Vous lisez quoi en ce moment?

Shirokami a écrit:Je comprends ton choix, même si j'aurais aimé avoir un aperçu plus large de son érudition. Par contre, il est tout de même dommage - et c'est ce qui m'a directement déplu dans le récit de Hoyt et Duré, et qui revient avec Weintraub - qu'il soit question de la théologie chrétienne dans un roman de science-fiction de cette envergure. Heureusement, l'auteur sait s'en distancier et la contextualiser judicieusement (surtout en ce qui concerne Sol et sa problématique). 

Pour ma part, sans hésitation, c'est Silenus. 
J'ai adoré sa verve autant que sa personnalité, fort psychotique (pour rester bref). Je garde aussi un excellent souvenir des voyages militaires virtuels de Kassad (cette brève scène d'ébats avec Moneta dans les forêts françaises est très bien écrite, je trouve) et des mystères entourant Het Masteen. 

L'infosphère et ses mystères... 

Connais-tu des romans semblables ?

Le Passeur a écrit:»
ce roman racontant mon alma mater et sa ruralité, il va sans dire que moi aussi, El Che, je l'ai lu jusqu'à plus soif.
Si tu te souviens bien, d'ailleurs, j'ai même un extrait encadré dans mon bureau.
«Nous sommes venus et nous sommes restés...»

Le Passeur a écrit:«Ces gens-là sont d'une race qui ne sait pas mourir!»

C'est une chose à laquelle je pense constamment quand j'écris.

ChtiHuron a écrit:Chers camarades El Che et le Passeur , vous avez suscité en moi l'envie de lire cet ouvrage. Soyez en remerciés  

  Si tu aimes, tu aimeras également la longue série des romans de la terre, qui a culminé, avant la guerre, avec "Un homme et son péché" (1933) de Claude-Henri Grignon, "Menaud maître-draveur" (1937) de Félix Antoine Savard, et "Trente arpents" (1938) de Ringuet. Sans oublier le merveilleux roman de Germaine Guèvremont, "Le Survenant".

El Che a écrit:

ChtiHuron a écrit:Chers camarades El Che et le Passeur , vous avez suscité en moi l'envie de lire cet ouvrage. Soyez en remerciés  

  Si tu aimes, tu aimeras également la longue série des romans de la terre, qui a culminé, avant la guerre, avec "Un homme et son péché" (1933) de Claude-Henri Grignon, "Menaud maître-draveur" (1937) de Félix Antoine Savard, et "Trente arpents" (1938) de Ringuet. Sans oublier le merveilleux roman de Germaine Guèvremont, "Le Survenant".

Bonne lecture!

Le Passeur a écrit:Mais au Pays de Québec, rien n'a changé, rien ne changera, parce que nous sommes un témoignage; de nous-mêmes et de notre destinée nous n'avons compris que ce devoir-là: persister et nous maintenir... Et nous nous sommes maintenus; peut-être afin que dans plusieurs siècles le monde se tourne vers nous et dise:

«Ces gens-là sont d'une race qui ne sait pas mourir!»

C'est une chose à laquelle je pense constamment quand j'écris.

Tabadoc a écrit:

Le Passeur a écrit:Mais au Pays de Québec, rien n'a changé, rien ne changera, parce que nous sommes un témoignage; de nous-mêmes et de notre destinée nous n'avons compris que ce devoir-là: persister et nous maintenir... Et nous nous sommes maintenus; peut-être afin que dans plusieurs siècles le monde se tourne vers nous et dise:

«Ces gens-là sont d'une race qui ne sait pas mourir!»

C'est une chose à laquelle je pense constamment quand j'écris.

Cà me fait aussi penser au peuple irlandais...

Tabadoc a écrit:Populaire peut-être, mais de haute tenue tout de même ! Bonne lecture !

Le quatrième de couverture a écrit:Prospère et lumineuse autrefois, la Ville est presque abandonnée. Le télégraphe a été coupé. Plus aucun train n'arrive à la gare, ni plus aucun navire au port. La population s'est enfuie. Des bandes incontrôlées errent à travers le pays. Du monde extérieur aucune nouvelle ne parvient depuis déjà de nombreux mois. C'est la vie qui s'en est allée. Le souverain héréditaire ne règne plus que sur son château et sur une poignée de fidèles que l'ombre est sur le point d'effacer... Pour rompre ce mortel encerclement, pour savoir où est passée la vie, à quoi ressemble ce qui les entoure et quelle est la signification de tout cela, sept cavaliers quittent la Ville au crépuscule sans espoir d'y retourner jamais. Commence alors le plus étrange des voyages. La Montagne, la Grande Forêt, recèlent des peuples insoupçonnés. On entend de lointains bruits de bataille, mais la vérité, encore, se dérobe. Surviennent des aventures à propos de choses essentielles comme l'amour, la fraternité, l'espérance ou la charité. Au fur et à mesure du récit, les signes se multiplient. De l'autre côté du fleuve, au terme du long voyage, s'étendent d'immenses contrées surpeuplées dont nul ne connaissait l'existence. Et si c'était déjà cela, le monde perdu et retrouvé ? Des sept cavaliers qui avaient quitté la Ville, deux, seulement, connaîtront la réponse..