De tout et de rien...

El Che a écrit:

berny a écrit:Une histoire étonnante...

    Une histoire comme je les aime. Merci camarade Berny

On ne sera évidemment pas étonné, je suis antimilitariste... ce qui me donne des frissons dans le dos au sujet de ces vidéos où ces «valeureux» soldats sont accueillis par leurs animaux, par leur conjoint(e), par leurs enfants, c'est qu'ils reviennent de tuer des personnes qui ressemblent à ceux et celles qui les accueillent; et ça, j'ai vraiment de la difficulté à l'oublier...

little smoke a écrit:

Ils ont commencé la route il y a 50 ans, alors il n'était pas là cet arbre, il a poussé depuis! Comme ils n'avaient pas assez de tunes pour faire cette longue route en 1 ou 2 ans, voili voilou  !

et y a pas que ça...

Super citation, merci beaucoup ! 

Je rajouterai juste ceux ci : "no sport"  (réponse que Churchill donnait quand on lui demandait le secret de sa longévité. Et non, il n'a pas avoué que c'était le cigare et le whisky, le bougre. Ce n'est pas pour rien qu'il a eu un Nobel de Littérature )

Excellent ! Un grand bonhomme le Churchill.
Même si on a l'avantage d'être en paix, je ne peux pas m'empêcher d'être un peu jaloux des contemporains d'hommes comme lui: j'aimerais savoir ce qu'est un dirigeant politique digne de respect...

Un joyeux envol:

Sans doute des étourneaux se rassemblant avant les migrations !

Rien avoir, mais celle-ci me plaît bien :

J'ai bien peur aussi.

Ca oui ! Le temps ou on pouvait raisonner en ressources infinies est révolu depuis une cinquantaine d'années au moins, et la prise de conscience est longue, longue, longue !

(Ma génération ne va pas s'ennuyer pour s'adapter)

A d'autres époques ça a été la guerre, ça a été l'ignorance, ça a été la famine... Mais maintenant c'est ceci qui est l'épreuve de notre temps et de notre civilisation.
On ne va pas s'ennuyer!

On créera un petit village d'irréductibles (çà me rappelle quelque chose tiens donc…) fumant tous la pipe.

Pas mal du tout cher Berny, et en effet assez facile à lire !

C'est ce qui rend le travail de revission de ses propres œuvres si difficile : on lit plus dans notre tête que ce qu'il y a sur la feuille.

le 3 est un E inversé
le 4 ressemble au A
le 5 au S
le 7 au T
le 1 au i

Et si vous lisez régulièrement du 1337 vous n'avez rien remarquez ! (Le 1337 ou leet speak, une forme d'écriture utilisé par certains groupes de geeks : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La bénédiction du jour de l'an... cela vous dit quelque chose. Qui s'en souvient?

berny a écrit:La bénédiction du jour de l'an... cela vous dit quelque chose. Qui s'en souvient?

Ah, mon cher Berny... que de souvenirs tu fais remonter à la surface avec cette bénédiction du Jour de l'An, laquelle (je suis convaincu que tu t'en souviens) était demandée par le fils aîné. Ah oui, c'est l'une de nos anciennes très belles traditions, du temps que l'église avait le haut du pavé...
C'est un chouette rafraîchissement de la mémoire ce matin

Le Passeur a écrit:

berny a écrit:La bénédiction du jour de l'an... cela vous dit quelque chose. Qui s'en souvient?

Ah, mon cher Berny... que de souvenirs tu fais remonter à la surface avec cette bénédiction du Jour de l'An, laquelle (je suis convaincu que tu t'en souviens) était demandée par le fils aîné. Ah oui, c'est l'une de nos anciennes très belles traditions, du temps que l'église avait le haut du pavé...
C'est un chouette rafraîchissement de la mémoire ce matin

Mon père étant mort lorsque j'avais 1 an, je n'ai jamais eu la chance de vivre cela et je le regrette amèrement ( comme beaucoup d'autres choses que je n'ai pas eu la chance de vivre d’ailleurs).   J'en fus témoins dans d'autres familles toutefois. jusqu'en 1980

Quelle est cette belle tradition?

+1 par chez nous on ne connait pas. Et Dieu c'est que j'herite d'une famille purement catholique!

El_Dos a écrit:Quelle est cette belle tradition?

Au Quebec, au jour de l'an, il était de coutume que l’aîné demande au Père de bénir la famille. Tout le monde se mettait à genoux pour recevoir la bénédiction paternelle. Cela se pratique que très rarement de nos jours.

" La bénédiction paternelle

Cette pratique remonte à la fois à nos origines chrétiennes et françaises, puisqu’elle figurait dans les mœurs de notre mère patrie. Tout naturellement, lorsque nos ancêtres s’implantent sur les rives du Saint-Laurent, ils poursuivent cette tradition.

Il s’agissait d’une pratique «obligatoire» chez les familles catholiques. Elle avait lieu généralement le matin du jour de l’An, et c’est à l’aîné des enfants que revenait la «pénible» tâche de demander au paternel de bénir la famille. Bien souvent, la mère avait discrètement pris soin de préparer les enfants à ce geste symbolique. C’est le père qui avait le privilège de bénir sa famille. En cas d’absence du père – parti au chantier ou décédé –, c’est à l’aîné des garçons que revenait la tâche. Rappelons que la figure paternelle représente l’autorité familiale, elle impose le respect, et symboliquement, le père est ici investi du pouvoir d’un chef de l’Église.

Le moment est tout ce qui a de plus solennel. La demande fait bien souvent lieu à un mélange de gêne, d’émotion, il règne bien souvent dans la cuisine un sentiment de fébrilité. La famille est alors toute réunie autour du père. Toute la maisonnée s’agenouille, côte à côte; le père est debout face à eux, fait un signe de croix et entame sa bénédiction qui, au fond, ne durait que quelques secondes.

C’était ce genre de tradition qui faisait la fierté de nos ancêtres. Geste simple et grand à la fois de s’agenouiller aux pieds de son père! Il n’était pas nécessaire de dire que c’est la bénédiction que l’on demandait, le père fébrile le devinait déjà. La main sur la tête de son enfant, la voix du père était remplie d’émotion, il disait tout simplement : «Mon enfant, je te bénis.» Certains, plus loquaces, y allaient tout au long : «Que le Bon Dieu vous bénisse, qu’il vous accorde la santé tout au long de l’année qui vient et qu’il vous accorde des jours heureux, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.» Et quelques larmes mouillaient les joues du père, un geste seul suffisait. C’était l’époque où les pères s’exprimaient avec peu de mots. Ainsi, avec émotion et d’une voix chevrotante, ils venaient de faire leur plus grand discours de l’année! Ils venaient tout simplement de dire «je vous aime»!

Geste noble et sincère à la fois qui laissait deviner deux attitudes solennelles en face de son père : l’amour et le respect de l’autorité. Dans les nombreuses familles, lorsque les enfants étaient plus âgés, il n’était pas rare de voir toute la parenté à genoux, entourant le patriarche de la famille – c’était peut-être moins gênant. Dans d’autres familles, chaque enfant devait faire parfois un gros effort pour mettre de côté une certaine crainte et s’avancer seul devant son père. Dans ce rôle difficile et noble de chef de famille, le père avait toutes les raisons du monde de demander à Dieu de protéger ses enfants en les bénissant lui-même. D’ailleurs, ce geste du père était la source de nombreux autres gestes humains, de partage, de pardon, de réconciliation, d’acceptation des autres, geste d’amour que s’échangeaient volontiers entre eux les membres d’une famille bénie. Le secret de ce bonheur de vivre dans une famille unie résidait, pour une bonne part, dans l’amour et le respect de l’autorité paternelle, signifiés par le geste de la bénédiction du père au jour de l’An nouveau.

Toutes ces manifestations de foi, si nombreuses fussent-elles, témoignaient du désir profond de bonheur et de paix qui habitait le cœur de nos ancêtres. C'est dans ces gestes simples que le bonheur de famille s’édifiait!

Et la fête continue

Le rituel terminé, la famille se relevait, le père s’avançait vers la mère, et là commençait l’échange des vœux et les «embrassades» entre les membres de la famille. À l’origine, le moment était suivi de la distribution des présents aux enfants (oranges, bonbons et jouets), car à l’époque, les cadeaux se donnaient au jour de l’An et non à Noël. Dans les heures qui suivent, la famille ira visiter les voisins et la parenté.

Les célébrations du jour de l’An n’ont certes plus la vigueur et l’esprit d’antan. La dimension des relations humaines des fêtes cède de plus en plus de place à la dimension commerciale. C’est comme si notre société n’était plus en mesure de conserver un sens solennel et l’esprit des fêtes! "

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Arturo Fuente a écrit:+1 par chez nous on ne connait pas. Et Dieu c'est que j'herite d'une famille purement catholique!

De même, et je ne connaissait pas non plus ni même n'en avait entendu parler.
C'est curieux comme certaines traditions d'origines françaises ou européennes se sont perpétuées de votre côté de la mer tandis qu'elles semblent n'avoir pas tenu longtemps de notre côté. C'est d'ailleurs déplorable.

Merci Berny pour ces explications!