Une question de choix...

J'ai lu dans Harry Potter que "Ce n'étais pas le sorcier qui choisissait sa baguette magique, mais la baguette qui choisissait son sorcier "
N'avez vous jamais eu l'impression qu'il en était parfois de même entre un fumeur et une pipe ?
Ne vous est il jamais arrivé de vous dire qu'une pipe semblait avoir été faite pour vous ?
En ce qui me concerne je possède aujourd'hui une quarantaine de pipes et dans le lot il y en a deux avec lequelles je ressens quelque chose de particulier, une espèce d'osmose, d'alchimie et d'affection, un complément de moi même en quelque sorte qui ne se produit pas avec les autres. Elles fument toujours le même tabac, sont entretenues avec attention et m'accompagnent partout, leur présence me rejouis et me rassure même si je ne m'en sert pas...
Qu'en pensez vous ?

Tu n'as pas tord, c'est un peu 50/50 en général, on fait un pas et elles en font un !

Oui, parfois c'est la pipe qui te choisit.

Pas encore eu d'expérience pour les pipes à ce sujet, mais pour les épées je peut confirmer !

Je pense exactement la même chose !

Je sais pas exactement combien de pipes je possède, mais je sais, et ce n'est même pas mes plus belles, que 3 pipes se dégagent de lot, celles en plus dont je prend le moins soin, elles sont magiques, uniques.

Même si certaines sont bien, belles ou chères, mes 3 meilleures compagnes, mise à part une Morel, sont sans prétention, et n'aurais pas été cibles de mon choix pour leur esthétisme si elles ne fumaient pas comme ça.

Une particulièrement, une poker, montée par Morel mais pour Chacom, c'est une vraie cheminée, toujours fidèle et constante, le jour ou je trouve mieux et ben....

J'ai exactement le même sentiment, mais c'est plus confus. Je marche par cycle, période "droite", période "courbe", période "1/4 de Bent". Vous voyez l'idée. Eh bien, à chaque fois, il y a la petite favorite, pas forcément la plus belle, la plus chère, la plus tout. Non, celle qui me plait, toujours fidèle, même si elle a été délaissée pendant plusieurs semaines. Elle ne m'en veut pas, servante jusqu'à l'excès, rassurante aussi. Elle accepte tout, le beau temps, la pluie, l'intérieur, l'extérieur, tout, je vous dis. 

Comme par hasard, je ne me souviens jamais où je les ai achetées, comme si elles ne voulaient pas que je revienne sur les lieux du crime et qu'elles soient alors supplantées par une quelconque cousine. Ont-elles une marque ? Parfois oui, parfois non et cette approche est vérifiée pour tous les critères.

Pourquoi tant d'indécision ? Parce que j'ai la chance d'avoir un gros cheptel et qu'il m'arrive de fouiller dans mes tiroirs pour les retrouver. Parfois leur absence m'obsède. Bien sûr, elles m'accompagnent partout, suivant la période à laquelle elles appartiennent.