Derniers sujets
» Mort de rire — parce que j'ai le sens de l'humour !par la hyène Aujourd'hui à 2:28
» C'est l'anniversaire de Papaalino !!!
par la hyène Aujourd'hui à 2:24
» Présentation : Pierre Yves
par la hyène Aujourd'hui à 2:21
» Lundi, des tabacs très enviés !
par stéphane Hier à 23:46
» Les estates de Sylkis (le retour)
par stéphane Hier à 22:35
» St. Bruno vs St. Bruno
par stéphane Hier à 22:34
» Achats récents de pipes
par stéphane Hier à 22:31
» Gawith Hoggarth - Brown Flake (unscented)
par Kilt&Pipe Hier à 21:46
» Doux ce Janvier... errance de fumées et volutes désirées...
par BobyLaGanache Hier à 18:17
» Flake Maison - Premier essai concluant
par Edo D Reis Hier à 14:44
» Gawith Hoggarth Exmoor Mixture
par Kilt&Pipe Hier à 11:47
» Bonjour à tous d'Amagad !
par Baudouin Hier à 11:28
» tabac chinois
par william1941 Hier à 2:02
» Mc baren
par soababa Hier à 0:04
» La fin de ..
par Baudouin Dim 12 Jan 2025 - 22:29
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 217 utilisateurs en ligne :: 1 Enregistré, 0 Invisible et 216 Invités Gabbettone
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 725 le Dim 22 Sep 2024 - 5:40
Statistiques
Nous avons 2161 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Amagad
Nos membres ont posté un total de 455137 messages dans 17096 sujets
Fin de l'histoire 7
4 participants
Page 1 sur 1
Fin de l'histoire 7
Voilà qui fera plaisir à Jaufré.: FIN DE L'HISTOIRE
« Ecoute, C’est une histoire tordue. Je ne veux pas t’y mêler.
Comme tu l’as compris, il y a quelqu’un qui me suis. Et apparemment aussi quelqu’un qui me cherche
Je voulais te demander ton aide pour découvrir qui.
Au final, je crois que je vais laisser courir. Quand ils en auront marre, ils arrêteront
- C’est bizarre ton histoire. Ça tient pas debout.
- Tu as raison. C’est pour cela que je laisse tomber.
Si quelqu’un veut me voir, il n’a qu’à se montrer.
- Tu veux que je t’aide à trouver tes oiseaux?
- J’y ai pensé. Et je te remercie de me le proposer. Mais à la réflexion, C’est inutile. Merci encore.
- Comme tu veux. Mais si tu as besoin, tu sais que je suis là.
- Je sais Pierrot. Et c’est réconfortant. »
Nous continuons notre repas.
Pierrot a embrayé sur le PSG. Et là, il peut me faire la nuit.
Il abat la nourriture à une vitesse impressionnante et parle la bouche pleine sans rien perdre, sauf parfois l’intelligibilité de ce qu’il dit.
Nous allons prendre le café au bar. Je paie l’addition et me prépare à sortir.
Je lui tend la main.
« Je viens avec toi
- Inutile Pierrot. Si on voulait me tuer je serais déjà mort, non ?
- C’est pas con. »
Il me serre la main et je sors.
Tout le long du chemin je me retourne. J’ai toujours cette sensation : On me suis.
Arrivé devant mon immeuble, je m’arrête quelques minutes mais il n’y a rien de suspect.
La rue est vide à part les poubelles.
Je rentre chez moi en me disant que demain, j’appellerai de Lavière à propos des photos.
Vendredi. Petit déjeuner.
Mon cellulaire sonne. Paul.
« Bonjour patron
- Bonjour Paul. Qu’est-ce qu’il y a ?
- Vous n’oubliez pas le rendez-vous avec les gens d’Airbus. On doit leur présenter nos propositions de tarifs pour le salon du Bourget de Juin.
- Je n’ai pas oublié.
- Vous passerez au bureau avant ? J’aimerais voir plusieurs points de l’exposé avec vous.
- Je suis au bureau dans une demi-heure. D’ici onze heures nous auront le temps.
- A tout à l’heure patron.
- A tout à l’heure. »
Huit heures et demie et Paul est déjà sur le pont !
Du coup je renonce à appeler pour savoir qui a pris les photos et je file au bureau.
Paul a consacré beaucoup de temps et d’énergie à préparer ces propositions montrant l’intérêt d’utiliser des motos pour le transport des responsables d’Airbus et de leurs invités sur le salon.
Il a même réussi à amorcer des discussions avec d’autre sociétés qui y participeront.
Je réalise que depuis plusieurs jours j’ai négligé le travail. Mon esprit est ailleurs.
La présentation de Paul est un succès. Rendez-vous pris dans les prochains jours pour finaliser les offres et les contrats.
Paul est tout excité par ce résultat. Il me faudra penser à son salaire si je veux le garder.
Une heure après nous nous retrouvons au Petit Zinc avec Sam pour fêter notre réussite.
Nous retournons rue Chapon.
Je vais dans mon bureau et appelle le numéro que de Lavière m’a donné.
« Allo. Qui est à l’appareil ? »
Je reconnais la voix de ‘’gracieux’’ .
« Je voudrais parler au général de Lavière »
Il a reconnu ma voix.
« On vous rappellera »
Et il raccroche.
Et moi je reste là, téléphone à la main avec ma colère qui recommence à monter.
Un quart d’heure plus tard
« Général de Lavière à l’appareil
- Mon général je voudrais savoir ….
- C’est terminé. Nous avons arrêté tout le réseau cette nuit.
Vous n’avez plus rien à craindre. »
Clic
Terminé.
Je n’ai jamais su qui avait pris les photos.
Peut-être même y avait-il parmi les Irakiens un espion de la CIA.
Je ne le saurai jamais.
Pas plus que le vrai nom du général.
Et vous non plus pour le coup.
Nous étions le 28 Mars 2003
Une semaine avant les Américains avaient envahi l’Irak.
Je n’ai plus jamais entendu parler des services du renseignement militaire.
Depuis cette date ma vie a repris définitivement le cours tranquille qu’elle n’aurait jamais dû quitter.
Fin 2005, quand j’ai vendu ma société et rangé mes affaires pour les ramener à Montpellier, j’ai, par curiosité, appelé les deux numéros.
J’ai eu chaque fois la même réponse « le numéro que vous avez demandé n’est pas attribué. Veuillez… ».
Sans doute utilisent-ils un numéro par affaire.
Tout ce qu’il me reste c’est l’enveloppe et son contenu ainsi que les deux numéros de téléphone.
Quelqu’un, quelque part, a oublié de me les réclamer. S’ils le font un jour -cela m’étonnerait fort- je dirai que je les ai perdus. C’est en les revoyant dans les vieux papiers que j’ai pensé à écrire la fin de mes péripéties avec les services de renseignements militaires.
Comme je l’ai dit au début, on n’est pas obligé de me croire. Et pourtant….
Aujourd’hui, comme dans le film, ‘’le vieil homme est entré dans un long hiver’’
Totoche est ravie. Elle me trouve plus aimable avec elle.
Ma femme aussi.
Je vois quelques amis de mon âge. Nous parlons de nos vingt ans en fumant la pipe le cigare ou la cigarette. Ou rien. Tout en buvant du rosé des sables bien frais
J’ai repris le piano. Un peu.
Je lis. Beaucoup.
Je bricole. De moins en moins.
Je fume la pipe. Trop ! (dixit ma femme)
J’ai découvert ALNB. Ça c’est un plaisir toujours renouvelé.
J’y appends chaque fois quelque chose sur les pipes, le tabac, les hommes.
On est heureux Totoche, mon soleil, ma garrigue et moi.
« Ecoute, C’est une histoire tordue. Je ne veux pas t’y mêler.
Comme tu l’as compris, il y a quelqu’un qui me suis. Et apparemment aussi quelqu’un qui me cherche
Je voulais te demander ton aide pour découvrir qui.
Au final, je crois que je vais laisser courir. Quand ils en auront marre, ils arrêteront
- C’est bizarre ton histoire. Ça tient pas debout.
- Tu as raison. C’est pour cela que je laisse tomber.
Si quelqu’un veut me voir, il n’a qu’à se montrer.
- Tu veux que je t’aide à trouver tes oiseaux?
- J’y ai pensé. Et je te remercie de me le proposer. Mais à la réflexion, C’est inutile. Merci encore.
- Comme tu veux. Mais si tu as besoin, tu sais que je suis là.
- Je sais Pierrot. Et c’est réconfortant. »
Nous continuons notre repas.
Pierrot a embrayé sur le PSG. Et là, il peut me faire la nuit.
Il abat la nourriture à une vitesse impressionnante et parle la bouche pleine sans rien perdre, sauf parfois l’intelligibilité de ce qu’il dit.
Nous allons prendre le café au bar. Je paie l’addition et me prépare à sortir.
Je lui tend la main.
« Je viens avec toi
- Inutile Pierrot. Si on voulait me tuer je serais déjà mort, non ?
- C’est pas con. »
Il me serre la main et je sors.
Tout le long du chemin je me retourne. J’ai toujours cette sensation : On me suis.
Arrivé devant mon immeuble, je m’arrête quelques minutes mais il n’y a rien de suspect.
La rue est vide à part les poubelles.
Je rentre chez moi en me disant que demain, j’appellerai de Lavière à propos des photos.
Vendredi. Petit déjeuner.
Mon cellulaire sonne. Paul.
« Bonjour patron
- Bonjour Paul. Qu’est-ce qu’il y a ?
- Vous n’oubliez pas le rendez-vous avec les gens d’Airbus. On doit leur présenter nos propositions de tarifs pour le salon du Bourget de Juin.
- Je n’ai pas oublié.
- Vous passerez au bureau avant ? J’aimerais voir plusieurs points de l’exposé avec vous.
- Je suis au bureau dans une demi-heure. D’ici onze heures nous auront le temps.
- A tout à l’heure patron.
- A tout à l’heure. »
Huit heures et demie et Paul est déjà sur le pont !
Du coup je renonce à appeler pour savoir qui a pris les photos et je file au bureau.
Paul a consacré beaucoup de temps et d’énergie à préparer ces propositions montrant l’intérêt d’utiliser des motos pour le transport des responsables d’Airbus et de leurs invités sur le salon.
Il a même réussi à amorcer des discussions avec d’autre sociétés qui y participeront.
Je réalise que depuis plusieurs jours j’ai négligé le travail. Mon esprit est ailleurs.
La présentation de Paul est un succès. Rendez-vous pris dans les prochains jours pour finaliser les offres et les contrats.
Paul est tout excité par ce résultat. Il me faudra penser à son salaire si je veux le garder.
Une heure après nous nous retrouvons au Petit Zinc avec Sam pour fêter notre réussite.
Nous retournons rue Chapon.
Je vais dans mon bureau et appelle le numéro que de Lavière m’a donné.
« Allo. Qui est à l’appareil ? »
Je reconnais la voix de ‘’gracieux’’ .
« Je voudrais parler au général de Lavière »
Il a reconnu ma voix.
« On vous rappellera »
Et il raccroche.
Et moi je reste là, téléphone à la main avec ma colère qui recommence à monter.
Un quart d’heure plus tard
« Général de Lavière à l’appareil
- Mon général je voudrais savoir ….
- C’est terminé. Nous avons arrêté tout le réseau cette nuit.
Vous n’avez plus rien à craindre. »
Clic
Terminé.
Je n’ai jamais su qui avait pris les photos.
Peut-être même y avait-il parmi les Irakiens un espion de la CIA.
Je ne le saurai jamais.
Pas plus que le vrai nom du général.
Et vous non plus pour le coup.
Nous étions le 28 Mars 2003
Une semaine avant les Américains avaient envahi l’Irak.
Je n’ai plus jamais entendu parler des services du renseignement militaire.
Depuis cette date ma vie a repris définitivement le cours tranquille qu’elle n’aurait jamais dû quitter.
Fin 2005, quand j’ai vendu ma société et rangé mes affaires pour les ramener à Montpellier, j’ai, par curiosité, appelé les deux numéros.
J’ai eu chaque fois la même réponse « le numéro que vous avez demandé n’est pas attribué. Veuillez… ».
Sans doute utilisent-ils un numéro par affaire.
Tout ce qu’il me reste c’est l’enveloppe et son contenu ainsi que les deux numéros de téléphone.
Quelqu’un, quelque part, a oublié de me les réclamer. S’ils le font un jour -cela m’étonnerait fort- je dirai que je les ai perdus. C’est en les revoyant dans les vieux papiers que j’ai pensé à écrire la fin de mes péripéties avec les services de renseignements militaires.
Comme je l’ai dit au début, on n’est pas obligé de me croire. Et pourtant….
Aujourd’hui, comme dans le film, ‘’le vieil homme est entré dans un long hiver’’
Totoche est ravie. Elle me trouve plus aimable avec elle.
Ma femme aussi.
Je vois quelques amis de mon âge. Nous parlons de nos vingt ans en fumant la pipe le cigare ou la cigarette. Ou rien. Tout en buvant du rosé des sables bien frais
J’ai repris le piano. Un peu.
Je lis. Beaucoup.
Je bricole. De moins en moins.
Je fume la pipe. Trop ! (dixit ma femme)
J’ai découvert ALNB. Ça c’est un plaisir toujours renouvelé.
J’y appends chaque fois quelque chose sur les pipes, le tabac, les hommes.
On est heureux Totoche, mon soleil, ma garrigue et moi.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6845
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Fin de l'histoire 7
"J’ai découvert ALNB. Ça c’est un plaisir toujours renouvelé."
Pour nous aussi William, merci
Pour nous aussi William, merci
![cheers](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_cheers.png)
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
- Messages : 6096
Date d'inscription : 22/05/2020
Age : 59
Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Re: Fin de l'histoire 7
Tout est bien qui finit bien!
Merci William!
Merci William!
____________________________________________________________________________________________________________________________
"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Re: Fin de l'histoire 7
Merci William
____________________________________________________________________________________________________________________________
Arnaud
Pétuneur Amateur
Arnaud57- Nouvelle tête
- Messages : 138
Date d'inscription : 18/08/2018
Age : 52
Localisation : Thionville
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum