Meurtre à Lodève 48 Illustration Brase d'Anjou

william1941 Mar 21 Déc 2021 - 0:28

23H15
Le cellulaire de Sautry vibre
« Sautry.
-………….
- On arrive.
Prenez vos bagages et venez avec moi.
- Où va-t-on ?
- Vous en savez autant que moi. »
Ils sortent du bureau. Un gendarme est là.
« Par ici s’il vous plait »
Il les conduit par un dédale de couloir jusqu’à une porte.
Il l’ouvre. Trois marches. Une limousine. Deux hommes à l’avant. Le fanion français sur l’aile.
Le chauffeur sort du véhicule et ouvre le coffre. Il y loge les bagages. Ouvre la porte arrière.
« Messieurs… »
- Allez-y, dit Sautry. A un de ces jours à Paris. »
Ils montent dans la voiture. Le chauffeur referme la porte. Vient s’installer au volant.
Le passager avant n’a pas tourné la tête et n’a pas dit un mot.
Il se tient raide sur son siège. Manifestement, il n’est pas content d’être là.
Il lâche :
« Allons-y.
- Oui Monsieur l’Ambassadeur »
Et la voiture démarre
Jansomme et Lannier se regardent
Jansomme demande :
- Pouvons-nous savoir où nous allons monsieur l’ambassadeur.
- A l’aéroport. »
Lannié tire la manche de Jansomme qui le regarde.
Il a un doigt sur la bouche.
Le trajet se poursuit dans un silence glacial.
Ils arrivent à l’aéroport et entrent par le passage réservé aux véhicules diplomatiques.
Un follow-me est présent et démarre à leur arriver.
Ils le suivent jusqu’à un Falcon parqué en fin de tarmac.
Le follow-me repart à l’écart de l’appareil.
La rampe d’accès à l’avion est baissée.
Le chauffeur n’arrête même pas la voiture.
Il descend, sort leurs bagages du coffre et les pose au sol.
Il vient ouvrir la porte arrière.
« S’il vous plait »
Lannié et Jansomme descendent.
Le chauffeur remonte et la voiture repart aussitôt.
En haut de la rampe d’accès un gendarme leur fait signe de monter.
Ils prennent leurs bagages et gravissent les marches jusqu’à la porte de l’appareil.
Le gendarme leur dit de poser leurs sacs et les invite à s’asseoir à l’avant de l’appareil.

Meurtre à Lodève 48 Illustration Brase d'Anjou Falc1010

La partie arrière est séparée par une cloison qui traverse toute la cabine.
Elle comporte une porte dans l’allée.
Le gendarme revient auprès d’eux. Il a rangé leurs bagages dans un rack
« Voulez-vous attacher votre ceinture s’il vous plaît.
Nous allons décoller.
- Pour où ? demande Lannié d’un ton irrité.
- Paris je crois
- Comment, vous croyez ?
- C’est ce que l’on m’a dit monsieur. »
Et il part rejoindre deux collègues installés de part et d’autre de la porte de la cloison de séparation.