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Fin de l'histoire 3
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Fin de l'histoire 3
Dix neuf heures trente. Il m’a bien fallu travailler plus tard au bureau.
Rattraper le temps perdu. Paperasse. Factures. Etc…
Je quitte le bureau.
J’hésite, puis finalement je rentre au Taxi Jaune, trois portes plus loin.
J’y viens aussi de temps en temps le midi. J’invite Paul et Sam. Tout en mangeant, nous parlons travail. Quelques bonnes idées ont germé au cours de ces repas.
Ici aussi, le patron me connait.
Il me salut et me dit :
« Une personne a qui a demandé après vous tout à l’heure. »
Je tique. Le patron s’en aperçoit
Quelque chose ne va pas.
« Un homme, la cinquantaine, assez grand ?
- Vous le connaissez ?
- Non. Mais, s’il revient, vous pourriez lui demander son nom ?
- Bien sûr.
- Merci »
Je m’installe pour un repas rapide. Je n’ai plus très faim.
Je rentre chez moi.
L’enveloppe est toujours sur la table. Perturbante.
Je bourre une écume mais je ne l’allume pas. Le cœur n’y est pas.
Je m’asseois dans mon fauteuil et je réfléchis.
Donc on me cherche me cherche... ou me suit.
Je me dis que l’attente de vingt-cinq minutes, hier au Sporting, n’était peut-être pas un retard.
Est-ce qu’on voulait s’assurer que je n’étais pas suivi ?
Celui qui me cherche n’aurait rien à voir avec de Lavière.
Et d’ailleurs, pourquoi me ferait-il suivre?
Mais alors qui me cherche?
Comment a-t-il été capable de me demander dans deux restaurants que je fréquente régulièrement ?
Il y aurait donc celui qui veut me voir… et quelqu’un qui me cherche ?
Qui veut me voir ? Je le sais. Sauf si le gars m’a berluré et que le numéro de téléphone est un appât.
Qui me cherche ? J’aimerais bien le savoir.
Le plus simple est d’attendre la suite.
Il finira bien par se montrer. Ou bien tout cela s’arrêtera.
Je ressors et vais faire un tour au bar-brasserie du MK2 quai de Seine.
J’espère y trouver Pierrot mais il n’est pas là.
Je commande un whisky au comptoir et regarde autour de moi.
Pourquoi ai-je l’impression d’être suivi ? Je ne remarque pourtant rien d’anormal.
Je me dis que je deviens parano, finis mon verre et reviens chez moi.
En chemin je me retourne brusquement plusieurs fois.
Quelqu’un paraît se dissimuler vivement dans les encoignures de porte.
Une fois il me semble apercevoir un homme, assez grand, plutôt mince. Mais la distance et le faible éclairage rue de la Moselle ne me permettent pas de voir nettement son visage.
Seule chose : il porte un chapeau. Genre chapeau mou, à la Mitterrand.
Arrivé sur Jean Jaurès, je ne vois plus personne.
Je presse le pas car il commence à tomber des gouttes.
Rentré chez moi je décide de cesser de cogiter dans le vide.
Les infos à la télé.
Minuit trente. Douche. Au lit.
Jeudi
Sept heures. Je suis levé rasé douché.
Je descends au bar-restaurant du coin de la rue
Le patron est déjà sur le pied de guerre derrière son comptoir.
Il y a un va et vient continu d’employés et d’ouvriers de tous crins qui viennent prendre le petit noir ou le petit blanc du matin.
Je m’accoude au comptoir. Le patron vient vers moi.
« Un grand crème et des croissants s’il vous plaît. »
Lorsqu’il revient avec mon café-crème et la corbeille de croissants, je lui demande :
« Le gars hier, il n’est pas repassé ?
- Non.
- Il avait un chapeau ?
- Oui. Pourquoi ?
- Oh ! Pour rien. Juste par curiosité. »
Je vois bien qu’il me regarde d’un air étonné.
Je bois mon crème, mange trois croissants et demande le compte au patron.
Je lui donne un billet de vingt euros et en me rendant la monnaie il a toujours cette curiosité dans le regard.
Je me dégage du comptoir et je sors Totoche et la blague de ma poche.
Mon cellulaire sonne.
« Salut, t’es où ?
Je reconnais la voix de Pierrot.
- Au café, je viens de prendre mon petit-déjeuner. Pourquoi ?
- Y a un mec qui vient de demander après toi au bar du MK2
- Assez grand, la cinquantaine, chapeau mou à la Mitterrand.
- Ouais. Tu le connais ?
- Non.
- Comment non ?
- C’est compliqué. Je t’expliquerai ce soir. Apéro au K2 à sept heures, ok ?
- Ok. A ce soir. »
Je raccroche.
Il faut que j’aille au bureau. J’ai du travail.Ne pas me laisser manger la tête par cette histoire.
Je range Totoche et j’appelle un taxi.
Pendant le trajet je réfléchis au coup de téléphone de Pierrot.
Il y a donc bien quelqu’un qui me cherche.
Mais comment sait-il OÙ me chercher ?
Soudain, une autre idée me traverse l’esprit :
Et s’il voulait juste me faire croire qu’il me cherche tout en sachant parfaitement qui je suis et où me joindre ?
Oui mais alors pourquoi ?
Rattraper le temps perdu. Paperasse. Factures. Etc…
Je quitte le bureau.
J’hésite, puis finalement je rentre au Taxi Jaune, trois portes plus loin.
J’y viens aussi de temps en temps le midi. J’invite Paul et Sam. Tout en mangeant, nous parlons travail. Quelques bonnes idées ont germé au cours de ces repas.
Ici aussi, le patron me connait.
Il me salut et me dit :
« Une personne a qui a demandé après vous tout à l’heure. »
Je tique. Le patron s’en aperçoit
Quelque chose ne va pas.
« Un homme, la cinquantaine, assez grand ?
- Vous le connaissez ?
- Non. Mais, s’il revient, vous pourriez lui demander son nom ?
- Bien sûr.
- Merci »
Je m’installe pour un repas rapide. Je n’ai plus très faim.
Je rentre chez moi.
L’enveloppe est toujours sur la table. Perturbante.
Je bourre une écume mais je ne l’allume pas. Le cœur n’y est pas.
Je m’asseois dans mon fauteuil et je réfléchis.
Donc on me cherche me cherche... ou me suit.
Je me dis que l’attente de vingt-cinq minutes, hier au Sporting, n’était peut-être pas un retard.
Est-ce qu’on voulait s’assurer que je n’étais pas suivi ?
Celui qui me cherche n’aurait rien à voir avec de Lavière.
Et d’ailleurs, pourquoi me ferait-il suivre?
Mais alors qui me cherche?
Comment a-t-il été capable de me demander dans deux restaurants que je fréquente régulièrement ?
Il y aurait donc celui qui veut me voir… et quelqu’un qui me cherche ?
Qui veut me voir ? Je le sais. Sauf si le gars m’a berluré et que le numéro de téléphone est un appât.
Qui me cherche ? J’aimerais bien le savoir.
Le plus simple est d’attendre la suite.
Il finira bien par se montrer. Ou bien tout cela s’arrêtera.
Je ressors et vais faire un tour au bar-brasserie du MK2 quai de Seine.
J’espère y trouver Pierrot mais il n’est pas là.
Je commande un whisky au comptoir et regarde autour de moi.
Pourquoi ai-je l’impression d’être suivi ? Je ne remarque pourtant rien d’anormal.
Je me dis que je deviens parano, finis mon verre et reviens chez moi.
En chemin je me retourne brusquement plusieurs fois.
Quelqu’un paraît se dissimuler vivement dans les encoignures de porte.
Une fois il me semble apercevoir un homme, assez grand, plutôt mince. Mais la distance et le faible éclairage rue de la Moselle ne me permettent pas de voir nettement son visage.
Seule chose : il porte un chapeau. Genre chapeau mou, à la Mitterrand.
Arrivé sur Jean Jaurès, je ne vois plus personne.
Je presse le pas car il commence à tomber des gouttes.
Rentré chez moi je décide de cesser de cogiter dans le vide.
Les infos à la télé.
Minuit trente. Douche. Au lit.
Jeudi
Sept heures. Je suis levé rasé douché.
Je descends au bar-restaurant du coin de la rue
Le patron est déjà sur le pied de guerre derrière son comptoir.
Il y a un va et vient continu d’employés et d’ouvriers de tous crins qui viennent prendre le petit noir ou le petit blanc du matin.
Je m’accoude au comptoir. Le patron vient vers moi.
« Un grand crème et des croissants s’il vous plaît. »
Lorsqu’il revient avec mon café-crème et la corbeille de croissants, je lui demande :
« Le gars hier, il n’est pas repassé ?
- Non.
- Il avait un chapeau ?
- Oui. Pourquoi ?
- Oh ! Pour rien. Juste par curiosité. »
Je vois bien qu’il me regarde d’un air étonné.
Je bois mon crème, mange trois croissants et demande le compte au patron.
Je lui donne un billet de vingt euros et en me rendant la monnaie il a toujours cette curiosité dans le regard.
Je me dégage du comptoir et je sors Totoche et la blague de ma poche.
Mon cellulaire sonne.
« Salut, t’es où ?
Je reconnais la voix de Pierrot.
- Au café, je viens de prendre mon petit-déjeuner. Pourquoi ?
- Y a un mec qui vient de demander après toi au bar du MK2
- Assez grand, la cinquantaine, chapeau mou à la Mitterrand.
- Ouais. Tu le connais ?
- Non.
- Comment non ?
- C’est compliqué. Je t’expliquerai ce soir. Apéro au K2 à sept heures, ok ?
- Ok. A ce soir. »
Je raccroche.
Il faut que j’aille au bureau. J’ai du travail.Ne pas me laisser manger la tête par cette histoire.
Je range Totoche et j’appelle un taxi.
Pendant le trajet je réfléchis au coup de téléphone de Pierrot.
Il y a donc bien quelqu’un qui me cherche.
Mais comment sait-il OÙ me chercher ?
Soudain, une autre idée me traverse l’esprit :
Et s’il voulait juste me faire croire qu’il me cherche tout en sachant parfaitement qui je suis et où me joindre ?
Oui mais alors pourquoi ?
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