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la caravane Illustration Brase d'Anjou
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la caravane Illustration Brase d'Anjou
LA CARAVANE
J’aime fumer la pipe le soir au coin du feu
Quand le temps est maussade et le ciel douloureux.
Ou que la neige tombe et enterre les lieux.
Paysages connus qu’elle efface à mes yeux.
Alors tapis dans l’ombre que la flamme abandonne,
Portés par la fumée qui monte et tourbillonne,
Mes souvenirs reviennent et m’emplissent l’esprit
D’un monde disparu et qui soudain revit.
Voilà le Sahara devant moi déployé.
Voilà la caravane qui vient le sillonner.
Et voilà les basours lentement balancés
Qui abritent les femmes et bercent les bébés.
Et les dunes s’ébrouent sous le vent qui se lève
Et déforme leurs crêtes par ses rafales brèves.
Puis élevant la voix comme un taureau qui souffle
Ici ride leur face, et plus loin la maroufle.
Les hommes et les bêtes s’attendent à souffrir,
Enervés par l’épreuve qu’il va falloir subir.
Mais quand ils sont déjà résignés à leur sort,
Brusquement, le vent cesse et le sable s’endort.
A nouveau le soleil, terrible forgeron
Martèle avec fureur jusqu’au moindre ciron.
Et dans cet air brûlant qui écrase les êtres,
La caravane suit la piste des ancêtres
Depuis un long moment déjà les dromadaires
Etirent leur long cou et s’agitent et blatèrent.
Et voilà que semblant soudain jaillie du sable
L’oasis apparait nimbée par l’air instable.
Peu à peu s’accélère la marche des chameaux
Voulant trotter vers l’ombre, vers le puits et vers l’eau.
Les hommes les réfrènent, et les gardent au pas
Pour que la caravane ne se débande pas.
Ma pipe s’est éteinte et mon songe avec elle
Le feu au fond de l’âtre lance des étincelles
Je vide son fourneau sur le dos du chenet
Et revient dans ce monde que j’avais oublié.
J’aime fumer la pipe le soir au coin du feu
Quand le temps est maussade et le ciel douloureux.
Ou que la neige tombe et enterre les lieux.
Paysages connus qu’elle efface à mes yeux.
Alors tapis dans l’ombre que la flamme abandonne,
Portés par la fumée qui monte et tourbillonne,
Mes souvenirs reviennent et m’emplissent l’esprit
D’un monde disparu et qui soudain revit.
Voilà le Sahara devant moi déployé.
Voilà la caravane qui vient le sillonner.
Et voilà les basours lentement balancés
Qui abritent les femmes et bercent les bébés.
Et les dunes s’ébrouent sous le vent qui se lève
Et déforme leurs crêtes par ses rafales brèves.
Puis élevant la voix comme un taureau qui souffle
Ici ride leur face, et plus loin la maroufle.
Les hommes et les bêtes s’attendent à souffrir,
Enervés par l’épreuve qu’il va falloir subir.
Mais quand ils sont déjà résignés à leur sort,
Brusquement, le vent cesse et le sable s’endort.
A nouveau le soleil, terrible forgeron
Martèle avec fureur jusqu’au moindre ciron.
Et dans cet air brûlant qui écrase les êtres,
La caravane suit la piste des ancêtres
Depuis un long moment déjà les dromadaires
Etirent leur long cou et s’agitent et blatèrent.
Et voilà que semblant soudain jaillie du sable
L’oasis apparait nimbée par l’air instable.
Peu à peu s’accélère la marche des chameaux
Voulant trotter vers l’ombre, vers le puits et vers l’eau.
Les hommes les réfrènent, et les gardent au pas
Pour que la caravane ne se débande pas.
Ma pipe s’est éteinte et mon songe avec elle
Le feu au fond de l’âtre lance des étincelles
Je vide son fourneau sur le dos du chenet
Et revient dans ce monde que j’avais oublié.
Dernière édition par william1941 le Mer 26 Jan 2022 - 0:17, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: la caravane Illustration Brase d'Anjou
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Gzav- Tête connue
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Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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william1941- Poète, barde, troubadour...
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