Mort ou Vif

Chapitre 1 : Réveil brutal

Dans les plaines arides de l'Amérique de l'ouest, gisait un homme inconscient sous un soleil de feu, deux corbeaux s'approchaient doucement du corps inerte, l'un deux piqua de son bec l'avant-bras du bougre, d'un réflexe presque surhumain il attrapa le corbeau et lui brisa le cou tandis que l'autre s'envola effrayé.

- Saleté de charognards ! J'suis pas encore mort, on se débarrasse pas de Bartholomew Johns comme ça !

Il se leva marcha deux pas et s'agenouilla pour dégobiller.

- Beurk, c'était une sacré biture ça… Où c'est que j'ai atterri moi ?

En regardant le soleil il tenta de se repérer, il partit alors en direction du nord pour retourner à la petite ville de Jeremiah-Hill, Bartholomew coupa par les plaines et marcha pendant quelques heures jusqu'au moment ou il aperçus une diligence de marchandise, il prit une grosse inspiration et courut pour la rattraper.

- Hého ! S'vous plait ! Faut que j'aille en ville ! 

La caravane ralentit et le cocher sortit son fusil à verrou.

- Qu'est ce que vous voulez ! Y'a rien à voler, barrez-vous vite fait !
- Non vous y êtes pas du tout ! Je me suis mis les tripes à l'envers hier avec les gars de la ville, je sais pas ce qui c'est passé je me suis réveillé en pleine pampa.
- Et tu veux que je te ramène en ville c'est ça ? T'as de quoi payer au moins ?

Bartholomew fouilla dans sa sacoche mais ne trouva rien qui pourrait avoir de la valeur.


- Non j'ai rien du tout sur moi.
- Bon dans ce cas je peux rien pour toi mon gars.
- Attendez ! J'ai mon revolver ! Je m'engage à protéger votre diligence pour ce voyage et le prochain !

Le cocher prit quelques secondes pour réfléchir hocha la tête et lui fit signe de grimper.

- Merci beaucoup m'sieur ! C'est quoi votre nom ?
- Moi c'est Kenneth et toi ?
- Bartholomew, vous allez bien à Jeremiah-Hill ?
- Jeremiah-Hill ? Pas du tout c'est vraiment loin ça j'y suis pas allé depuis deux mois y'a au moins une semaine de voyage, et vu que t'as pas une thune c'est compliqué de prendre un billet de train.
- Une semaine de voyage ? Comment ça ? C'est impossible j'y étais hier.
- Je sais pas ce que t'as fait hier soir mon gars, mais le seul moyen d'arriver aussi vite c'est le train.
- Mais pourquoi j'aurais pris le train pour venir ici ?
- A toi de me le dire, évite de boire autant la prochaine fois que ça te serve de leçon.

La diligence arriva dans la ville de Passo après plus de trois heures, le cocher amena sa diligence à l'arrière d'une boutique.

- Faut que je décharge les marchandises pour la boutique j'étais sensé arrivé hier déjà, faut pas que je le fasse attendre, sois gentil va au saloon et prend une table, commande moi un ragoût et prend toi ce que tu veux.
- Pas de soucis Kenneth.

Kenneth tendis cinq dollars à Bartholomew et lui pointa le saloon du doigt. Johns s'en alla alors commander à manger il passa devant le bureau du shérif et s'arrêta devant un avis de recherche.

- "Recherché : Bartholomew Johns, Mort ou Vif, récompense de 120 dollars, braquage de train" Sacré prime les chasseurs vont être co... Mais c'est moi !

A suivre... (Peut-être si j'ai la motivation )

Tiens, un Western, sympa.

Bravo ! Je suis impressionné par les talents des uns et des autres! 

Vous assurez grave les gars

Pierrot Gourmand a écrit:Tiens, un Western, sympa.

J'aime bien les western yee-haa !

Popeye Magritte a écrit:Bravo ! Je suis impressionné par les talents des uns et des autres! 

Vous assurez grave les gars

C'est gentil merci beaucoup !

Chapitre 2 : Nouvel ami


  Effrayé par cette nouvelle Bartholomew regarda partout autours de lui pour vérifier que personne ne l'avait reconnu, il faut dire que l'affiche est peu flatteuse son nez sur le dessin est bien plus gros qu'en réalité mais il préfère ne pas prendre de risque et s'empressa de rentrer dans le saloon pour commander deux ragoûts il prit une table discrète au fond du saloon derrière les escaliers qui menait aux chambres.

- Comment je vais faire, comment je vais faire je m'suis mis dans une histoire pas possible, je n'ai aucun souvenir d'avoir braqué un train… J'ai fait ça avec les gars de Jeremiah-Hill ? Qu'est ce qui nous ait passé par la tête ! Je vais finir avec la tête au bout d'une corde ! 
- Tiens je te cherchais ! Pourquoi avoir choisis une table aussi discrète je me suis presque dit que t'étais partis avec mes cinq dollars !
- Je… Je voulais juste un coin tranquille pour manger sans être déranger.
- Très bien j'comprends un coup de mou ça arrive à tout le monde. Alors t'as prit quoi toi ?
- Un ragout aussi c'est simple et efficace.


Les deux hommes après avoir fini ce bon repas sortirent du saloon pour remonter sur la diligence, Kenneth n'avais pas envie de dépenser d'argent pour dormir au chaud dans un lit douillet, c'était un homme des grands espaces il préférait largement dormir à la belle étoile sous la chaleur d'un feu de camps.


- On va s'arrêter un peu plus loin pour camper demain on partira pour Arcarillo c'est la dernière étape de mon voyage, si j'arrive à me faire un bon pécule je te donnerais assez d'argent pour prendre un billet de train pour que tu puisses retourner à Jeremiah-Hill.
- C'est très gentil merci.
- Pas d'soucis. On va camper là descend et commence à préparer le feu la nuit va être fraîche.
- Je m'en occupe.

Johns descendit de la diligence et partit un peu plus loin derrière une bute pour ramasser des brindilles… Il y passa une douzaine de minutes et revenu vers la diligence.

- Où est ce qu'il est le gringalet !? Parle ! Ou je te jure que je te coupe une oreille !

Bartholomew se cacha derrière un rocher pour écouter la scène.

- On est des chasseurs de primes tu comprends le vieux ! On fait le sale boulot des forces de l'ordres, ce gringalet à braquer un train il a traumatisé un bon paquet de monde, on le tuera pas, y'a un bonus si on l'attrape vivant si tu coopère tout se passera bien.
- Je sais pas où il est ! Je vous jure, je l'ai laissé à Passo c'est tout !
- Nous ment pas on sait très bien que t'es partit avec lui de Passo on vous a vus !

L'homme frappa Kenneth au visage et cracha par terre, Bartholomew avait la peur au ventre, il sortit son revolver arma le chien et fit feu fait en pleine tête du chasseur de prime, l'autre entendit le coup de feu et tira sur la cachette de Bartholomew, Kenneth se relava alors et plaqua le dernier chasseur de prime au sol, Bartholomew courra aider Kenneth puis tous deux ligotèrent l'homme.

- On fais quoi de lui Kenneth ?
- On peut pas le laisser en vie, il pourrait nous retrouver, fait fuir leurs chevaux je m'occupe de lui.

Bartholomew s'exécuta et partit effrayé les chevaux des chasseurs, il entendit un coup de feu retentirent et se retourna Kenneth avait abattu l'homme avec son propre revolver.

- Ce sera un avertissement pour les prochains, pourquoi tu m'as rien dit j'ai failli mourir à cause de toi !
- Je te jure que j'en savait rien, je l'ai apprit à Passo j'ai vu une affiche mais je savais pas encore comment te le dire j'étais sous le choc ! J'ai aucun souvenir d'avoir fait ça !
- Bon passons, ce qui est fait est fait, je suis dans la mouise jusqu'au cou maintenant alors autant y aller à fond, on va Arcarillo je livre la boutique, je revends la diligence à un écurie et toi tu iras chez le barbier pour changer de tête un peu, on va partir en cavale ! ça me rappelle ma jeunesse !


(A suivre !)

L'Ouest est une terre de rencontres!
Que vont devenir nos deux compères?  Et qui sont-ils réellement?

Kenneth le cocher ne doit pas être un enfant de coeur  

Chapitre 3 : Confiance et méfiance 


  Les deux fugitifs partirent camper à quelques kilomètres plus loin et veillèrent à effacer leurs traces au fur et à mesures, une fois installé, les sacs de couchages dépliés le feu allumé, il se reposèrent près du feu.

- Tu sais Bartholomew ? J'ai pas été très honnête avec toi.
- Comment ça ?
- Tu vois la diligence ? A vrai dire elle n'est pas à moi, je m'arrange avec les marchands pour leur refourguer les marchandises moins cher, ils gardent le silence et moi je me fais de l'argent puis le clou du spectacle je revends les diligences une fois que tout est vendu puis je recommence.
- Alors là… Je pensais pas du tout, c'est vrai que tu m'avais l'air sacrément robuste pour un cocher j'ai seulement cru que tu étais un vétéran ou quelque chose du genre.
- Nan je suis comme toi, un hors-la-loi.
- Je suis pas un saint mais je suis pas hors-la-loi ! J'ai même aucun souvenirs d'avoir braquer ce train !
- Aucune importance aux yeux de la loi t'en es un. Le monde se fait de plus en plus petit, la ville englobe tout sur son passage, les gens comme nous font tâches dans le décors… 'Fin bon on se repose demain on a de la route à faire.


Bartholomew n'arrivait pas à fermer l'œil de la nuit, il pensait à sa famille, ses amis des gens qu'il ne reverrait peut-être plus jamais, allait-il se balancer au bout d'une corde, finir ses jours dans un pénitencier ou se faire abattre comme une vache malade par un chasseur de prime peu scrupuleux ? Son cerveau bouillonnait de questions et de doutes, à présent il était seul livré à lui même réduit à faire confiance à un homme qu'il connait à peine, peut-être que ce Kenneth l'égorgera dans son sommeil.

Les lueurs de l'aube caressait le visage de Johns, c'est l'heure il fallait partir Kenneth était déjà debout en train d'éteindre le feu.

- Lève-toi range tes affaires on a du chemin qui nous attends.

Bartholomew se leva replia son sac de couchage et monta à bord de la diligence.

- Ton revolver est chargé ?
- Euh… Oui, pourquoi ? 
- Parfait tiens toi prêt ça peut nous tomber dessus à tout moment.

Johns sortit son revolver, son doigt était posé sur le chien prêt à faire feu sur le moindre chasseurs de prime qui passait dans le coin.
La diligence se dirigeait vers Arcarillo une ville connu pour son saloon remplit de joueurs de poker, de femmes de joie et de hors-la-loi en tout genres, cet endroit était un des derniers bastions de l'ouest sauvage, les chasseurs de primes n'y étais pas bien vu et le sheriff était un homme bon qui laissait les gens régler leurs problèmes entre eux mais il était toujours là pour aider n'importe qui.

Nos deux compères arrivèrent après plusieurs heures de voyages…

- Arcarillo ! là j'me sens chez moi !
- Pourquoi ça ?
- Tu comprendras vite allons à la boutique vendre ce qu'il nous reste puis on se débarrasse de la diligence.

Kenneth arrêta la diligence à l'arrière d'une boutique et toqua à la porte.

- Josiah ouvre moi c'est K !

Un homme avec une moustache magnifiquement entretenu ouvra la porte.

- K ! Content de te voir alors tu m'apportes quoi d'beau ?
- Tout un tas de bricoles, du tabac, des cigares, de l'alcool et de la nourriture en conserve.
- Excellent ! Excellent ! Mais dit moi ton jeune ami qui est-ce ?
- Ce gringalet là ? C'est B mon nouveau garde personnel !
- Tu montes dans les échelons à ce que je vois.

Bartholomew et Kenneth déchargèrent les provisions et les posèrent dans la boutique de Josiah.

- Bon c'est pas mal tout ça, pour le tout on a qu'a dire quatre-vingt dollars ?
- C'est bon pour moi, toujours un plaisir de faire affaire avec toi Josiah. On y va B faut se débarrasser de la diligence.

Kenneth amena la diligence dans une grange et détacha les deux chevaux.

- Tiens prend le alezan il est pour toi, y m'a l'air un peu vieux mais il fera l'affaire quelques temps encore.
- Merci K, pourquoi t'es aussi sympa avec moi ? Ce cheval aurait pu te rapporter vingt à trente dollars de plus.
- Et ta tête me rapporterai cent-vingt dollars mon jeune ami, c'est juste que tu me rappelles moi quand j'étais jeune et puis l'argent c'est bien mais les amis c'est mieux.
- Par ce qu'on est des amis maintenant ?
- C'est bon arrête tu vas rendre les choses encore plus bizarre quel ne le sont déjà.

Des pas lourds descendait les escaliers de la grange, un homme arriva devant les deux compères, il était bien portant et d'énormes rouflaquettes parsemait les côtés de son visage.

- Charles ! Mon français préféré ! regarde ce que j't'amène !
- K, toujours au rendez-vous à ce que je voit, bon laisse moi voir ça.

Charles fit le tour de la diligence et s'arrêta sur un détail qui le tracassait.

- L'impact de balle là, on en a déjà parlé c'est cinq dollars en moins.
- Oh tu sais ce que c'est… C'est dangereux le métier de cocher.
- Ben voyons, et les deux chevaux tu les vends pas ?
- Nan on les garde on va en avoir besoins.
- Bon très bien quarante-cinq dollars ça te va ?
- C'est parfait ça ira très bien j'pensais pas en tiré bien plus de toute façon.
- Bon, du balais vous deux j'a du travail.
- A bientôt Charles toujours un plaisir !


Kenneth et Bartholomew montèrent sur les chevaux et sortirent du hangar.

- Après tout ça on va se boire un petit coup et manger un bon ragoût ?
- T'es sur que c'est une bonne idée ?
- Te fais pas d'mourons les chasseurs de primes se font discret ici personne les aimes.
- Si tu l'dis.

( A suivre…   )

J'avais l'intention de prendre la diligence pour aller faire un tour à Arcarillo.
Je crois que je vais attendre un peu!
Jusqu'au 4 par exemple.

william1941 a écrit:J'avais l'intention de prendre la diligence pour aller faire un tour à Arcarillo.
Je crois que je vais attendre un peu!
Jusqu'au 4 par exemple.

 Patience, patience, j'espère que Arcarillo sera à la hauteur de tes attentes !