Il meurt lentement celui qui... (Pablo Neruda)

Si un jour tu crois être au bout du chemin, lis ça.

Pablo Neruda, amoureux de la pipe et de la vie...

Brase d'Anjou a écrit:Si un jour tu crois être au bout du chemin, lis ça.

Pablo Neruda, amoureux de la pipe et de la vie...

En même temps, on n'est pas forcément pressé!

Pour toi Brase
Il y une poétesse brésilienne qui c'est inspirée de ce poème: Martha Medeiros



Morre lentamente quem é escravo do hábito, repetindo todos os dias os mesmos itinerários, quem não muda de marca, não se arrisca a vestir uma nova cor e não conversa com quem não conhece.



Morre lentamente quem evita uma paixão, quem prefere o preto no branco e os pontos sobre os “is” em detrimento de um redemoinho de emoções, justamente as que resgatam o brilho dos olhos, os sorrisos dos bocejos, os corações aos tropeços e os sentimentos.



Morre lentamente quem não vira a mesa quando está infeliz no trabalho, quem não arrisca o certo pelo duvidoso para ir atrás de um sonho, quem não se permite fugir dos conselhos sensatos pelo menos uma vez na vida.



Morre lentamente quem não viaja, quem não lê, quem não ouve música, quem não encontra graça em si mesmo.



Morre lentamente quem destrói o seu amor-próprio, quem não se deixa ajudar.



Morre lentamente, quem passa os dias queixando-se da sua falta de sorte, da chuva incessante.



Morre lentamente, quem abandona um projeto antes de iniciá-lo, quem não pergunta sobre um assunto que desconhece ou não responde quando lhe pergunta sobre algo que ele sabe.



Evitemos a morte em pequenas doses, lembrando sempre que estar vivo exige um esforço muito maior que o simples ato de respirar. Somente a paciência ardente fará com que conquistemos uma felicidade plena.

ah ce texte, c'est l'homme qui m'a amené à la poésie...
Et puis, et puis ma femme est chilienne, dans les bibliothèque chez nous tous lrs recueils en espagnols...

william1941 a écrit:
Pour toi Brase
Il y une poétesse brésilienne qui c'est inspirée de ce poème: Martha Medeiros

Je crois bien que ce poéme est de Martha Medeiros et a été ,à tors ,attribué à Pablo Néruda

Fantasio59 a écrit:Je crois bien que ce poéme est de Martha Medeiros et a été ,à tors ,attribué à Pablo Néruda

C'est peu probable car Martha Medeiros avait 12 ans quand Pablo Neruda est mort  

Alors je vais devoir éclaircir la polémique, après les post, j'ai été chercher dans les recueils de Pablo, j'ai toute l'œuvre chez moi en espagnol...
Aucune trace de ce texte !!!!!.
Ce texte à été publié en 2000 et c'est du 100 % Martha Médeiros !!!!
Je ne sais qui à mis ce texte sous l'égide de pablo et cela à circuler sur internet et tout le monde croit que c'est de Pablo, il n'a jamais écrit rien de tel.
L'institut Pablo Neruda a reconnu que ce texte n'a jamais été de pablo Neruda !!

Je vous partage un de mes textes préférés de Pablo



Pauvres jeunes gens


Comme il te faut payer sur cette planète
pour nous aimer en toute tranquillité
tout le monde examine les draps,
tous se préoccupent de ton amour.
 
Et se racontent des choses terribles
au sujet d’un homme et d’une femme
qui après maintes tergiversations
et maintes considérations
font quelque chose d’unique,
ils se couchent dans un seul lit.
 
Je me demande si les grenouilles
se surveillent et s’éternuent au nez,
si elles se font des messes basses dans les mares
contre les grenouilles illégitimes,
contre le plaisir des batraciens
Je me demande si les oiseaux
ont des oiseaux ennemis
et si le taureau prête l’oreille aux boeufs
avant de rencontrer la vache.
 
Déjà les routes ont des yeux,
les parcs ont leur police,
leurs secrets les hôtels,
les fenêtres enregistrent les noms,
s’embarquent troupes et canons
déterminés contre l’amour,
travaillent inlassablement
les gorges et les oreilles,
et un garçon et sa petite amie
se mettent à fleurir

en volant sur une bicyclette.

bamcar a écrit:Ce texte à été publié en 2000 et c'est du 100 % Martha Médeiros !!!!

Merci bamcar pour cette précision !

J'ai trouvé ce document sur Pinterest et effectivement en recherchant dans les commentaires, il y a cette remarque qui aurait dû m'alerter :

bamcar a écrit:Alors je vais devoir éclaircir la polémique, après les post, j'ai été chercher dans les recueils de Pablo, j'ai toute l'œuvre chez moi en espagnol...
Aucune trace de ce texte !!!!!.
Ce texte à été publié en 2000 et c'est du 100 % Martha Médeiros !!!!
Je ne sais qui à mis ce texte sous l'égide de pablo et cela à circuler sur internet et tout le monde croit que c'est de Pablo, il n'a jamais écrit rien de tel.
L'institut Pablo Neruda a reconnu que ce texte n'a jamais été de pablo Neruda !!

Merci bamcar ,mais polémique est un bien grand mot 
Je connaissais ce texte et son histoire ,je voulais juste apporter une précision sur son origine 
Ceci dit j'adore Néruda

J'ai eu l'occasion de rencontrer en Algérie dans les années 75/76 des réfugiés chiliens.
L'un d'entre eux donna des cours de guitare à ma fille.
Il disait que sa guitare lui ouvrait toutes les portes car elle ouvrait les coeurs.
Et il nous chantait les chanson de Jara
De Camilo Torres à Duerme negrito, en passant par Te recuerda Amanda, il les savait toutes je pense
De Pablo Neruda qui était mort, il aimait citer:
"Podrán cortar todas las flores, pero no podrán detener la primavera"

ma femme est arrivée à l'âge de 4 ans en France.
Mes beaux parents étaient sur la liste noire parce qu'ils croyaient à la défense des pauvres et organisaient des repas gratuit pour les enfants dans les bidonvilles sous Allende.
mon beau père c'est fait arrêter en 73 parce que prof de philo Maoïste, il y passa 5 mois tabasser à mort puis à subit 3 pelotons d'exécution à balle à blanc. il réussi à s'en fuir et se réfugier avec sa famille à l'ambassade de France. Sa grand-mère (arrière grand-mère de ma femme) première femme à conduire une automobile au chili avait rendu un service patriotique à la france, pendant la deuxième mondiale le Chili avait offert deux ambulance au Général de Gaule, l'une d'elle fut conduite pendant le conflit par cette femme : Consuelo Lemetayer.
La France à immédiatement rapatrier ma belle famille; l'oncle de ma femme a lui aussi été arrêter car il faisait parti du parti communiste, je vois encore ses mains pleines de trous sur mains,  sur ses bras, ses jambes et à ses dire sur bien d'autres parties : trace de gégène (torture électrique).
depuis ma femme est malade psychique et angoissé : comprendre une enfant de trois ans voir débarquer les militaires la nuit chez soi avec les mitraillettes et les balles qui sifflent, brisent meubles, vitres et bien d'autres choses...