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w6496 39 et fin Illustration Brase d'Anjou
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w6496 39 et fin Illustration Brase d'Anjou
Le directeur apparait dans l’encadrement de la porte arrière de la villa
« Laissez, je m’en occupe »
Il se dirige vers la dépendance et leur fait signe de le suivre.
Ils pénètrent dans une pièce sans aucun mobilier qu’une table en son milieu.
Il tend la main vers Jansomme qui ouvre son attaché et lui donne le pistolet.
Ils ressortent, il appelle le gendarme.
« Gardez-ça, nous aviserons plus tard »
Le pandore d’apparat se saisit du Sig avec précipitation et lance un regard suspicieux au Directeur et aux quatre hommes qui l’accompagne.
Ils entrent dans la villa.
Sur la droite un grand salon avec au fond et sur l’un des côtés un buffet bien garni.
Au milieu une table ronde avec quatre porte documents avec un renflement en leur milieu
L’autre côté comporte une grande porte à double battant.
Elle ouvre sur une grande salle où une demi-douzaine de personnes sont en discussion.
Le Directeur les conduit dans le salon.
En les voyant arriver, deux des occupants de la grande salle viennent les rejoindre.
Tous les quatre reconnaissent les arrivants :
Le Ministre de l’intérieur et le Ministre des affaires étrangères.
« Bonjour messieurs dit le Ministre de l’Intérieur.
Si j’ai bien compris, vous ne savez pas pourquoi vous êtes là.
Je vais laisser votre directeur vous l’expliquer. »
« Comme vous le savez, vous êtes des soldats de l’ombre.
Nos morts ne sont jamais honorés publiquement.
C’est la conséquence directe de notre mission.
Mais rien ne nous interdit, en privé, de rendre honneur à votre travail. »
Il se tourne vers le ministre des Affaires Etrangères.
« Monsieur Pierre Sautry, approchez je vous prie. »
Sautry s’approche du ministre.
Celui-ci sort un document et une boîte rouge d’un des maroquins
Il l’ouvre: une médaille avec son ruban.
Il saisit le revers de Sautry et épingle la décoration sur le plastron de sa veste.
« Au nom du président de la République je vous fais chevalier de la Légion d’honneur pour service exceptionnel rendu à la France.
Nous ne sommes pas en public. Nous nous épargnerons les embrassades. »
Il tend la main à Sautry : « Me ferez-vous l’honneur d’une poignée de mains ? »
Sautry encore éberlué saisit la main du ministre et la secoue vigoureusment.
La même chose se déroule pour Chanlier.
Le ministre de l’intérieur prend la parole à son tour :
« Monsieur Jacques Lannié approchez je vous prie
Monsieur pour l’ensemble de vos mission et votre dévouement à la France, Au nom du Président de la République, je vous élève au rang d’officier de la Légion d’Honneur »
Même déclaration sur l’absence de public, poignée de main.
« Monsieur Henri Jansomme, pour l’ensemble de vote carrière au service de la France et la blessure reçue en mission, je vous fais chevalier de la légion d’honneur ».
Les mêmes gestes, puis les mêmes mots.
Chacun des ministre s’approche tour à tour des quatre décorés, leur serre à nouveau la main.
‘’Ce fut un honneur de vous rencontrer…
‘’ il est bon de pouvoir honorer entre nous ceux qui servent la France dans l’ombre….
‘’ la force de ….
‘’ j’aurai plaisir ….
Jansomme écoute.
Tout ce qu’il entend c’est bla, bla, bla.
Aucun de ces hommes n’a la moindre idée de ce qu’est réellement leur travail.
Et surtout pas de la force mentale qu’il faut à ces hommes pour agir comme ils le font, sans état d’âme
-traduisez sans se laisser arrêter par des considération morale - dans l’intérêt de leur pays
Ils ont été décorés parce que le DG l’a demandé.
Lui connait le métier. Il l’a pratiqué. Sur le terrain.
Les Ministres rejoignent leur service de sécurité dans la grande salle, accompagnés par le Directeur.
Celui revient vers eux.
« Ils n’ont même pas pris le temps de boire un verre.
Ce sont pourtant leurs ministère qui ont payé le buffet. »
Il fait le service. Claque un champagne, emplit des coupes.
Chacun en prend une et attend.
« A la France !
- A la France ! »
Ils lèvent leur verre et boivent de concert.
« Je suis heureux que votre travail, votre courage et votre dévouement à notre pays, soit reconnus.
Même si, comme Jacques le sait, vous ne pourrez pas porter votre décoration en public.
Jansomme, vous récupèrerez votre pistolet en partant.
Gardez-le. Sait-on jamais.
La voiture va vous reconduire chez vous.
Bon séjour à Millau. »
Et il quitte le salon.
Ils sortent. Montent dans la voiture.
Jansomme regarde Chanlier et lui lance :
« Comment savait-il pour Millau? »
Chanlier hausse les épaules : « Comment savait-il pour le Saint Benoît ?»
Lannié se retourne :
« C’est son boulot de savoir ce qu’il veut savoir. Et croyez-moi, il sait le faire. »
La voiture dépose Sautry et Chanlier à une station de métro.
« A demain. On s’appelle »
Le chauffeur demande où il doit aller d’abord.
Jansomme donne son adresse.
Ils arrivent devant son immeuble.
« Tu montes prendre un dernier? »
Lannié dit au chauffeur qu’il peut partir.
Ils montent dans l’appartement.
Jansomme pose ostensiblement son attaché sur la table du salon.
Il l’ouvre, prend le pistolet, éjecte le chargeur, sort les cartouches, le met en sécurité et va mettre le tout dans un tiroir du meuble living du salon.
Retour vers Lannié qui l’a regardé faire sans dire un mot et l’attend sa pipe à la main.
Jansomme lui tend sa blague.
Il va prendre deux verres ballon, la bouteilles d’armagnac et les pose sur la table.
La nuit sera longue.
« Laissez, je m’en occupe »
Il se dirige vers la dépendance et leur fait signe de le suivre.
Ils pénètrent dans une pièce sans aucun mobilier qu’une table en son milieu.
Il tend la main vers Jansomme qui ouvre son attaché et lui donne le pistolet.
Ils ressortent, il appelle le gendarme.
« Gardez-ça, nous aviserons plus tard »
Le pandore d’apparat se saisit du Sig avec précipitation et lance un regard suspicieux au Directeur et aux quatre hommes qui l’accompagne.
En allant vers la porte de la villa, Jansomme tourne la tête. Le gendarme parle dans sa radio.
Il rend manifestement compte au responsable du service de sécurité.Ils entrent dans la villa.
Sur la droite un grand salon avec au fond et sur l’un des côtés un buffet bien garni.
Au milieu une table ronde avec quatre porte documents avec un renflement en leur milieu
L’autre côté comporte une grande porte à double battant.
Elle ouvre sur une grande salle où une demi-douzaine de personnes sont en discussion.
Le Directeur les conduit dans le salon.
En les voyant arriver, deux des occupants de la grande salle viennent les rejoindre.
Tous les quatre reconnaissent les arrivants :
Le Ministre de l’intérieur et le Ministre des affaires étrangères.
« Bonjour messieurs dit le Ministre de l’Intérieur.
Si j’ai bien compris, vous ne savez pas pourquoi vous êtes là.
Je vais laisser votre directeur vous l’expliquer. »
« Comme vous le savez, vous êtes des soldats de l’ombre.
Nos morts ne sont jamais honorés publiquement.
C’est la conséquence directe de notre mission.
Mais rien ne nous interdit, en privé, de rendre honneur à votre travail. »
Il se tourne vers le ministre des Affaires Etrangères.
« Monsieur Pierre Sautry, approchez je vous prie. »
Sautry s’approche du ministre.
Celui-ci sort un document et une boîte rouge d’un des maroquins
Il l’ouvre: une médaille avec son ruban.
Il saisit le revers de Sautry et épingle la décoration sur le plastron de sa veste.
« Au nom du président de la République je vous fais chevalier de la Légion d’honneur pour service exceptionnel rendu à la France.
Nous ne sommes pas en public. Nous nous épargnerons les embrassades. »
Il tend la main à Sautry : « Me ferez-vous l’honneur d’une poignée de mains ? »
Sautry encore éberlué saisit la main du ministre et la secoue vigoureusment.
La même chose se déroule pour Chanlier.
Le ministre de l’intérieur prend la parole à son tour :
« Monsieur Jacques Lannié approchez je vous prie
Monsieur pour l’ensemble de vos mission et votre dévouement à la France, Au nom du Président de la République, je vous élève au rang d’officier de la Légion d’Honneur »
Même déclaration sur l’absence de public, poignée de main.
« Monsieur Henri Jansomme, pour l’ensemble de vote carrière au service de la France et la blessure reçue en mission, je vous fais chevalier de la légion d’honneur ».
Les mêmes gestes, puis les mêmes mots.
Chacun des ministre s’approche tour à tour des quatre décorés, leur serre à nouveau la main.
‘’Ce fut un honneur de vous rencontrer…
‘’ il est bon de pouvoir honorer entre nous ceux qui servent la France dans l’ombre….
‘’ la force de ….
‘’ j’aurai plaisir ….
Jansomme écoute.
Tout ce qu’il entend c’est bla, bla, bla.
Aucun de ces hommes n’a la moindre idée de ce qu’est réellement leur travail.
Et surtout pas de la force mentale qu’il faut à ces hommes pour agir comme ils le font, sans état d’âme
-traduisez sans se laisser arrêter par des considération morale - dans l’intérêt de leur pays
Ils ont été décorés parce que le DG l’a demandé.
Lui connait le métier. Il l’a pratiqué. Sur le terrain.
Les Ministres rejoignent leur service de sécurité dans la grande salle, accompagnés par le Directeur.
Celui revient vers eux.
« Ils n’ont même pas pris le temps de boire un verre.
Ce sont pourtant leurs ministère qui ont payé le buffet. »
Il fait le service. Claque un champagne, emplit des coupes.
Chacun en prend une et attend.
« A la France !
- A la France ! »
Ils lèvent leur verre et boivent de concert.
« Je suis heureux que votre travail, votre courage et votre dévouement à notre pays, soit reconnus.
Même si, comme Jacques le sait, vous ne pourrez pas porter votre décoration en public.
Jansomme, vous récupèrerez votre pistolet en partant.
Gardez-le. Sait-on jamais.
La voiture va vous reconduire chez vous.
Bon séjour à Millau. »
Et il quitte le salon.
Ils sortent. Montent dans la voiture.
Jansomme regarde Chanlier et lui lance :
« Comment savait-il pour Millau? »
Chanlier hausse les épaules : « Comment savait-il pour le Saint Benoît ?»
Lannié se retourne :
« C’est son boulot de savoir ce qu’il veut savoir. Et croyez-moi, il sait le faire. »
La voiture dépose Sautry et Chanlier à une station de métro.
« A demain. On s’appelle »
Le chauffeur demande où il doit aller d’abord.
Jansomme donne son adresse.
Ils arrivent devant son immeuble.
« Tu montes prendre un dernier? »
Lannié dit au chauffeur qu’il peut partir.
Ils montent dans l’appartement.
Jansomme pose ostensiblement son attaché sur la table du salon.
Il l’ouvre, prend le pistolet, éjecte le chargeur, sort les cartouches, le met en sécurité et va mettre le tout dans un tiroir du meuble living du salon.
Retour vers Lannié qui l’a regardé faire sans dire un mot et l’attend sa pipe à la main.
Jansomme lui tend sa blague.
Il va prendre deux verres ballon, la bouteilles d’armagnac et les pose sur la table.
La nuit sera longue.
FIN
Dernière édition par william1941 le Sam 6 Fév 2021 - 18:22, édité 2 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6877
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: w6496 39 et fin Illustration Brase d'Anjou
Merci, William, pour ce long récit.
Ce n'est pas le côté rocambolesque qui m'a le plus marqué mais plutôt le côté authentique des personnages et
du récit. Récit développé sans fioriture mais allant à l'essentiel, avec une concision qui n'empêche pas la précision.
Et ne parlons pas des rebondissements et du suspens présent à chaque épisode.
Tu as droit, toi aussi, à un repos bien mérité, avant de reprendre la plume.
Ce n'est pas le côté rocambolesque qui m'a le plus marqué mais plutôt le côté authentique des personnages et
du récit. Récit développé sans fioriture mais allant à l'essentiel, avec une concision qui n'empêche pas la précision.
Et ne parlons pas des rebondissements et du suspens présent à chaque épisode.
Tu as droit, toi aussi, à un repos bien mérité, avant de reprendre la plume.
Sesomiris- Tête connue
- Messages : 1247
Date d'inscription : 15/04/2020
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
- Messages : 6114
Date d'inscription : 22/05/2020
Age : 59
Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
- Messages : 6114
Date d'inscription : 22/05/2020
Age : 59
Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Re: w6496 39 et fin Illustration Brase d'Anjou
Merci pour les illustrations Brase.
Ma cervelle a retrouvé son calme.
J'espère vous avoir distrait.
Tout cela est sans aucune prétention.
Je me suis bien amusé. Vous tous aussi j'espère.
Ma cervelle a retrouvé son calme.
J'espère vous avoir distrait.
Tout cela est sans aucune prétention.
Je me suis bien amusé. Vous tous aussi j'espère.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6877
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: w6496 39 et fin Illustration Brase d'Anjou
Ecrire est un "art qui consiste à ôter le superflu pour faire apparaître l'âme du texte (...)
Ecrire c'est sculpter son ouvrage en ôtant les scories pour parvenir à l'essentiel", déclarait
récemment celui qui occupe le fauteuil 15 sous la Coupole.
Tu y es plutôt bien parvenu, je trouve.
Ecrire c'est sculpter son ouvrage en ôtant les scories pour parvenir à l'essentiel", déclarait
récemment celui qui occupe le fauteuil 15 sous la Coupole.
Tu y es plutôt bien parvenu, je trouve.
Sesomiris- Tête connue
- Messages : 1247
Date d'inscription : 15/04/2020
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