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Pour les cinéphiles
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Re: Pour les cinéphiles
Au risque de passer pour un inculte, c'est quoi ce film ?
Je suis plus branché Melville, delon , Gabin et polar américain des 70 s
Je suis plus branché Melville, delon , Gabin et polar américain des 70 s
Invité- Invité
Re: Pour les cinéphiles
Voilà
Dans ce chef-d'œuvre de 1931, considéré comme le premier film policier moderne, le réalisateur de Metropolis décrit le malaise d'une société tentée par l'extrémisme.
Il n'est pas innocent qu'Arte propose ce mercredi soir l'une des œuvres maîtresses de Fritz Lang, M le Maudit(1931), qui décrit le malaise d'une société à travers la traque d'un tueur en série.
Chef-d'œuvre glaçant de modernité, qui continue aujourd'hui encore d'inspirer les réalisateurs du monde entier, le premier film parlant du réalisateur de Metropolis s'impose aussi comme le tout premier film policier du cinéma. Dans M le Maudit, tout commence par une ronde enfantine dans une cour d'immeuble.
Une petite fille désigne tour à tour ses camarades en chantant: «Attends, attends pour voir! Il va bientôt venir, l'homme en noir.» Cette litanie est interrompue par une mère de famille agacée par cette satanée comptine. Fritz Lang met en place son intrigue. Un ballon qui rebondit sur l'affiche destinée à avertir les gens du quartier qu'on recherche un tueur d'enfants pousse le suspense à son comble.
Une ombre aussi menaçante qu'expressionniste entre dans le champ de la caméra. Comme un aigle fond sur sa proie. Et la voix sirupeuse de Peter Lorre se fait entendre: «Quel joli ballon!» La petite fille abandonne son jeu. Le pire est à venir.
Inspiré de l'histoire vraie d'un meurtrier d'enfants surnommé «le Vampire de Düsseldorf», le film de Fritz Lang aurait dû s'intituler Mörder unter uns («Les assassins parmi nous»). C'est d'ailleurs sous ce titre de travail que Lang sollicita le directeur d'un ancien hangar à zeppelins de Staaken transformé en studios de cinéma. Le cinéaste comptait y tourner son film. Le responsable, qui arborait l'insigne nazi au revers de sa veste, refusa de lui louer l'endroit car il craignait que le long-métrage ne concerne le mouvement nazi alors en pleine ascension. Il finit néanmoins par accorder l'autorisation de tournage lorsqu'il comprit que l'histoire racontait la traque d'un assassin d'enfants.
Quant à Peter Lorre, son visage luisant de sueur froide, ses yeux exorbités par la peur, il trouve ici son plus grand rôle. Ce n'est pas lui qui siffle l'air entêtant Dans l'antre du roi de la montagne, extrait de Peer Gynt d'Edvard Grieg, mais bien Fritz Lang lui-même. Il n'empêche, avec l'infamant «M» inscrit sur l'épaule gauche de son manteau, Peter Lorre et sa sinistre silhouette inspireront un certain Edgar P. Jacobs, qui imaginera l'un des chefs-d'œuvre de la bande dessinée classique:La Marque jaune, mettant en scène les aventures de Blake et Mortimer.
De M le Maudit, l'historien Marc Ferro sera l'un des premiers à dire qu'il est représentatif de la montée du nazisme en Allemagne. Situé au moment de la République de Weimar, le film met en évidence ce climat d'insécurité, cette misère et cette peur qui vont pousser l'Allemagne à basculer vers le nazisme. Les résonances du chef-d'œuvre de Lang avec la période actuelle sont frappantes. Souhaitons qu'après ce film un téléspectateur averti en vaudra deux.
Dans ce chef-d'œuvre de 1931, considéré comme le premier film policier moderne, le réalisateur de Metropolis décrit le malaise d'une société tentée par l'extrémisme.
Il n'est pas innocent qu'Arte propose ce mercredi soir l'une des œuvres maîtresses de Fritz Lang, M le Maudit(1931), qui décrit le malaise d'une société à travers la traque d'un tueur en série.
Chef-d'œuvre glaçant de modernité, qui continue aujourd'hui encore d'inspirer les réalisateurs du monde entier, le premier film parlant du réalisateur de Metropolis s'impose aussi comme le tout premier film policier du cinéma. Dans M le Maudit, tout commence par une ronde enfantine dans une cour d'immeuble.
Une petite fille désigne tour à tour ses camarades en chantant: «Attends, attends pour voir! Il va bientôt venir, l'homme en noir.» Cette litanie est interrompue par une mère de famille agacée par cette satanée comptine. Fritz Lang met en place son intrigue. Un ballon qui rebondit sur l'affiche destinée à avertir les gens du quartier qu'on recherche un tueur d'enfants pousse le suspense à son comble.
Une ombre aussi menaçante qu'expressionniste entre dans le champ de la caméra. Comme un aigle fond sur sa proie. Et la voix sirupeuse de Peter Lorre se fait entendre: «Quel joli ballon!» La petite fille abandonne son jeu. Le pire est à venir.
Inspiré de l'histoire vraie d'un meurtrier d'enfants surnommé «le Vampire de Düsseldorf», le film de Fritz Lang aurait dû s'intituler Mörder unter uns («Les assassins parmi nous»). C'est d'ailleurs sous ce titre de travail que Lang sollicita le directeur d'un ancien hangar à zeppelins de Staaken transformé en studios de cinéma. Le cinéaste comptait y tourner son film. Le responsable, qui arborait l'insigne nazi au revers de sa veste, refusa de lui louer l'endroit car il craignait que le long-métrage ne concerne le mouvement nazi alors en pleine ascension. Il finit néanmoins par accorder l'autorisation de tournage lorsqu'il comprit que l'histoire racontait la traque d'un assassin d'enfants.
Les yeux exorbités par la peur
Ce tueur en série, Peter Kürten, sera d'ailleurs condamné en 1931 et guillotiné après la sortie du film. Dans M le Maudit, Fritz Lang met en place tous les codes du polar et du film à suspense. Alfred Hitchcock saura s'en souvenir, notamment dans Vertigo. On sent que le maître du suspense a vu et revu la vertigineuse séquence de l'escalier qui transparaît dans Sueurs froides en 1958. Il la perfectionne en combinant un travelling avant doublé d'un zoom arrière, afin de suggérer le déséquilibre du héros incarné par James Stewart.Quant à Peter Lorre, son visage luisant de sueur froide, ses yeux exorbités par la peur, il trouve ici son plus grand rôle. Ce n'est pas lui qui siffle l'air entêtant Dans l'antre du roi de la montagne, extrait de Peer Gynt d'Edvard Grieg, mais bien Fritz Lang lui-même. Il n'empêche, avec l'infamant «M» inscrit sur l'épaule gauche de son manteau, Peter Lorre et sa sinistre silhouette inspireront un certain Edgar P. Jacobs, qui imaginera l'un des chefs-d'œuvre de la bande dessinée classique:La Marque jaune, mettant en scène les aventures de Blake et Mortimer.
De M le Maudit, l'historien Marc Ferro sera l'un des premiers à dire qu'il est représentatif de la montée du nazisme en Allemagne. Situé au moment de la République de Weimar, le film met en évidence ce climat d'insécurité, cette misère et cette peur qui vont pousser l'Allemagne à basculer vers le nazisme. Les résonances du chef-d'œuvre de Lang avec la période actuelle sont frappantes. Souhaitons qu'après ce film un téléspectateur averti en vaudra deux.
Invité- Invité
Re: Pour les cinéphiles
Métropolis je connais ,
Faut que je me dégotte ce film , c'est pas possible de passer à côté...
Merci pour ta come
Faut que je me dégotte ce film , c'est pas possible de passer à côté...
Merci pour ta come
Invité- Invité
Re: Pour les cinéphiles
Merci pour l'info. J'aime beaucoup de le cinéma, mais ai beaucoup de retard à rattraper côté classique...
mrwipe- Tête connue
- Messages : 1321
Date d'inscription : 14/05/2014
Age : 31

» Il fait moche ce mardi profitons en pour fumer pour nous réchauffer
» Où l'on voit que si ça ne gaze pas pour les Canadiens ça risquerait bien de planer pour les ricains ! ! !
» Et pour aujpurd'hui ce sera ? Juste quatre demi-douzaines pour commencer
» Retour de rencontre ALNB pour certains, fumage pour tous!
» Vote pour la plus belle présentation, une Bent de Tristan L pour le gagnant
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