A la une de PipeGazette... (1er opus Atkinson : "Maigret tend un piège")

J'ai tenté de trouver la salle TV du Manoir mais si elle existe, je me suis perdu dans les couloirs...
Du coup, je poste ici le dernier article de PG concernant le Maigret à la sauce anglaise.

À voir... Peut-être que Rowan Atkinson renouvellera le personnage...

Hâte de voir ça

arôme a écrit:Hâte de voir ça

+1

Idem

https://www.alanoblebouffarde.com/t6725-maigret-tend-un-piege

Vu en vo, c'était sympa.

en trois mots : wait and see 

Petit rappel aux intéressés : ce soir, sur Fr3 

Demandons à Rowan Atkinson ce qu'il pense de cette nouvelle
série de Maigret

C'était plus fort que moi, je n'ai pas pu m'empêcher...

Mike41 a écrit:Petit rappel aux intéressés : ce soir, sur Fr3 

Après Zoro, merci Mike pour ce rappel

C est parti,bon visionnage à tous 

De rien, les garçons!  Au pire, il y aura le replay sur Pluzz toute la semaine prochaine...

Réaction à chaud ...

Très bien mais un peu trop british à mon goût.

Cela dit, je ne manquerai pas l épisode de dimanche prochain.

Sur ce, je vais allé me remplir un bon bol de royalty.

Ne pas être au diapason, c'est permis ?

D'habitude, je suis bon public ..... mais là .... aussi soporifique qu'un Derrick ....  (j'aurais du chopper la VO)
Cette nouvelle adaptation british se transforme en succession d'approximations : tournage dans les rues de Budapest (l'ambiance de Montmartre n'y est pas), jeu des acteurs inexistants (Atkinson botoxé, le personnage de Madame Maurin est transparent, surjouage final de la mère, etc....), des erreurs de mise en scène grossières (l'inspecteur Lapointe censé poursuivre le meurtrier dans un dédale montmartrois se contente de remonter et descendre la même rue étroite pour les besoins du tournage), des anachronismes marrants malgré cette volonté affichée de jouer l'exactitude historique (au générique de fin, un père lit à son fils sur un banc public une édition de Tintin des années ...... 2000).

Bon, j'ai le grand tort de prendre comme référence l'excellent "Maigret tend un piège" de Jean Delannoy tourné en 58, avec le subtil affrontement psychologique Gabin/Desailly (malgré une "action" transférée dans le Marais/place des Vosges) et d'être très sensible aux anachronismes et erreurs de montage, genre :
- pas les bons flingues de l'époque à 2 ans près dans Django Unchained
- une course poursuite d'un bébel ou d'un delon qui passe soudainement du périphérique aux quais du 16ème pour repasser l'instant d'après à 3 km de là au Musée d'Orsay et se retrouver dans la micro-seconde suivante 6km plus loin à la Porte de Pantin.
- des bras croisés ou décroisés suivant les champs contre-champs,
- des chars patton ricain camouflés en chars allemands dans les films de guerre des années  60,
- un personnage qui ne porte ni la bonne brigandine ni la bonne salade du contexte moyen-ageux
(Un chieur, je vous dis !!! )

John Ross a écrit:Ne pas être au diapason, c'est permis ?

D'habitude, je suis bon public ..... mais là .... aussi soporifique qu'un Derrick ....  (j'aurais du chopper la VO)
Cette nouvelle adaptation british se transforme en succession d'approximations : tournage dans les rues de Budapest (l'ambiance de Montmartre n'y est pas), jeu des acteurs inexistants (Atkinson botoxé, le personnage de Madame Maurin est transparent, surjouage final de la mère, etc....), des erreurs de mise en scène grossières (l'inspecteur Lapointe censé poursuivre le meurtrier dans un dédale montmartrois se contente de remonter et descendre la même rue étroite pour les besoins du tournage), des anachronismes marrants malgré cette volonté affichée de jouer l'exactitude historique (au générique de fin, un père lit à son fils sur un banc public une édition de Tintin des années ...... 2000).

Bon, j'ai le grand tort de prendre comme référence l'excellent "Maigret tend un piège" de Jean Delannoy tourné en 58, avec le subtil affrontement psychologique Gabin/Desailly (malgré une "action" transférée dans le Marais/place des Vosges) et d'être très sensible aux anachronismes et erreurs de montage, genre :
- pas les bons flingues de l'époque à 2 ans près dans Django Unchained
- une course poursuite d'un bébel ou d'un delon qui passe soudainement du périphérique aux quais du 16ème pour repasser l'instant d'après à 3 km de là au Musée d'Orsay et se retrouver dans la micro-seconde suivante 6km plus loin à la Porte de Pantin.
- des bras croisés ou décroisés suivant les champs contre-champs,
- des chars patton ricain camouflés en chars allemands dans les films de guerre des années  60,
- un personnage qui ne porte ni la bonne brigandine ni la bonne salade du contexte moyen-ageux
(Un chieur, je vous dis !!! )

Ca doit être un vrai plaisir de regarder un film avec toi

Ludoc a écrit:

John Ross a écrit:Ne pas être au diapason, c'est permis ?

D'habitude, je suis bon public ..... mais là .... aussi soporifique qu'un Derrick ....  (j'aurais du chopper la VO)
Cette nouvelle adaptation british se transforme en succession d'approximations : tournage dans les rues de Budapest (l'ambiance de Montmartre n'y est pas), jeu des acteurs inexistants (Atkinson botoxé, le personnage de Madame Maurin est transparent, surjouage final de la mère, etc....), des erreurs de mise en scène grossières (l'inspecteur Lapointe censé poursuivre le meurtrier dans un dédale montmartrois se contente de remonter et descendre la même rue étroite pour les besoins du tournage), des anachronismes marrants malgré cette volonté affichée de jouer l'exactitude historique (au générique de fin, un père lit à son fils sur un banc public une édition de Tintin des années ...... 2000).

Bon, j'ai le grand tort de prendre comme référence l'excellent "Maigret tend un piège" de Jean Delannoy tourné en 58, avec le subtil affrontement psychologique Gabin/Desailly (malgré une "action" transférée dans le Marais/place des Vosges) et d'être très sensible aux anachronismes et erreurs de montage, genre :
- pas les bons flingues de l'époque à 2 ans près dans Django Unchained
- une course poursuite d'un bébel ou d'un delon qui passe soudainement du périphérique aux quais du 16ème pour repasser l'instant d'après à 3 km de là au Musée d'Orsay et se retrouver dans la micro-seconde suivante 6km plus loin à la Porte de Pantin.
- des bras croisés ou décroisés suivant les champs contre-champs,
- des chars patton ricain camouflés en chars allemands dans les films de guerre des années  60,
- un personnage qui ne porte ni la bonne brigandine ni la bonne salade du contexte moyen-ageux
(Un chieur, je vous dis !!! )

Ca doit être un vrai plaisir de regarder un film avec toi

Grave 

J'ai raté la diffusion je vais essayer le replay mais Atkinson pas sûr que c'était lui le meilleur choix, rien qu'à voir sa tronche je m'attends à ce qu'il fasse le con :D

Moi j'ai trouver ce nouvel opus plutot convainquant

J'étais pressé de découvrir cette version, sur les photos je trouvais que le drôlatique Mister Bean campait très bien Maigret, et l'ambiance des décors semblait parfaite.

Du coup, hier (zut j'ai loupé le générique du début...) j'ai regardé... Pas entièrement. Dés que je me suis souvenu du coupable et de "l'affrontement" final, j'ai coupé.

- Certes Maigret est une force tranquille que jouais à mon sens idéalement Crémer, mais là c'est vraiment mou... 
- Paris ne ressemble pas trop à Paris, voir même parfois c'est vraiment trop poussé dans le cliché touristique étranger
- Les acteurs font trop typés "british" aussi, du coup j'avais du mal également à me projeter dans le jeu d'acteur.

Malgré tout pressé de voir le prochain,

Ludoc a écrit:Ca doit être un vrai plaisir de regarder un film avec toi

Mais non, faut pas croire que je sois pénible
C'est surtout les foutages de gueule alors qu'on se la pète qui m' insupportent (grosso-modo prendre les spectateurs pour des incultes miro)
Par exemple, à la téloche, j'ai trouvé au cours de ces dernières semaines absolument génial avec des univers cohérents bien mis en scène et photographié : "No Pain No Gain" (du bourrin Michael Bay), "Jacky au royaume des filles" (de Ryad Sattouf) ou encore "La Grande Belleza" (du très fellinien Paolo Sorrentino)... Idem, fan et rien à redire sur des séries sophistiquées et soignées comme Sherlock (avec Benedict Cumberbatch) ou Peaky Blinders  (et même, à un moindre niveau, Barnaby ou le Poirot de Suchet -c'est dire le niveau de ce Maigret ...)
Quand, c'est naze et que personne n'ose rien dire, par contre je l'ouvre ...... (et pourtant j'adore MrBean/Johnny English)

Un Maigret à la sauce anglaise dans le fog londonien avec un John Nettles vieillissant ..... là, cela aurait eu de la gueule en mode fucking Arthur Conan Doyle   (et 2ème effet kiss-cool, tu récupères la clientèle de Barnaby )

Le pitch : "Meurtres en série dans les rues de Londres. Familiarisé à la résolution de ce genre de crimes odieux, le meilleur élément du 36 est détaché provisoirement auprès de Scotland Yard. La sagacité de notre commissaire saura-t-elle cependant surmonter de vieilles rivalités franco-britanniques ?"
Et voilà, tu brodes autour, tu rajoutes un peu de non sens british, tu joues des clichés, tu prends à rebrousse poil les romans de Simenon, tu places John Nettles bougon et rentre-dedans au rôle titre de Maigret et tu mets un Atkinson précieux, pédant et décalé comme agent de liaison malgré lui (dans ce scénar, il est choisi par sa hierarchie parce qu'il a épousé une Française à la sortie de la guerre) ... et tu ponds une série tip-top avec un duo de choc.

Je l'ai trouvé interressant Rowan Atkinson dans ce rôle... non pas qu'on cherche la connerie ou la grimace de Mr. Bean mais plutôt sur la psychologie de Maigret, en proie à ses doutes et en relationnel avec d'autres personnages.

Ceci étant, quand on connait Paris, c'est pénible de ne rien reconnaître car tourné ailleurs... l'architecture des lieux notamment ne s'y prête vraiment pas.

Autre truc que me tient à coeur et qui m'a sauté aux yeux : lors du déjeuner chez "jesaisplusqui", Maigret boit un dry martini... Pour le coup c'est complètement british et je vois mal le personnage de Simenon s'adonner à ce genre de breuvage...

Au fait, Maigret ne bourre jamais ses cendres ?

J'ai regardé ce télé-film, dimanche soir, et j'ai bien apprécié. Ce n'est pas le film du siècle mais c'était pas mal du tout.
J'ai trouvé Rowan Atkinson assez convaincant dans un rôle dramatique. Et de plus, il porte assez bien la pipe, je trouve.

J'ai, pour ma part, regardé ce Maigret un peu plus tôt ce soir l'ayant enregistré.

On est bien loin du Maigret de Cremer, dont le physique colle déjà plus au personnage, et à l’aspect taciturne,parfois bougon,  voire cynique qui est propre au personnage de Simenon.
Avec Atkinson c'est sombre aussi, un peu dans le genre des deux dernières saisons d'Hercule Poirot, sombre à la façon British... et pas française du tout. Ca doit plaire au anglais hein, moins à nous je pense

C'est un peu comme si nous autres français décidions justement de tourner une nouvelle série avec Hercule Poirot pour faire justement la comparaison. Cremer fut à Maigret, ce que Suchet fut à Poirot, l'un a la mode française, l'autre à la mode anglaise, et rien ne les détrôneront, enfin en ce qui me concerne.

Le Maigret Anglais fume des Dunhill, dont on peut apercevoir le "White Spot", Cremer aussi mais le point blanc était effacé si mes sources sont fiables. Et pas un paquet de gris qui traine... et puis la pipe ça lui va pas a Mr Bean, il a pas l'air naturel avec. On lui aurait foutu un thermomètre dans le clapoir à la place ça aurait été pareil

Je ne suis pas déçu, parce que je ne m'attendais pas a quoique ce soit d’extraordinaire, mais je ne perdrais pas deux heures de sommeil pour rester a veiller en regardant le prochain épisode

http://information.tv5monde.com/en-continu/mister-bean-joue-maigret-l-idee-n-est-pas-biscornue-pour-john-simenon-154462

pas vu hier, je le verrai demain.

Aether a écrit: On lui aurait foutu un thermomètre dans le clapoir à la place ça aurait été pareil

Je ne suis pas déçu, parce que je ne m'attendais pas a quoique ce soit d’extraordinaire, mais je ne perdrais pas deux heures de sommeil pour rester a veiller en regardant le prochain épisode

Rho elle est bonne celle la...

Pareil pour moi, je verrai au deuxième opus mais je n'accrocherai pas plus que ça.

Comme je disais plus haut :  bien mais trop British pour moi