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Chenillettes Oui, mais comment ?
+2
Norsum
Frère Cadfael
6 participants
A la Noble Bouffarde :: :: L'école
Page 1 sur 1
Chenillettes Oui, mais comment ?
Non, les chenillettes ne sont pas de vulgaire coton-tiges. Mais on aimerait qu’elles fussent de bonne compagnie.
Il était une fois, oyez mes compagnons les aventures cotonneuses de frère Cadfael, ou encore, à la recherche éperdue de la qualité…
Par un petit aparté je vais commencer : un beau jour de juin, souhaitant allègrement conclure ma toilette rustique dans le lavoir du potager attenant à notre abbaye, je concluais ces nobles ablutions par l’emploi d’un outil nouveau mais fort intéressant, à savoir le coton-tige.
Même si la chose vous semble fort éloignée de l’univers de la pipe, laissez-moi poursuivre…
Ce diable de coton-tige, à défaut d’une conclusion heureuse dans l’esprit du grand ménage printanier, me vrilla le tympan dans une affreuse douleur. Pour avoir vivement retiré le corps du délit de l’orifice blessé, je m’efforçais en le contemplant, de comprendre la nature profonde de ce déchirement. Comme je n’y entendais rien (normal me direz-vous, avec un clou dans l’oreille) en matière d’esgourde tétanisée, je contemplais, hébété, la brindille meurtrière :
"Du Diable m’écriais-je, une tige sans coton. Mais où est passé ce con de coton ?"
Vous auriez sans doute tendance à sauter hâtivement à une conclusion évidente et logique, mais hélas erronée. Point de coton dans la cavité meurtrie, le pauvre tuyau s’était fait ramoner par une tige plastique nue sans gainage de coton. Le défaut d’origine concernait le produit qui, mal fini et sans doute d’une facture approximative , illustrait parfaitement le problème du choix de ses ustensiles et du danger de chercher du matériel à moindre coût…
En est-il autrement des chenillettes (il y vient enfin, le bougre) ???
Car une autre mésaventure, moins douloureuse mais tout aussi irritante m’est arrivée récemment.
Je fais vite : ma Savinelli, nettoyée, astiquée et décrassée se laisse charger au 7 seas royal. Allumage parfait, mais tirage à la con !!! J’aspire comme un assoiffé mais la fumée complice rechigne à me caresser les amygdales. Plutôt que de tout extraire pour recommencer un bourrage à l’évidence défectueux, je procède à un subterfuge que les puristes vont me reprocher encore dans les siècles à venir… Armé de mon tasse-braise tchèque, j’use de la tige (l’espèce de clou) pour frayer un chemin à mon souffle à travers le tabac jusqu’à l’amorce du trou de tirage. En principe, ça aide à valoriser l’aspiration, mais là, zéro, peau de balle. Dans l’cul Lulu.
De rage, je vire tout et vais de ce pas me coucher.
Quelques jours plus tard, expérience à l’identique dans ma Courrieu, blindée au Kentucky Bird. Même tableau. Le roi des branques se dit, mon vieux, si tu ne sais même plus bourrer une pipe, retourne à l’école !!!Néanmoins, je suppute que le filtre 9mm pourrait être une cause d’obstruction.
Le tuyau aussitôt démonté me plonge dans l’affliction : j’avais oublié d’insérer un filtre, celui-ci ne pouvait donc être la cause de ce bouchage.
Et savez-vous la cause réelle de tous ces désagréments ?
Après autopsie de bouffardes traitresses, il s’est avéré que ces saloperies de chenillettes de merde avaient laissé un bouchon cotonneux propre à faire passer pour asthmatique le premier des trompettistes ...
Bref, la morale de cette courte histoire tient en peu de mots, y-a-t-il oui ou non de bonnes marques de chenillettes ?
Comment éviter cet écueil ?
Et encore une foi, chenillettes abrasives ou pas ?
Il était une fois, oyez mes compagnons les aventures cotonneuses de frère Cadfael, ou encore, à la recherche éperdue de la qualité…
Par un petit aparté je vais commencer : un beau jour de juin, souhaitant allègrement conclure ma toilette rustique dans le lavoir du potager attenant à notre abbaye, je concluais ces nobles ablutions par l’emploi d’un outil nouveau mais fort intéressant, à savoir le coton-tige.
Même si la chose vous semble fort éloignée de l’univers de la pipe, laissez-moi poursuivre…
Ce diable de coton-tige, à défaut d’une conclusion heureuse dans l’esprit du grand ménage printanier, me vrilla le tympan dans une affreuse douleur. Pour avoir vivement retiré le corps du délit de l’orifice blessé, je m’efforçais en le contemplant, de comprendre la nature profonde de ce déchirement. Comme je n’y entendais rien (normal me direz-vous, avec un clou dans l’oreille) en matière d’esgourde tétanisée, je contemplais, hébété, la brindille meurtrière :
"Du Diable m’écriais-je, une tige sans coton. Mais où est passé ce con de coton ?"
Vous auriez sans doute tendance à sauter hâtivement à une conclusion évidente et logique, mais hélas erronée. Point de coton dans la cavité meurtrie, le pauvre tuyau s’était fait ramoner par une tige plastique nue sans gainage de coton. Le défaut d’origine concernait le produit qui, mal fini et sans doute d’une facture approximative , illustrait parfaitement le problème du choix de ses ustensiles et du danger de chercher du matériel à moindre coût…
En est-il autrement des chenillettes (il y vient enfin, le bougre) ???
Car une autre mésaventure, moins douloureuse mais tout aussi irritante m’est arrivée récemment.
Je fais vite : ma Savinelli, nettoyée, astiquée et décrassée se laisse charger au 7 seas royal. Allumage parfait, mais tirage à la con !!! J’aspire comme un assoiffé mais la fumée complice rechigne à me caresser les amygdales. Plutôt que de tout extraire pour recommencer un bourrage à l’évidence défectueux, je procède à un subterfuge que les puristes vont me reprocher encore dans les siècles à venir… Armé de mon tasse-braise tchèque, j’use de la tige (l’espèce de clou) pour frayer un chemin à mon souffle à travers le tabac jusqu’à l’amorce du trou de tirage. En principe, ça aide à valoriser l’aspiration, mais là, zéro, peau de balle. Dans l’cul Lulu.
De rage, je vire tout et vais de ce pas me coucher.
Quelques jours plus tard, expérience à l’identique dans ma Courrieu, blindée au Kentucky Bird. Même tableau. Le roi des branques se dit, mon vieux, si tu ne sais même plus bourrer une pipe, retourne à l’école !!!Néanmoins, je suppute que le filtre 9mm pourrait être une cause d’obstruction.
Le tuyau aussitôt démonté me plonge dans l’affliction : j’avais oublié d’insérer un filtre, celui-ci ne pouvait donc être la cause de ce bouchage.
Et savez-vous la cause réelle de tous ces désagréments ?
Après autopsie de bouffardes traitresses, il s’est avéré que ces saloperies de chenillettes de merde avaient laissé un bouchon cotonneux propre à faire passer pour asthmatique le premier des trompettistes ...
Bref, la morale de cette courte histoire tient en peu de mots, y-a-t-il oui ou non de bonnes marques de chenillettes ?
Comment éviter cet écueil ?
Et encore une foi, chenillettes abrasives ou pas ?
Frère Cadfael- Tête connue
- Messages : 1775
Date d'inscription : 13/09/2014
Age : 65
Localisation : Région parisienne
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Utilise un goupillon abrasif ou humifie ta chenillette avec de l'alcool à 90°, puis essore là entre tes doigts en tirant dessus dans un mouvement rectiligne avec l'autre main. Ainsi, la bourre de coton va partir et tu pourras nettoyer ta pipe sans risque.
Et surtout, évite de tasser le tabac dans ta pipe avant d'arriver en haut du foyer. Et toujours de l'extérieur du foyer vers le centre. L'air doit circuler, sinon la combustion sera mauvaise. Autre précaution utile, avant de bourrer ta pipe souffle dans le tuyau pour chasser les éventuels débris de tabacs restants et t'assurer d'un bon tirage. Une pipe fonctionne comme une cheminée. Il faut un carburant (le tabac) et un comburant (l'air) qui va enflammer ton tabac.
Si ta pipe glougloute en raison de la condensation (tu tires trop sur ta pipe ou ton tabac est humide). Passe ta chenillette entre tes doigts pour retirer la bourre de coton, puis insère la dans le tuyau par le trou de la lentille. Ne démonte jamais une pipe chaude, tu vas tout casser !
Les chenillettes abrasives ne servent que pour le nettoyage de ta pipe, tous les quatre ou cinq fumages selon le tabac que tu fumes, afin de retirer les dépôts de carbone.
Par contre, après chaque fumage, il faut sécher ta pipe avec une chenillette en coton. Le mieux est de laisser la chenillette une nuit dans le conduit de ta pipe. La bruyère se repose et toi aussi. Au matin, tu peux refumer tranquille.
Ces jeunes, il faut tout leur dire !
Et surtout, évite de tasser le tabac dans ta pipe avant d'arriver en haut du foyer. Et toujours de l'extérieur du foyer vers le centre. L'air doit circuler, sinon la combustion sera mauvaise. Autre précaution utile, avant de bourrer ta pipe souffle dans le tuyau pour chasser les éventuels débris de tabacs restants et t'assurer d'un bon tirage. Une pipe fonctionne comme une cheminée. Il faut un carburant (le tabac) et un comburant (l'air) qui va enflammer ton tabac.
Si ta pipe glougloute en raison de la condensation (tu tires trop sur ta pipe ou ton tabac est humide). Passe ta chenillette entre tes doigts pour retirer la bourre de coton, puis insère la dans le tuyau par le trou de la lentille. Ne démonte jamais une pipe chaude, tu vas tout casser !
Les chenillettes abrasives ne servent que pour le nettoyage de ta pipe, tous les quatre ou cinq fumages selon le tabac que tu fumes, afin de retirer les dépôts de carbone.
Par contre, après chaque fumage, il faut sécher ta pipe avec une chenillette en coton. Le mieux est de laisser la chenillette une nuit dans le conduit de ta pipe. La bruyère se repose et toi aussi. Au matin, tu peux refumer tranquille.
Ces jeunes, il faut tout leur dire !
Dernière édition par Dubhe le Lun 2 Fév 2015 - 18:44, édité 3 fois
Invité- Invité
Chenillettes Oui, mais comment ?
C'est super désopilant comme tu racontes ça, un peu à la façon Achille Talon ! J'aime beaucoup !
Dubhe a raison, suis son conseil. D'abord une chenillette abrasive et ensuite une de coton humide pour finir le toilettage !
Mais j'ai eu presque la même mésaventure, en ayant utilisé une chenillette de coton bien rouge. Cette dernière avait laissé quelque résidu dans le tuyau et en tirant un peu fort comme un gamin sur son soda avec une paille, il m'est arrivé dans la bouche un élément rougeâtre qui m'a fait croire l'espace d'un instant que c'était du sang ! comme quoi nur gilt die Selbsterfahrung (seule l'expérience personnelle vaut) !
Dubhe a raison, suis son conseil. D'abord une chenillette abrasive et ensuite une de coton humide pour finir le toilettage !
Mais j'ai eu presque la même mésaventure, en ayant utilisé une chenillette de coton bien rouge. Cette dernière avait laissé quelque résidu dans le tuyau et en tirant un peu fort comme un gamin sur son soda avec une paille, il m'est arrivé dans la bouche un élément rougeâtre qui m'a fait croire l'espace d'un instant que c'était du sang ! comme quoi nur gilt die Selbsterfahrung (seule l'expérience personnelle vaut) !
Invité- Invité
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Une telle mésaventure ne m'est jamais arrivée. J'en conclus que j'utilise des chenillettes de qualité !
____________________________________________________________________________________________________________________________
Norsum- Père fondateur - Confrère pipier
- Messages : 4550
Date d'inscription : 20/01/2013
Age : 64
Localisation : Nice
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Jamais eu de problème non plus mais je fais toujours passer la chenillette entre mes doigts afin de virer l’excédent de coton car c'est-comme-ça-qu'on-m'a-dit-qui-faut-faire-alors-j'obéis !
____________________________________________________________________________________________________________________________
"Meurent les biens/ Meurent les parents/ Et toi, tu mourras de même/ Mais je sais une chose/ qui jamais ne meurt/ Le jugement porté/ Sur chaque mort."
Havamàl (Les dits du Très-Haut)
Yvain- Hameau des hobbits
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Date d'inscription : 23/06/2014
Age : 30
Localisation : Paris
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
A titre personnel, je passe toujours mes doigts sur la chenillette pour ôter le surplus de coton. Sinon je trouve dans l'ensemble les chenillettes Butz-Choquin plus faciles à manier que les Chacom. Expérience similaire chez vous ?
Invité- Invité
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Tout à fait d'accord. Par contre les grosses chenillettes rouges et bleues sont très pelucheuses chez BC.
Invité- Invité
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Merci mon ami, toi qui a su déceler le jeune homme qui sommeillait en moi !!!Dubhe a écrit:.
Ces jeunes, il faut tout leur dire !
Voilà qui me réjouit.
Mais ces petits gougnafiers de frères m'ont piqué tout mon stock de gnôle, aussi vais-je foncer de ce pas à l'alambic pour refaire une provision...
Frère Cadfael- Tête connue
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Date d'inscription : 13/09/2014
Age : 65
Localisation : Région parisienne
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
J'étais sur que cela te ferait plaisir, cher frère ... ainé .
Invité- Invité
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Je confesse que je ne connaissais pas ce principe.
J'ai parcouru, lu et bien relu le fil de SmockingDragon sur les-dites chenillettes et n'y vois nullement mentionné l'usage du brossage de la chenillette préalablement à son utilisation.
Aussi est-il normal que je me sois fait piéger.
Mais grâce à la noblesse de ce Manoir, je vais me coucher moins ignorant ce soir!!!
J'ai parcouru, lu et bien relu le fil de SmockingDragon sur les-dites chenillettes et n'y vois nullement mentionné l'usage du brossage de la chenillette préalablement à son utilisation.
Aussi est-il normal que je me sois fait piéger.
Mais grâce à la noblesse de ce Manoir, je vais me coucher moins ignorant ce soir!!!
Frère Cadfael- Tête connue
- Messages : 1775
Date d'inscription : 13/09/2014
Age : 65
Localisation : Région parisienne
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Quelle plume pince-sans-rire délicieuse !Frère Cadfael a écrit:Non, les chenillettes ne sont pas de vulgaire coton-tiges. Mais on aimerait qu’elles fussent de bonne compagnie.
Il était une fois, oyez mes compagnons les aventures cotonneuses de frère Cadfael, ou encore, à la recherche éperdue de la qualité…
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With full moon in sight
And stars all twinkling bright
My pipe’s well alight
It sets everything right. (vu sur le site PipeMagazine.com - auteur non connu)
smarty1955- Villageois
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Age : 68
Localisation : Preuilly sur Claise
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Les aventures du coton-tige et de la chenillette par Frère Cadfael, que du bonheur de te lire.
Je ne sais si c'est de bon conseil, car je m'imagine notre Frère essorer sa chenillette imbibée d'alcool entre sa langue et ses dents plutôt qu'entre ses doigts et du coup se retrouver avec une bourre de coton coincée entre les dents ou pire dans le gosier.Dubhe a écrit:Utilise un goupillon abrasif ou humifie ta chenillette avec de l'alcool à 90°, puis essore là entre tes doigts en tirant dessus dans un mouvement rectiligne avec l'autre main.
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Pétuner, subst. masc. verbe intrans. Fumer. Ça, monsieur, lorsque vous pétunez, La vapeur du tabac vous sort-elle du nez sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée? (Rostand, Cyrano, 1898, I, 4, p.42).D'autres rêveurs, accotés aux cloisons enfumées des brasseries et des tavernes pour (...) allumer et suçoter amoureusement leur pipe, pétuner et souffler de la fumée (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p.252).
Pétuneur, subst. masc.Celui qui aime fumer, qui fume beaucoup. Batailleurs (...) soiffards jamais désaltérés (...) pétuneurs, chanteurs et conteurs bien disants (...). Ils soulèvent comme des plumes les coffres bardés de fer (Genevoix, Routes avent., 1958, p.133).
Algir- Motard pipeux
- Messages : 1399
Date d'inscription : 23/08/2014
Age : 58
Localisation : Chablais
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Dans ce cas, notre Frére n'aura qu'à remplacer l'alcool à 90 par de la vodka ou du rhum ... .
Invité- Invité
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Ça m'est arrivé aussi plusieurs fois mais toujours sur la même pipe. Il faut croire que ce qui était en cause dans mon cas n'était pas tant les chenillettes utilisées que le tuyau de ladite pipe, qui devait probablement être trop étroit à un endroit, ce qui avait tendance à "retenir" ce qu'on pouvait faire passer dedans.Frère Cadfael a écrit:Après autopsie de bouffardes traitresses, il s’est avéré que ces saloperies de chenillettes de merde avaient laissé un bouchon cotonneux propre à faire passer pour asthmatique le premier des trompettistes ...
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"Pour ma part, j'aimerais bien fumer confortablement une pipe, les pieds au chaud."
(Gandalf dans Le Seigneur des Anneaux, de J.R.R. Tolkien; La Communauté de l'Anneau; livre II, chapitre III)
Asmascega- Hameau des hobbits
- Messages : 4066
Date d'inscription : 04/11/2014
Age : 35
Localisation : Breteuil (27, France)
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Merci Ma Beutche , puisque pour avoir été élevé (entre autre) à l'époque de mes années pré-pubères à l'engrais du journal Pilote (Mâtin, quel journal!) je suis sensible à l'idée que notre Chichille et son flegme décalé , aient pu m'influencer jusqu'à aujourd'hui!!!Ma beutche a écrit:C'est super désopilant comme tu racontes ça, un peu à la façon Achille Talon ! J'aime beaucoup !
Frère Cadfael- Tête connue
- Messages : 1775
Date d'inscription : 13/09/2014
Age : 65
Localisation : Région parisienne
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
Algir a écrit:Les aventures du coton-tige et de la chenillette par Frère Cadfael, que du bonheur de te lire.Je ne sais si c'est de bon conseil, car je m'imagine notre Frère essorer sa chenillette imbibée d'alcool entre sa langue et ses dents plutôt qu'entre ses doigts et du coup se retrouver avec une bourre de coton coincée entre les dents ou pire dans le gosier.Dubhe a écrit:Utilise un goupillon abrasif ou humifie ta chenillette avec de l'alcool à 90°, puis essore là entre tes doigts en tirant dessus dans un mouvement rectiligne avec l'autre main.
ça fait un peu " tire la chenillette et la bobinette cherra" , non ?
Frère Cadfael- Tête connue
- Messages : 1775
Date d'inscription : 13/09/2014
Age : 65
Localisation : Région parisienne
Re: Chenillettes Oui, mais comment ?
note qu'il faut tout de même en tirer un certain nombre pour que la bobinette cherrasse.
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Pétuner, subst. masc. verbe intrans. Fumer. Ça, monsieur, lorsque vous pétunez, La vapeur du tabac vous sort-elle du nez sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée? (Rostand, Cyrano, 1898, I, 4, p.42).D'autres rêveurs, accotés aux cloisons enfumées des brasseries et des tavernes pour (...) allumer et suçoter amoureusement leur pipe, pétuner et souffler de la fumée (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p.252).
Pétuneur, subst. masc.Celui qui aime fumer, qui fume beaucoup. Batailleurs (...) soiffards jamais désaltérés (...) pétuneurs, chanteurs et conteurs bien disants (...). Ils soulèvent comme des plumes les coffres bardés de fer (Genevoix, Routes avent., 1958, p.133).
Algir- Motard pipeux
- Messages : 1399
Date d'inscription : 23/08/2014
Age : 58
Localisation : Chablais
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