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SAUTRY EST MORT 23 L'illustration est de Brase d'Anjou
3 participants
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SAUTRY EST MORT 23 L'illustration est de Brase d'Anjou
Jansomme tend le bras. Arrêter cette fichue sonnerie.
Elle continue.
Il insiste.
Finalement il se met sur le coude en grimaçant et constate que ce n’est pas la sonnerie de son réveil mais celle de son cellulaire qui l’a réveillé.
Il regarde l’heure : six heures cinq.
Il avait mis la sonnerie du réveil à sept heures !
Il attrape l’appareil.
Plein de bonne humeur
Lannié !
« Tu as décidé de me gâcher mes nuits ?
- Tu as bien gâché la mienne.
Je l’ai passée à regarder cette photo depuis que tu m’as téléphoné.
Arrive !
Tu prendras ton petit déjeuner ici.
Sinon je j’envoie les flics .
- Motif ?
- Harcèlement nocturne. »
Et la communication est coupée.
Huit heures.
Lannié et Jansomme finissent leur petit déjeuner.
Lannié demande :
« Comment se fait-il que nous n’avions pas remarqué cela tout de suite ?
- Parce que personne n’avait encore vu la photo.
Ni Bernard, ni toi, ni moi.
- Le commissaire avait vu la photo, mais il ne connaissait pas Sautry.
Pourtant il a dit qu’il la trouvait bizarre.
- Non il a dit que quelque chose l’a gênait sur la scène de crime.
Pas sur le corps.
- C’est vrai. Alors ?
J’appelle Bernard ?
- Alors ? Tu nous sers un autre café. »
Jansomme sors sa pipe.
« Tu devrais faire comme moi.
Je crois qu’on en a pour un moment.
Ce n’est pas la peine d’appeler Bernard pour le moment.
Autant le faire quand nous aurons un peu réfléchi à tout ce que ça implique.
Envoie-lui un SMS pour lui dire qu’une seule voiture chez toi suffira pour nous amener à Mortier.
On s’y met ? »
Les cafés sont repoussés au milieu de la table et ils posent leur dossier devant eux.
Lannié, la pipe à la main, regarde Jansomme droit dans les yeux :
« Tu te rends compte de tout ce que ça implique.
Il faut une organisation complexe et des complicités passives et actives pour réaliser une opération pareille.
Mais où a eu lieu l’échange du corps ?
- En fait il y a plusieurs points qui se télescopent. C’est pour cela qu’il nous faut faire le point avant de voir Bernard. Je suppose qu’il va vouloir des explications.
Ecoute, j’ai besoin de mettre les choses sur du papier pour réfléchir.
Je crois que tu devrais faire comme moi.
Ensuite nous pourrons regarder ce que nous aurons trouvé.
On fait le point vers dix heures et demie. »
L’épaisseur et le rythme de la fumée qui sort de leur pipe trahissent celui de leur réflexion.
Fine et nerveuse chez Lannié.
Lourde et lente chez Jansomme.
On peut presque suivre l’agitation qui sévit dans le cerveau de Lannié.
Le calme qui habite celui de Jansomme.
Deux caractères, deux approches des problèmes.
Elle continue.
Il insiste.
Finalement il se met sur le coude en grimaçant et constate que ce n’est pas la sonnerie de son réveil mais celle de son cellulaire qui l’a réveillé.
Il regarde l’heure : six heures cinq.
Il avait mis la sonnerie du réveil à sept heures !
Il attrape l’appareil.
Plein de bonne humeur
Lannié !
« Tu as décidé de me gâcher mes nuits ?
- Tu as bien gâché la mienne.
Je l’ai passée à regarder cette photo depuis que tu m’as téléphoné.
Arrive !
Tu prendras ton petit déjeuner ici.
Sinon je j’envoie les flics .
- Motif ?
- Harcèlement nocturne. »
Et la communication est coupée.
Huit heures.
Lannié et Jansomme finissent leur petit déjeuner.
Lannié demande :
« Comment se fait-il que nous n’avions pas remarqué cela tout de suite ?
- Parce que personne n’avait encore vu la photo.
Ni Bernard, ni toi, ni moi.
- Le commissaire avait vu la photo, mais il ne connaissait pas Sautry.
Pourtant il a dit qu’il la trouvait bizarre.
- Non il a dit que quelque chose l’a gênait sur la scène de crime.
Pas sur le corps.
- C’est vrai. Alors ?
J’appelle Bernard ?
- Alors ? Tu nous sers un autre café. »
Jansomme sors sa pipe.
« Tu devrais faire comme moi.
Je crois qu’on en a pour un moment.
Ce n’est pas la peine d’appeler Bernard pour le moment.
Autant le faire quand nous aurons un peu réfléchi à tout ce que ça implique.
Envoie-lui un SMS pour lui dire qu’une seule voiture chez toi suffira pour nous amener à Mortier.
On s’y met ? »
Les cafés sont repoussés au milieu de la table et ils posent leur dossier devant eux.
Lannié, la pipe à la main, regarde Jansomme droit dans les yeux :
« Tu te rends compte de tout ce que ça implique.
Il faut une organisation complexe et des complicités passives et actives pour réaliser une opération pareille.
Mais où a eu lieu l’échange du corps ?
- En fait il y a plusieurs points qui se télescopent. C’est pour cela qu’il nous faut faire le point avant de voir Bernard. Je suppose qu’il va vouloir des explications.
Ecoute, j’ai besoin de mettre les choses sur du papier pour réfléchir.
Je crois que tu devrais faire comme moi.
Ensuite nous pourrons regarder ce que nous aurons trouvé.
On fait le point vers dix heures et demie. »
L’épaisseur et le rythme de la fumée qui sort de leur pipe trahissent celui de leur réflexion.
Fine et nerveuse chez Lannié.
Lourde et lente chez Jansomme.
On peut presque suivre l’agitation qui sévit dans le cerveau de Lannié.
Le calme qui habite celui de Jansomme.
Deux caractères, deux approches des problèmes.
Dernière édition par william1941 le Dim 3 Juil 2022 - 14:22, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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william1941- Poète, barde, troubadour...
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Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
stéphane- Vieux de la vieille
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Localisation : Marseille
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