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Le piège 85 L'illustration est de Brase d'Anjou
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Le piège 85 L'illustration est de Brase d'Anjou
Chapelier intervient :
« Avant d’aller plus loin je veux faire remarquer qu’en venant ici avec monsieur Déprisieux et Madame Kléber monsieur Mazières a mis de facto fin à mon enquête. Puisque, n’ayant pas les corps j’ai donc ouvert une enquête pour disparition inquiétante et non plus pour meurtre.
Il reste à nous expliquer pourquoi la DGSI c’est livrée à notre égard à cette mascarade. »
« Chapelier, écoutons le directeur Mazières.
Nous verrons ensuite. »
« Merci Madame la Directrice.
Cette affaire met en cause la sécurité nationale et se trouve au carrefour de trois de nos préoccupations majeures :
L’extrémisme politique, l’espionnage civil, politique et militaire, le trafic de drogue et le trafic d’arme.
Nous avons travaillé en collaboration avec les différents services qui œuvrent chacun dans ces domaines.
Nous avons assuré la synthèse de leurs enquêtes.
Je ne suis pas autorisé à vous donner les détails de ce travail.
Il nous a conduit à mener des opérations d’infiltrations dans le cadre du processus de neutralisation de ces menaces et attaques contre notre sécurité intérieure.
Déprisieux et Kléber étaient des éléments infiltrés.
Ils travaillaient en lien avec madame Kléber qui intervenait en fonction des nécessités de leur mission.
- Cela est très intéressant mais ne nous dit pas ce que nous sommes venus faire là-dedans.
- Pour des raisons que je n’exposerai pas, nous avons eu besoin de faire croire à la mort de nos deux agents.
- Eh bien, vous avez fait le nécessaire en les suicidants – lance la Directrice.
- Nous l’espérions. Des informations nous ont permis de savoir que notre leurre n’avait peut-être pas fonctionné.
Nous savons que ces individus ont des relais dans les administrations.
Ils semblaient douter de la mort de nos deux agents.
C’est pourquoi nous avons lancé la police judiciaire sur l’enquête en faisant savoir que pour nous la mort de ces agents étaient des suicides et n’avaient rien à voir avec la sécurité nationale.
L’existence d’une enquête judiciaire rendait beaucoup plus crédible leurs suicides
- Pourquoi ne pas nous avoir informé de cette situation et demandé notre concours ; que nous vous aurions accordé bien évidemment.
- Nous ne pouvions pas savoir si la chose n’aurait pas fuité.
Chapelier intervient sèchement :
- Il est vrai que vous avez l’habitude de nous espionner.
Vous avez même un agent à vous qui a une fausse carte d’officier de PJ et qui vient régulièrement dans nos murs pour fouiner.
Non ne protestez pas, vous m’obligeriez à vous donner son nom.
- Vous savez son nom ? Comment ?
- On est des flics monsieur le directeur. On sait faire notre travail.
- Effectivement. Et à la vérité votre efficacité nous a conduit autour de cette table.
- Peut-être cela aurait pu être évité si vous aviez été honnêtes avec nous ?
- On pourrait en discuter. Mais ce n’est plus le temps.
- En gros vous êtes en train de nous dire que vous avez misé sur notre incompétence et que notre capacité professionnelle a mis à jour votre mise en scène approximative.
- Comment sortons-nous de cette situation -demande la Directrice ?
- Le plus simple est peut-être que le Directeur Général de la Sécurité Intérieure accepte de venir avec nous chez le Ministre pour expliquer que vous aviez décidé de prendre la police judiciaire pour un ramassis d’incapables à qui l’on pourrait faire porter le chapeau de l’échec d’une enquête sur deux meurtres pour couvrir l’incapacité de la Sécurité Intérieure à faire son travail.
- Commissaire , je ne vous permets pas…
- Vous ne permettez pas quoi ?
Pouvez-vous expliquer les 5 hommes qui ont embarqué à Etampes dans un avion doté d’une fausse immatriculation de la gendarmerie nationale.
- Comment savez-vous cela ?
- Je vous l’ai déjà dit : On est des flics. On n’aime pas les mystères. Lentement. Méthodiquement. On suit les indices, les informations. En bref : on enquête.
Alors on les a suivis depuis La Brosse.
- Depuis La Brosse ?
Comment étiez-vous au courant pour…
- Même réponse : on est des flics. On enquête. On interroge
(Clémence Kléber se plonge dans l’observation du plafond de la salle)
Et pour votre complète information – vous voyez, nous on joue franc-jeu, trois inspecteurs de ma brigade sont en train de perquisitionner les lieux.
Autre chose, mais cela vous le savais :
Les appartements supposés de Déprisieux et Kléber étaient remplis de micros.
Je dis appartements supposés car celui de Déprisieux n’a jamais vu un fumeur de pipe.
Or vous fumez la pipe n’est-ce pas monsieur Déprisieux. Moi aussi. Du coup il y a forcément des détails que je remarque.
Et quand j’ai su que la canne retrouvée chez vous, madame Kléber (il dit cela en regardant Marie-Hélène Kléber) appartenait à monsieur Mazières et que j’ai ajouté cela avec votre belle-sœur qui dit avoir été obligée de quitter le logement que vous occupiez -disait-elle ensembles par souci d’économie- j’ai compris là aussi qu’en fait vous n’habitiez pas avec votre belle-sœur.
Appartement aussi rempli de micros.
Je continue ? »
Mazières est devenu pâle.
Il se sert un verre d’eau.
« Vous êtes redoutable commissaire.
- Un simple flic. »
Un silence s’installe.
« Avant d’aller plus loin je veux faire remarquer qu’en venant ici avec monsieur Déprisieux et Madame Kléber monsieur Mazières a mis de facto fin à mon enquête. Puisque, n’ayant pas les corps j’ai donc ouvert une enquête pour disparition inquiétante et non plus pour meurtre.
Il reste à nous expliquer pourquoi la DGSI c’est livrée à notre égard à cette mascarade. »
« Chapelier, écoutons le directeur Mazières.
Nous verrons ensuite. »
« Merci Madame la Directrice.
Cette affaire met en cause la sécurité nationale et se trouve au carrefour de trois de nos préoccupations majeures :
L’extrémisme politique, l’espionnage civil, politique et militaire, le trafic de drogue et le trafic d’arme.
Nous avons travaillé en collaboration avec les différents services qui œuvrent chacun dans ces domaines.
Nous avons assuré la synthèse de leurs enquêtes.
Je ne suis pas autorisé à vous donner les détails de ce travail.
Il nous a conduit à mener des opérations d’infiltrations dans le cadre du processus de neutralisation de ces menaces et attaques contre notre sécurité intérieure.
Déprisieux et Kléber étaient des éléments infiltrés.
Ils travaillaient en lien avec madame Kléber qui intervenait en fonction des nécessités de leur mission.
- Cela est très intéressant mais ne nous dit pas ce que nous sommes venus faire là-dedans.
- Pour des raisons que je n’exposerai pas, nous avons eu besoin de faire croire à la mort de nos deux agents.
- Eh bien, vous avez fait le nécessaire en les suicidants – lance la Directrice.
- Nous l’espérions. Des informations nous ont permis de savoir que notre leurre n’avait peut-être pas fonctionné.
Nous savons que ces individus ont des relais dans les administrations.
Ils semblaient douter de la mort de nos deux agents.
C’est pourquoi nous avons lancé la police judiciaire sur l’enquête en faisant savoir que pour nous la mort de ces agents étaient des suicides et n’avaient rien à voir avec la sécurité nationale.
L’existence d’une enquête judiciaire rendait beaucoup plus crédible leurs suicides
- Pourquoi ne pas nous avoir informé de cette situation et demandé notre concours ; que nous vous aurions accordé bien évidemment.
- Nous ne pouvions pas savoir si la chose n’aurait pas fuité.
Chapelier intervient sèchement :
- Il est vrai que vous avez l’habitude de nous espionner.
Vous avez même un agent à vous qui a une fausse carte d’officier de PJ et qui vient régulièrement dans nos murs pour fouiner.
Non ne protestez pas, vous m’obligeriez à vous donner son nom.
- Vous savez son nom ? Comment ?
- On est des flics monsieur le directeur. On sait faire notre travail.
- Effectivement. Et à la vérité votre efficacité nous a conduit autour de cette table.
- Peut-être cela aurait pu être évité si vous aviez été honnêtes avec nous ?
- On pourrait en discuter. Mais ce n’est plus le temps.
- En gros vous êtes en train de nous dire que vous avez misé sur notre incompétence et que notre capacité professionnelle a mis à jour votre mise en scène approximative.
- Comment sortons-nous de cette situation -demande la Directrice ?
- Le plus simple est peut-être que le Directeur Général de la Sécurité Intérieure accepte de venir avec nous chez le Ministre pour expliquer que vous aviez décidé de prendre la police judiciaire pour un ramassis d’incapables à qui l’on pourrait faire porter le chapeau de l’échec d’une enquête sur deux meurtres pour couvrir l’incapacité de la Sécurité Intérieure à faire son travail.
- Commissaire , je ne vous permets pas…
- Vous ne permettez pas quoi ?
Pouvez-vous expliquer les 5 hommes qui ont embarqué à Etampes dans un avion doté d’une fausse immatriculation de la gendarmerie nationale.
- Comment savez-vous cela ?
- Je vous l’ai déjà dit : On est des flics. On n’aime pas les mystères. Lentement. Méthodiquement. On suit les indices, les informations. En bref : on enquête.
Alors on les a suivis depuis La Brosse.
- Depuis La Brosse ?
Comment étiez-vous au courant pour…
- Même réponse : on est des flics. On enquête. On interroge
(Clémence Kléber se plonge dans l’observation du plafond de la salle)
Et pour votre complète information – vous voyez, nous on joue franc-jeu, trois inspecteurs de ma brigade sont en train de perquisitionner les lieux.
Autre chose, mais cela vous le savais :
Les appartements supposés de Déprisieux et Kléber étaient remplis de micros.
Je dis appartements supposés car celui de Déprisieux n’a jamais vu un fumeur de pipe.
Or vous fumez la pipe n’est-ce pas monsieur Déprisieux. Moi aussi. Du coup il y a forcément des détails que je remarque.
Et quand j’ai su que la canne retrouvée chez vous, madame Kléber (il dit cela en regardant Marie-Hélène Kléber) appartenait à monsieur Mazières et que j’ai ajouté cela avec votre belle-sœur qui dit avoir été obligée de quitter le logement que vous occupiez -disait-elle ensembles par souci d’économie- j’ai compris là aussi qu’en fait vous n’habitiez pas avec votre belle-sœur.
Appartement aussi rempli de micros.
Je continue ? »
Mazières est devenu pâle.
Il se sert un verre d’eau.
« Vous êtes redoutable commissaire.
- Un simple flic. »
Un silence s’installe.
Dernière édition par william1941 le Mar 18 Avr 2023 - 23:37, édité 1 fois
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