilise une chznillette de suite...

Je peux pas faire ça ! C'est peut-être psychologique mais je peux pas !

Je vide avec le cure pipe, je souffle au cas où, et je tape sur ma cuisse si c'est un pantalon de travail...
Oui pas comme une brute je vois presque vos yeux s'egousiller !

Mais la chznillette je peux pas passé par là lentille, aller jusqu'au foyer et ensuite remonter et brosser la lentille et l'intérieur du tuyaux avec les jus. C'est pas possible.
J'attends que la pipe soit froide et je démonte, et la je passe la chenillette par la lentille, elle sort du bout du tuyau et je coupe la longueur sale avec une pince coupante. Alors la je peux revenir !
Pour le bol je m'en fout.

Et temps pis si je suis le seul.

BobyLaGanache a écrit:Je vois qu'il y a pas mal de gens qui utilise une chznillette de suite...

Je peux pas faire ça ! C'est peut-être psychologique mais je peux pas !

Je vide avec le cure pipe, je souffle au cas où, et je tape sur ma cuisse si c'est un pantalon de travail...
Oui pas comme une brute je vois presque vos yeux s'egousiller !

Mais la chznillette je peux pas passé par là lentille, aller jusqu'au foyer et ensuite remonter et brosser la lentille et l'intérieur du tuyaux avec les jus. C'est pas possible.
J'attends que la pipe soit froide et je démonte, et la je passe la chenillette par la lentille, elle sort du bout du tuyau et je coupe la longueur sale avec une pince coupante. Alors la je peux revenir !
Pour le bol je m'en fout.

Et temps pis si je suis le seul.

T'as entierement le droit d'être bizarre !

Ahhh l'utilisation de la chenillette. On pourrait presque refaire un autre fil uniquement sur ça. Je remarque que toutes vos pratiques diffèrent. De beaucoup ou non mais avec chaque fois un point d'utilisation bien précis. J'adore ces "petits tocs". Je vous avais parlé de ma façon de ne pas vider immédiatement ma pipe mais d'attendre pour vider. Pour ma propre utilisation de la chenillette (des Butz Choquin blanches et rouges, qui ont patienté 15 ans ma reprise), je vide la pipe, je la cure un peu, je dévisse la tige (toujours en vissant dans le même sens), je souffle par la mortaise pour evacuer les cendres restantes du foyer. Je savonne ou j'humecte d'alcool la chenillette et je la fourre promptement dans la tige, avec des mouvements rapides de vas et vient, en infligeant de lègères torsions pour bien racler les bords. Ceci fait, je rince à l'eau claire la tige en faisant couler l'eau à travers. Je sèche l'extérieur, souffle dedans pour évacuer l'eau et je laisse sécher. Une autre chenillette, sèche cette fois, me sert à curer le tuyau du fourneau pour enlever l'excédant de goudron. La tige sèche, je la cire ou l'huile selon ce que j'ai sous la main pour lui redonner son lustre et l'imperméabiliser. Après tous ces séchage, ce n'est que le lendemain que je remonte l'ensemble, toujours en vissant la tige dans le même sens et je la repose entière, noble, vidée et soulagée pour un petitbrepos avant la prochaine mise en bouche.
Ah oui j'oubliais. Au départ je voulais vous dire que je trouve étrange cette particularité masculine de toujours vouloir fourrer des trucs dans des trous. Au moins, ici, la taille de la chenillette a son importance.

Ernie a écrit:Ahhh l'utilisation de la chenillette. On pourrait presque refaire un autre fil uniquement sur ça. Je remarque que toutes vos pratiques diffèrent. De beaucoup ou non mais avec chaque fois un point d'utilisation bien précis. J'adore ces "petits tocs". Je vous avais parlé de ma façon de ne pas vider immédiatement ma pipe mais d'attendre pour vider. Pour ma propre utilisation de la chenillette (des Butz Choquin blanches et rouges, qui ont patienté 15 ans ma reprise), je vide la pipe, je la cure un peu, je dévisse la tige (toujours en vissant dans le même sens), je souffle par la mortaise pour evacuer les cendres restantes du foyer. Je savonne ou j'humecte d'alcool la chenillette et je la fourre promptement dans la tige, avec des mouvements rapides de vas et vient, en infligeant de lègères torsions pour bien racler les bords. Ceci fait, je rince à l'eau claire la tige en faisant couler l'eau à travers. Je sèche l'extérieur, souffle dedans pour évacuer l'eau et je laisse sécher. Une autre chenillette, sèche cette fois, me sert à curer le tuyau du fourneau pour enlever l'excédant de goudron. La tige sèche, je la cire ou l'huile selon ce que j'ai sous la main pour lui redonner son lustre et l'imperméabiliser. Après tous ces séchage, ce n'est que le lendemain que je remonte l'ensemble, toujours en vissant la tige dans le même sens et je la repose entière, noble, vidée et soulagée pour un petitbrepos avant la prochaine mise en bouche.
Ah oui j'oubliais. Au départ je voulais vous dire que je trouve étrange cette particularité masculine de toujours vouloir fourrer des trucs dans des trous. Au moins, ici, la taille de la chenillette a son importance.

Presque maniacal   

natalefr a écrit:

Ernie a écrit:Ahhh l'utilisation de la chenillette. On pourrait presque refaire un autre fil uniquement sur ça. Je remarque que toutes vos pratiques diffèrent. De beaucoup ou non mais avec chaque fois un point d'utilisation bien précis. J'adore ces "petits tocs". Je vous avais parlé de ma façon de ne pas vider immédiatement ma pipe mais d'attendre pour vider. Pour ma propre utilisation de la chenillette (des Butz Choquin blanches et rouges, qui ont patienté 15 ans ma reprise), je vide la pipe, je la cure un peu, je dévisse la tige (toujours en vissant dans le même sens), je souffle par la mortaise pour evacuer les cendres restantes du foyer. Je savonne ou j'humecte d'alcool la chenillette et je la fourre promptement dans la tige, avec des mouvements rapides de vas et vient, en infligeant de lègères torsions pour bien racler les bords. Ceci fait, je rince à l'eau claire la tige en faisant couler l'eau à travers. Je sèche l'extérieur, souffle dedans pour évacuer l'eau et je laisse sécher. Une autre chenillette, sèche cette fois, me sert à curer le tuyau du fourneau pour enlever l'excédant de goudron. La tige sèche, je la cire ou l'huile selon ce que j'ai sous la main pour lui redonner son lustre et l'imperméabiliser. Après tous ces séchage, ce n'est que le lendemain que je remonte l'ensemble, toujours en vissant la tige dans le même sens et je la repose entière, noble, vidée et soulagée pour un petitbrepos avant la prochaine mise en bouche.
Ah oui j'oubliais. Au départ je voulais vous dire que je trouve étrange cette particularité masculine de toujours vouloir fourrer des trucs dans des trous. Au moins, ici, la taille de la chenillette a son importance.

Presque maniacal   

Faut nettoyer mais pas se tromper:
Une pipe n'est pas un instrument chirurgical!
Mais il y a un truc que je ne comprends pas c'est l'histoire du dévissage et du revissage de la tige.

william1941 a écrit:

Faut nettoyer mais pas se tromper:
Une pipe n'est pas un instrument chirurgical!
Mais il y a un truc que je ne comprends pas c'est l'histoire du dévissage et du revissage de la tige.

Le mouvement... Mouvement à dévisser pour enlever le tuyau mouvement à visser pour le remettre

Ernie a écrit:Au départ je voulais vous dire que je trouve étrange cette particularité masculine de toujours vouloir fourrer des trucs dans des trous.

Ca me rassure, je ne suis donc pas le seul ici à avoir l'esprit mal placé

C'est juste pour s'assurer que tout soit propre avant de mettre à la bouche

BobyLaGanache a écrit: je coupe la longueur sale avec une pince coupante. Alors la je peux revenir !
Pour le bol je m'en fout.

Et temps pis si je suis le seul.

Non t'es pas le seul, moi aussi j'utilise une pince coupante.

Les angevins ont aussi leur côté auvergnat  

Et pour le bol, j'utilise un coton tige pour enlever l'humidité du fond de bol (si nécessaire ). C'est très efficace.

Brase d'Anjou a écrit:Et pour le bol, j'utilise un coton tige pour enlever l'humidité du fond de bol (si nécessaire ). C'est très efficace.

Arrg je vais devenir encore plus maniac...

BobyLaGanache a écrit:

Brase d'Anjou a écrit:Et pour le bol, j'utilise un coton tige pour enlever l'humidité du fond de bol (si nécessaire ). C'est très efficace.

Arrg je vais devenir encore plus maniac...

Haha pareil 
Je me trouvais déjà maniaque, mais je n'avais pas pensé au coton tige !