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Le piège 58 l'illustration est de Brase d'Anjou
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Le piège 58 l'illustration est de Brase d'Anjou
« Par ici je vous prie »
![Le piège 58 l'illustration est de Brase d'Anjou Bureau10](https://i.servimg.com/u/f27/20/19/02/90/bureau10.jpg)
L’huissier les fait entrer dans un grand bureau où les ors de la République s’en donnent à cœur joie. Un magnifique bureau occupe l’arrière de la pièce.
Un fauteuil moderne jure derrière ce meuble
Il n’y a personne.
Chapelier et la Directrice se regardent.
« Tu crois que… »
Une porte s’ouvre derrière le bureau.
Le ministre entre suivi de son directeur de cabinet et… du patron de la DGSI.
« Madame la Directrice Générale, Monsieur le Commissaire Divisionnaire, je crois que nous nous connaissons tous.
Que se passe-t-il ?
- Monsieur le Ministre je vous ai déjà exposé la situation.
- Oui Pierre, mais j’aimerais entendre ce que le Commissaire Chapelier en pense
Commissaire, je connais vos états de services.
Je sais que vous avez déjà eu l’occasion d’aider tel ou tel service de sécurité à résoudre des problèmes délicats qui risquaient de porter tort à la l’Etat.
Il semblerait que vous ne soyez pas disposé à faire de même dans la situation présente.
Puis-je en connaître la raison ?
- Monsieur le Ministre elle est évidente.
Dans toutes les situations passées que vous avez évoqué en parlant de mes états de services, j’ai apporté le concours des moyens de la PJ pour aider à résoudre des difficultés nées d’interventions de nos services de sécurité ou d’affaires mettant en cause indûment des représentants de l’Etat ou des élus de la République.
Il s’agissait toujours, comme vous avez pu le lire de permettre que les choses se passent sans que la presse ou des personnes mal intentionnées utilisent la situation pour ternir l’image ou l’autorité de la République ou de ses représentants. Mais il s’agissait toujours de situation où la loi était respectée
- J’ai cru comprendre que c’est encore le cas.
Alors que ce passe-t-il qui remette en cause votre collaboration.
- Monsieur le Ministre, avec tout le respect que je dois à Monsieur le Directeur de la DGSI, quand j’apporte mon aide et celle de ma brigade aux services de sécurité, je le fait toujours en connaissance de cause.
- Que voulez-vous dire ?
- Je veux dire Monsieur le Ministre, et sans rien préjuger de l’affaire actuelle, que je ne le fais qu’en connaissant tous les éléments de l’affaire.
- Mais…
-Pardonnez-moi Monsieur le Ministre, il y a deux raisons à cela :
La première est de me permettre d’avoir une connaissance complète de la situation, ce qui me permet de conduire les interventions de ma brigade de la façon la plus efficace.
La deuxième, et je vous le dis en toute franchise, c’est de m’assurer qu’on n’utilise pas les services de la Police Judicaire pour couvrir des défaillances ou des fautes professionnelles ou légales qu’elles soient individuelles ou d’un service.
Dans le cas présent, trop d’éléments ont été sciemment dissimulés à la Direction de la PJ pour qu’il soit possible d’apprécier l’affaire dans laquelle on nous a demandé d’intervenir.
- Que voulez-vous dire ?
- Simplement Monsieur le Ministre que la DGSI a nous a communiqué des éléments délibérément falsifié des éléments de son enquête
- Mais encore ?
- On nous a remis des rapports d’autopsie falsifiés. On nous a transmis de fausses photos des victimes.
- Monsieur le Ministre, intervient le Directeur de la DGSI, ces éléments sont susceptibles de compromettre une opération en cours et…
- Ecoutez : Soit vous êtes en mesure de régler le problème par vous-même, soit vous avez besoin de l’aide de la PJ.
- Le fait est Monsieur le Ministre que nous avons besoin qu’une enquête de police se déroule officiellement pour leurrer un groupe extrémiste et…
- Et vous avez pensé pourvoir utiliser la PJ en la manipulant ?
- Monsieur le Ministre nous menons des actions secrètes et…
- Ecoutez-moi bien tous :
Soit la DGSI mène son enquête seule et selon ses règles. Et nul sauf mon cabinet, celui du Premier Ministre et si nécessaire du Président n’a à connaître de ce qu'il se passe.
Soit pour des raisons précises vous avez besoin du concours des services de Police Judiciaire
Dans ce cas,
Un : vous prenez contact avec mon cabinet
Deux : si vous avez mon accord vous fournissez tous les éléments de l’affaire à la Direction de la Police Judiciaire.
La PJ est un organe d’enquête et d’investigation, pas un bureau annexe de la DGSI.
Il appartiendra à sa Directrice, en fonction des informations complètes et sincères que vous lui aurez communiquées de décider avec mon accord, d’accepter ou pas de vous assister.
Dans le cas présent, et compte-tenu de l’imbroglio qu’a créé votre façon d’agir sans informer semble-t-il (il lance un regard vers son Directeur) mon cabinet, j’attends sous quarante-huit heures un rapport complet sur l’affaire et votre demande ou non d’assistance de la Police Judiciaire.
Est-ce que je me suis bien fait comprendre.
Et sachez qu’il n’est pas impossible, si cela me paraît utile que je demande une intervention de l’Inspection Générale des Services.
Madame La Directrice Générale, Monsieur le Commissaire, je vous remercie d’être venus. »
La porte principale s’ouvre et un huissier leur annonce :
« Si vous voulez bien me suivre. »
Sans un mot l’huissier les raccompagne jusqu’à la sortie sur la rue des Saussaies
Le Directeur de Cabinet et le patron de la DGSI restent dans le bureau.
![Le piège 58 l'illustration est de Brase d'Anjou Bureau10](https://i.servimg.com/u/f27/20/19/02/90/bureau10.jpg)
L’huissier les fait entrer dans un grand bureau où les ors de la République s’en donnent à cœur joie. Un magnifique bureau occupe l’arrière de la pièce.
Un fauteuil moderne jure derrière ce meuble
Il n’y a personne.
Chapelier et la Directrice se regardent.
« Tu crois que… »
Une porte s’ouvre derrière le bureau.
Le ministre entre suivi de son directeur de cabinet et… du patron de la DGSI.
« Madame la Directrice Générale, Monsieur le Commissaire Divisionnaire, je crois que nous nous connaissons tous.
Que se passe-t-il ?
- Monsieur le Ministre je vous ai déjà exposé la situation.
- Oui Pierre, mais j’aimerais entendre ce que le Commissaire Chapelier en pense
Commissaire, je connais vos états de services.
Je sais que vous avez déjà eu l’occasion d’aider tel ou tel service de sécurité à résoudre des problèmes délicats qui risquaient de porter tort à la l’Etat.
Il semblerait que vous ne soyez pas disposé à faire de même dans la situation présente.
Puis-je en connaître la raison ?
- Monsieur le Ministre elle est évidente.
Dans toutes les situations passées que vous avez évoqué en parlant de mes états de services, j’ai apporté le concours des moyens de la PJ pour aider à résoudre des difficultés nées d’interventions de nos services de sécurité ou d’affaires mettant en cause indûment des représentants de l’Etat ou des élus de la République.
Il s’agissait toujours, comme vous avez pu le lire de permettre que les choses se passent sans que la presse ou des personnes mal intentionnées utilisent la situation pour ternir l’image ou l’autorité de la République ou de ses représentants. Mais il s’agissait toujours de situation où la loi était respectée
- J’ai cru comprendre que c’est encore le cas.
Alors que ce passe-t-il qui remette en cause votre collaboration.
- Monsieur le Ministre, avec tout le respect que je dois à Monsieur le Directeur de la DGSI, quand j’apporte mon aide et celle de ma brigade aux services de sécurité, je le fait toujours en connaissance de cause.
- Que voulez-vous dire ?
- Je veux dire Monsieur le Ministre, et sans rien préjuger de l’affaire actuelle, que je ne le fais qu’en connaissant tous les éléments de l’affaire.
- Mais…
-Pardonnez-moi Monsieur le Ministre, il y a deux raisons à cela :
La première est de me permettre d’avoir une connaissance complète de la situation, ce qui me permet de conduire les interventions de ma brigade de la façon la plus efficace.
La deuxième, et je vous le dis en toute franchise, c’est de m’assurer qu’on n’utilise pas les services de la Police Judicaire pour couvrir des défaillances ou des fautes professionnelles ou légales qu’elles soient individuelles ou d’un service.
Dans le cas présent, trop d’éléments ont été sciemment dissimulés à la Direction de la PJ pour qu’il soit possible d’apprécier l’affaire dans laquelle on nous a demandé d’intervenir.
- Que voulez-vous dire ?
- Simplement Monsieur le Ministre que la DGSI a nous a communiqué des éléments délibérément falsifié des éléments de son enquête
- Mais encore ?
- On nous a remis des rapports d’autopsie falsifiés. On nous a transmis de fausses photos des victimes.
- Monsieur le Ministre, intervient le Directeur de la DGSI, ces éléments sont susceptibles de compromettre une opération en cours et…
- Ecoutez : Soit vous êtes en mesure de régler le problème par vous-même, soit vous avez besoin de l’aide de la PJ.
- Le fait est Monsieur le Ministre que nous avons besoin qu’une enquête de police se déroule officiellement pour leurrer un groupe extrémiste et…
- Et vous avez pensé pourvoir utiliser la PJ en la manipulant ?
- Monsieur le Ministre nous menons des actions secrètes et…
- Ecoutez-moi bien tous :
Soit la DGSI mène son enquête seule et selon ses règles. Et nul sauf mon cabinet, celui du Premier Ministre et si nécessaire du Président n’a à connaître de ce qu'il se passe.
Soit pour des raisons précises vous avez besoin du concours des services de Police Judiciaire
Dans ce cas,
Un : vous prenez contact avec mon cabinet
Deux : si vous avez mon accord vous fournissez tous les éléments de l’affaire à la Direction de la Police Judiciaire.
La PJ est un organe d’enquête et d’investigation, pas un bureau annexe de la DGSI.
Il appartiendra à sa Directrice, en fonction des informations complètes et sincères que vous lui aurez communiquées de décider avec mon accord, d’accepter ou pas de vous assister.
Dans le cas présent, et compte-tenu de l’imbroglio qu’a créé votre façon d’agir sans informer semble-t-il (il lance un regard vers son Directeur) mon cabinet, j’attends sous quarante-huit heures un rapport complet sur l’affaire et votre demande ou non d’assistance de la Police Judiciaire.
Est-ce que je me suis bien fait comprendre.
Et sachez qu’il n’est pas impossible, si cela me paraît utile que je demande une intervention de l’Inspection Générale des Services.
Madame La Directrice Générale, Monsieur le Commissaire, je vous remercie d’être venus. »
La porte principale s’ouvre et un huissier leur annonce :
« Si vous voulez bien me suivre. »
Sans un mot l’huissier les raccompagne jusqu’à la sortie sur la rue des Saussaies
Le Directeur de Cabinet et le patron de la DGSI restent dans le bureau.
Dernière édition par william1941 le Jeu 9 Fév 2023 - 14:44, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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william1941- Poète, barde, troubadour...
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![-](https://2img.net/s/t/13/50/88/i_tabs_less.jpg)
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