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SAUTRY EST MORT 65 L'illustration est de Brase d'Anjou
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SAUTRY EST MORT 65 L'illustration est de Brase d'Anjou
Sans un mot, Lannié sort son briquet de sa poche, l’allume et brûle le ruban en plastique du scellé.
Il ouvre son sac. Soulève ses vêtements. Extirpe une serviette en cuir noir du fond de celui-ci.
« Qu’est-ce que c’est ? Non !
- Si. Vu les mesures prises pour protéger ce porte-document, on a pensé que la meilleure façon de le protéger d’un coup de force pour le voler c’était de mettre un leurre bien en évidence.
Tout le monde avait les yeux rivés sur la serviette.
Personne ne regardait nos sacs.
- Vous auriez pu le dire tout de suite.
- J’ai essayé mais tu m’as fait taire de façon autoritaire.
- Tu aurais dû…
- J’aurais dû quoi ?
Dire quoi à ce guignol qui ne nous a même pas salué
Qui ne me regardait même pas. Comme si j’avais été un employé du service de nettoyage.
Il voulait le porte-document que je tenais à la main.
Il n’a même pas demandé si c’était bien ce que nous avions convoyé.
Il a juste tendu la main vers ma poitrine.
Quand j’ai voulu t’avertir, tu m’as demandé de ne pas discuter.
Je n’ai pas discuté et je lui ai tendu ce qu’il voulait. »
Le Directeur se frotte le cou.
« Bien. »
Jansomme fait la grimace.
«Quelque chose ne va pas Henri ?
- Non. Tout va… bien. »
Lannié esquisse un sourire.
« Et maintenant ?
- Maintenant Jacques on coupe nos téléphones. On rejoint ma voiture et on file à Mortier.
- Et les oiseaux de l’Elysée et du CNLRT ?
Ils vont péter un joint quand ils vont voir qu’il n’y a que des journaux dans le porte-document
-Voilà pourquoi il faut couper nos téléphones et faire vite.
A la DG, on fera des copies des documents et des clefs USB.
On remettra le tout dans la jolie serviette et on appellera ce cher Alexis. Ou peut-être Laurent. Pour nous distraire un peu.
Après tout, je n’ai rien pris.
Ces documents m’étaient destinés en qualité de directeur de l’Intcen. Qui ne dépend pas de Paris. Mais de Bruxelles. »
Lannié remet la serviette dans son sac.
Ils lui emboîtent le pas vers la porte utilisée par Alexis et sa garde consulaire.
Ils arrivent dans une petite salle qui débouche directement dans le hall C au niveau des embarquements.
Le Directeur ne se retourne même pas.
Il file vers les ascenseurs.
Descente au parking.
Ils sortent sur le trottoir qui longe la voie de circulation des voitures.
Un appel de phares.
Le Directeur repart dans sa direction.
Le chauffeur est sorti. Les portes et le coffre sont ouverts
Il met les bagages dans le coffre.
Le Directeur s’installe tout de suite à l’avant.
Jansomme et Lannié à l’arrière.
Le Directeur lance :
« A Mortier.
- Cour intérieure Monsieur ?
- Tout à fait. »
Et la voiture démarre.
Il ouvre son sac. Soulève ses vêtements. Extirpe une serviette en cuir noir du fond de celui-ci.
« Qu’est-ce que c’est ? Non !
- Si. Vu les mesures prises pour protéger ce porte-document, on a pensé que la meilleure façon de le protéger d’un coup de force pour le voler c’était de mettre un leurre bien en évidence.
Tout le monde avait les yeux rivés sur la serviette.
Personne ne regardait nos sacs.
- Vous auriez pu le dire tout de suite.
- J’ai essayé mais tu m’as fait taire de façon autoritaire.
- Tu aurais dû…
- J’aurais dû quoi ?
Dire quoi à ce guignol qui ne nous a même pas salué
Qui ne me regardait même pas. Comme si j’avais été un employé du service de nettoyage.
Il voulait le porte-document que je tenais à la main.
Il n’a même pas demandé si c’était bien ce que nous avions convoyé.
Il a juste tendu la main vers ma poitrine.
Quand j’ai voulu t’avertir, tu m’as demandé de ne pas discuter.
Je n’ai pas discuté et je lui ai tendu ce qu’il voulait. »
Le Directeur se frotte le cou.
« Bien. »
Jansomme fait la grimace.
«Quelque chose ne va pas Henri ?
- Non. Tout va… bien. »
Lannié esquisse un sourire.
« Et maintenant ?
- Maintenant Jacques on coupe nos téléphones. On rejoint ma voiture et on file à Mortier.
- Et les oiseaux de l’Elysée et du CNLRT ?
Ils vont péter un joint quand ils vont voir qu’il n’y a que des journaux dans le porte-document
-Voilà pourquoi il faut couper nos téléphones et faire vite.
A la DG, on fera des copies des documents et des clefs USB.
On remettra le tout dans la jolie serviette et on appellera ce cher Alexis. Ou peut-être Laurent. Pour nous distraire un peu.
Après tout, je n’ai rien pris.
Ces documents m’étaient destinés en qualité de directeur de l’Intcen. Qui ne dépend pas de Paris. Mais de Bruxelles. »
Lannié remet la serviette dans son sac.
Ils lui emboîtent le pas vers la porte utilisée par Alexis et sa garde consulaire.
Ils arrivent dans une petite salle qui débouche directement dans le hall C au niveau des embarquements.
Le Directeur ne se retourne même pas.
Il file vers les ascenseurs.
Descente au parking.
Ils sortent sur le trottoir qui longe la voie de circulation des voitures.
Un appel de phares.
Le Directeur repart dans sa direction.
Le chauffeur est sorti. Les portes et le coffre sont ouverts
Il met les bagages dans le coffre.
Le Directeur s’installe tout de suite à l’avant.
Jansomme et Lannié à l’arrière.
Le Directeur lance :
« A Mortier.
- Cour intérieure Monsieur ?
- Tout à fait. »
Et la voiture démarre.
Dernière édition par william1941 le Mar 30 Aoû 2022 - 15:26, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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william1941- Poète, barde, troubadour...
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