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Squadron Leader de Sam Gawith
+3
william1941
Otannoy
gondreville
7 participants
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Squadron Leader de Sam Gawith
De grand matin (il est six heures et demie ce premier jour de l’an), à jeun et n’ayant fumé que quelques cigarettes depuis la Saint-Sylvestre, je me décide à retenter l’expérience Squadron Leader. J’éloigne avec regret la boîte de Commonwealth qui lui est toute semblable — mais que de différences, au fumage bien sûr, mais déjà dans l’odeur des brins de tabac ! On ne les dirait pas, ces deux-là, sortis de la même enseigne. Le Commonwealth, qui n’est pas devenu si célèbre, seulement à force de manquer… le Commonwealth de bon matin déjà, a une odeur appétissante, séduisante comme une tartine fumante qui appelle la confiture… pour le féru de latakias que je confesse d’être, et que chacun ne sera pas, j’en conviens. Mais cette odeur… cette odeur de tabac aromatique, je dirais, et non de tabac aromatisé… cette odeur corsée, cette odeur de parfum viril, — comme elle donne envie pour cette première pipe de 2025 ! face à l’odeur très tabac, oui, purement « tabac » du Chef d’escadrille, qui dégage un parfum très neutre, un parfum de paquet de cigarettes tout juste ouvert, — et au fumage, qui confirme cette première impression, — j’ai envie de dire : un parfum de Marlboro Light.
Je n’ai que quatre pipes. Trois sont anciennes, relativement — je dirais des années 80, quand il y avait encore à Saint-Claude des artisans (ou industriels, peu m’importe) pour produire des bouffardes qui fussent accessibles à de petits budgets. Après tout, la pipe (si j’en crois les mots d’un Premier ministre travailliste à Elisabeth II dans la série fort bien tournée The Crown), — la pipe est une façon de fumer le tabac qui appartient au peuple ; les gens fortunés lui préfèrent le cigare, sans doute plus commode. — La quatrième est une petite poseuse, contemporaine et assez colorée, au tuyau très court, au perçage épais, au foyer immense. Une légère courbure lui donne un peu d’allure, sans lui procurer pourtant la stabilité entre les dents dont font preuve les vraies pipes courbes.
Je ne l’ai pas une fois fumée, ce cher petit cadeau, depuis qu’à la mi-décembre j’ai ressorti mes pipes et mon tabac tout sec de la cave. Je ne sais pas si je l’ai mal culottée, ou bien si sa conception de pipe bas de gamme (je l’ai voulue en bruyère ! tout de même…) ne parvient pas à suivre la conception des tabacs que je fume d’ordinaire, et dont je fais le choix méticuleusement ; mais dans cette pipe d’après l’an 2000, même le Commonwealth, même le HH Latakia Flake (tabac qui m’a démontré, à mes tout débuts, la supériorité indéniable de la pipe sur la cigarette et même le cigare ; pourtant dans des conditions guère favorables, une après-midi d’hiver du côté sud de la Place de la République, goûtant un peu au hasard le n-ième tabac livré depuis l’Allemagne, du temps où c’était presque permis… j’avais déjà appris à bourrer des flakes, quand même, mais voilà que dès les premières bouffées de ce mélange inconnu, je suis saisi de stupéfaction devant la meilleure chose que j’aie jamais fumée, — un latakiophile était né à lui-même dans cette découverte inattendue), — dans cette pipe contemporaine, disais-je, — le cher petit cadeau, — tous ces tabacs qui font mon émerveillement ordinaire, ont un goût moins prononcé, la fumée est comme… moins chargée en particules de plaisir, et j’éprouve souvent de la difficulté à finir un bol de son foyer énorme comme le cratère d’un volcan.
Je ne la bourre donc, ce cher petit cadeau, que jusqu’à la moitié environ du fourneau ; — ce qui engloutit déjà pas mal de ma réserve de Squadron, qui date sans doute de 2022 (l’achat, à La Civette du Palais-Royal, que le patron m’a déconseillé de faire… me disant les mots que j’ai repris à mon compte, dans un autre post : « un mélange anglais sans grand intérêt… prenez plutôt du Commonwealth ! »), et que j’ai réhumidifié avec un pauvre tronçon de carotte, gardant mon unique sachet Boveda pour ma « cave » à cigares (plutôt un sachet de congélation…), pas plus humide cependant que ne sont livrées les boîtes de Sam Gawith, où les brins sont relativement secs…
Vous me direz que tout tabac, dans une pipe décevante… eh bien, je vous répondrai que les autres sont au séchage, une chenillette dans la gueule, vous connaissez ça, et moi je n’en ai que quatre ; donc l’un dans l’autre, un pipe décevante pour un tabac qui m’a déçu, certes pas les meilleures conditions pour apprécier ma première pipe de l’an 2025 ; mais au moins elle est sèche, le cher petit cadeau, et en ce premier jour de l’an je me sens prompt au pardon, à la réconciliation, je me sens prêt à apprécier un honnête mélange anglais où l’on annonce du latakia, mais où se cache-t-il donc ?!
https://www.tobaccoreviews.com/blend/1040/samuel-gawith-squadron-leader/?retSearchTerm=squadron%20leader
Samuel Gawith Squadron Leader pipe tobacco epitomises the traditional English tobacco. Blended dark and bright Virginias, together with Latakia and Turkish leaf results in a perfect, medium bodied product which gives a rich and slow burning smoke.
À l’allumage, je repense à cette unique fois où, après avoir lu le commentaire d’Otannoy qui défendait ce « très bon blend », j’ai pu ressentir un vrai plaisir à le fumer. C’était dans une petite pipe droite, de la même longueur que le cher petit cadeau ; son aînée néanmoins de quelques dizaines d’années, et qui m’a fait découvrir toute la saveur du HH Virginia Flake, si bien que je l’appelai un temps « ma pipe à virginias », avant de découvrir qu’elle avait (malgré un gros trou dans le tuyau que je dois au précédent propriétaire…) le pouvoir mystérieux de souligner d’une note nouvelle, des tabacs qui m’avaient déçu : ainsi d’un autre anglais, Blackpoint de Greg Pease, dont je trouvais le périque envahissant jusqu’à ce que cette petite pipe me réconcilie avec lui.
Eh bien, ce plaisir à fumer Squadron Leader, je ne le retrouve pas ce matin. Marlboro light, ces mots tournent dans ma tête, c’est peut-être pourquoi je suis d’humeur si causante ce premier matin de 2025, essayant de chasser par des volutes de mots cohérents et (plus ou moins) ordonnés, les volutes de ce Squadron Leader-Marlboro light qui s’insinuent dans mes narines, dans mes papilles, dans mon larynx sans parvenir à les faire tressaillir du plaisir que me procure d’ordinaire une pipe de bon matin. Donnez-moi du goût ! donnez-moi de la force, du caractère… ! mais non, je ne ressens rien, j’ai l’impression de pétuner une longue, très longue cigarette. Et une légère ! alors que les lights, je ne les ai jamais appréciées. Elles me laissent un goût de « reviens-y » mais « reviens-y-tout-de-suite », parce que j’ai la sensation d’avoir fumé, sans avoir vraiment fumé. Déficit en vitamine N peut-être ? mais je ne crois pas, pourtant ; il y a vraiment quelque chose dans le goût de la fumée, comme s’il manquait une chose essentielle ; comme si quelque chose d’essentiel avait été retiré du tabac. Oserais-je dire, à Otannoy et à tous ceux qui aiment ce blend, que ce qui manque à ce tabac, c’est une âme… ?
… Je me risquerai à l’écrire pour le plaisir de la formule (la plume est libre, mais la parole est serve, diraient ironiquement les magistrats du Parquet...), sans être prêt à le soutenir face à ceux qui l’apprécient, ce « mélange anglais sans grand intérêt » ; j’écris là ma première review d’un tabac, je suis un jeune fumeur de pipe, et encore n’ai-je fumé le plus clair de mon temps que ce qu’on trouve dans les tabacs parisiens, de l’Amsterdamer ou autre JBR Adventure (que je recommande, ce dernier, malgré l’odeur bizarre de… fruits rouges ? des brins de tabac avant allumage, pour ceux qui aiment un tabac qui ait goût de tabac) ou Kentucky Bird… je ne me risquerai pas à paraître péremptoire, — le plaisir de fumer, c’est la rencontre entre un environnement, une pipe, du tabac et des papilles à un instant t, changez un de ces facteurs et tout peut être bouleversé… peut-être ferai-je ma joie du Squadron à un autre moment, une autre fois — mais, ce premier matin de 2025, le plaisir m’a boudé. Néanmoins je remercie Otannoy avec chaleur, pour m’avoir inspiré cette première chronique (Chronique d’une déception annoncée…?) en m’incitant à réessayer le blend dans une pipe courte, et à revenir vous en dire des nouvelles.
Je n’ai que quatre pipes. Trois sont anciennes, relativement — je dirais des années 80, quand il y avait encore à Saint-Claude des artisans (ou industriels, peu m’importe) pour produire des bouffardes qui fussent accessibles à de petits budgets. Après tout, la pipe (si j’en crois les mots d’un Premier ministre travailliste à Elisabeth II dans la série fort bien tournée The Crown), — la pipe est une façon de fumer le tabac qui appartient au peuple ; les gens fortunés lui préfèrent le cigare, sans doute plus commode. — La quatrième est une petite poseuse, contemporaine et assez colorée, au tuyau très court, au perçage épais, au foyer immense. Une légère courbure lui donne un peu d’allure, sans lui procurer pourtant la stabilité entre les dents dont font preuve les vraies pipes courbes.
Je ne l’ai pas une fois fumée, ce cher petit cadeau, depuis qu’à la mi-décembre j’ai ressorti mes pipes et mon tabac tout sec de la cave. Je ne sais pas si je l’ai mal culottée, ou bien si sa conception de pipe bas de gamme (je l’ai voulue en bruyère ! tout de même…) ne parvient pas à suivre la conception des tabacs que je fume d’ordinaire, et dont je fais le choix méticuleusement ; mais dans cette pipe d’après l’an 2000, même le Commonwealth, même le HH Latakia Flake (tabac qui m’a démontré, à mes tout débuts, la supériorité indéniable de la pipe sur la cigarette et même le cigare ; pourtant dans des conditions guère favorables, une après-midi d’hiver du côté sud de la Place de la République, goûtant un peu au hasard le n-ième tabac livré depuis l’Allemagne, du temps où c’était presque permis… j’avais déjà appris à bourrer des flakes, quand même, mais voilà que dès les premières bouffées de ce mélange inconnu, je suis saisi de stupéfaction devant la meilleure chose que j’aie jamais fumée, — un latakiophile était né à lui-même dans cette découverte inattendue), — dans cette pipe contemporaine, disais-je, — le cher petit cadeau, — tous ces tabacs qui font mon émerveillement ordinaire, ont un goût moins prononcé, la fumée est comme… moins chargée en particules de plaisir, et j’éprouve souvent de la difficulté à finir un bol de son foyer énorme comme le cratère d’un volcan.
Je ne la bourre donc, ce cher petit cadeau, que jusqu’à la moitié environ du fourneau ; — ce qui engloutit déjà pas mal de ma réserve de Squadron, qui date sans doute de 2022 (l’achat, à La Civette du Palais-Royal, que le patron m’a déconseillé de faire… me disant les mots que j’ai repris à mon compte, dans un autre post : « un mélange anglais sans grand intérêt… prenez plutôt du Commonwealth ! »), et que j’ai réhumidifié avec un pauvre tronçon de carotte, gardant mon unique sachet Boveda pour ma « cave » à cigares (plutôt un sachet de congélation…), pas plus humide cependant que ne sont livrées les boîtes de Sam Gawith, où les brins sont relativement secs…
Vous me direz que tout tabac, dans une pipe décevante… eh bien, je vous répondrai que les autres sont au séchage, une chenillette dans la gueule, vous connaissez ça, et moi je n’en ai que quatre ; donc l’un dans l’autre, un pipe décevante pour un tabac qui m’a déçu, certes pas les meilleures conditions pour apprécier ma première pipe de l’an 2025 ; mais au moins elle est sèche, le cher petit cadeau, et en ce premier jour de l’an je me sens prompt au pardon, à la réconciliation, je me sens prêt à apprécier un honnête mélange anglais où l’on annonce du latakia, mais où se cache-t-il donc ?!
https://www.tobaccoreviews.com/blend/1040/samuel-gawith-squadron-leader/?retSearchTerm=squadron%20leader
Samuel Gawith Squadron Leader pipe tobacco epitomises the traditional English tobacco. Blended dark and bright Virginias, together with Latakia and Turkish leaf results in a perfect, medium bodied product which gives a rich and slow burning smoke.
À l’allumage, je repense à cette unique fois où, après avoir lu le commentaire d’Otannoy qui défendait ce « très bon blend », j’ai pu ressentir un vrai plaisir à le fumer. C’était dans une petite pipe droite, de la même longueur que le cher petit cadeau ; son aînée néanmoins de quelques dizaines d’années, et qui m’a fait découvrir toute la saveur du HH Virginia Flake, si bien que je l’appelai un temps « ma pipe à virginias », avant de découvrir qu’elle avait (malgré un gros trou dans le tuyau que je dois au précédent propriétaire…) le pouvoir mystérieux de souligner d’une note nouvelle, des tabacs qui m’avaient déçu : ainsi d’un autre anglais, Blackpoint de Greg Pease, dont je trouvais le périque envahissant jusqu’à ce que cette petite pipe me réconcilie avec lui.
Eh bien, ce plaisir à fumer Squadron Leader, je ne le retrouve pas ce matin. Marlboro light, ces mots tournent dans ma tête, c’est peut-être pourquoi je suis d’humeur si causante ce premier matin de 2025, essayant de chasser par des volutes de mots cohérents et (plus ou moins) ordonnés, les volutes de ce Squadron Leader-Marlboro light qui s’insinuent dans mes narines, dans mes papilles, dans mon larynx sans parvenir à les faire tressaillir du plaisir que me procure d’ordinaire une pipe de bon matin. Donnez-moi du goût ! donnez-moi de la force, du caractère… ! mais non, je ne ressens rien, j’ai l’impression de pétuner une longue, très longue cigarette. Et une légère ! alors que les lights, je ne les ai jamais appréciées. Elles me laissent un goût de « reviens-y » mais « reviens-y-tout-de-suite », parce que j’ai la sensation d’avoir fumé, sans avoir vraiment fumé. Déficit en vitamine N peut-être ? mais je ne crois pas, pourtant ; il y a vraiment quelque chose dans le goût de la fumée, comme s’il manquait une chose essentielle ; comme si quelque chose d’essentiel avait été retiré du tabac. Oserais-je dire, à Otannoy et à tous ceux qui aiment ce blend, que ce qui manque à ce tabac, c’est une âme… ?
… Je me risquerai à l’écrire pour le plaisir de la formule (la plume est libre, mais la parole est serve, diraient ironiquement les magistrats du Parquet...), sans être prêt à le soutenir face à ceux qui l’apprécient, ce « mélange anglais sans grand intérêt » ; j’écris là ma première review d’un tabac, je suis un jeune fumeur de pipe, et encore n’ai-je fumé le plus clair de mon temps que ce qu’on trouve dans les tabacs parisiens, de l’Amsterdamer ou autre JBR Adventure (que je recommande, ce dernier, malgré l’odeur bizarre de… fruits rouges ? des brins de tabac avant allumage, pour ceux qui aiment un tabac qui ait goût de tabac) ou Kentucky Bird… je ne me risquerai pas à paraître péremptoire, — le plaisir de fumer, c’est la rencontre entre un environnement, une pipe, du tabac et des papilles à un instant t, changez un de ces facteurs et tout peut être bouleversé… peut-être ferai-je ma joie du Squadron à un autre moment, une autre fois — mais, ce premier matin de 2025, le plaisir m’a boudé. Néanmoins je remercie Otannoy avec chaleur, pour m’avoir inspiré cette première chronique (Chronique d’une déception annoncée…?) en m’incitant à réessayer le blend dans une pipe courte, et à revenir vous en dire des nouvelles.
gondreville- Nouvelle tête
- Messages : 14
Date d'inscription : 30/05/2022
Re: Squadron Leader de Sam Gawith
Quelle belle plume ! Bravo pour ta première et captivante revue !
Le chef d’escadrille (Va-Or-La), je l’ai fumée il y a quelques jours dans un de mes pots à Va, en l’occurrence une canadienne d’Albuisson. C’est un mélange que je désignerai par "secret" car pas expensif. Le La est très peu présent en bouche, c’est certain et c’était déroutant pour moi, je m’y attendais à plus. Je l’ai mis dans plusieurs pipes pour trouver son secret car j’avais l’intuition d’être passé à côté. Finalement, c’est dans un grand foyer à ras bord qu’il se découvre chez moi .. C’est en fait le virginia et le turc qui constituent vraiment son cœur .. et son intérêt. Un grand bol lui laisse le temps de monter doucement en température, car la douceur des premières bouffées très douces (à se demander si je fume quelque chose ?) cache une texture herbacée, légèrement acide et sucrée (qui évoque le vinaigre basalmique) et le turc ajoute des notes épicées. Cela se révèle graduellement, étape par étape (ce blend est en fait un Balkan si j'ai compris la définition de G.L. Pease). Seule la prégnance terreuse, après que tout soit fumé, me rappelle qu’il y avait du La dans l’assemblage. Selon moi, le Squadron leader un blend de garde. Il faut l’oublier dans sa cave et le reprendre dans 4-5 ans, voire beaucoup plus … Au fait, pourquoi ce nom ? L’histoire raconte que SG a repris un tabac que les pilotes de la RAF (principalement volant les Gloster Gladiator, que l’on voit sur la boite) fumaient au début de la 2ᵉ guerre mondiale ..
Le chef d’escadrille (Va-Or-La), je l’ai fumée il y a quelques jours dans un de mes pots à Va, en l’occurrence une canadienne d’Albuisson. C’est un mélange que je désignerai par "secret" car pas expensif. Le La est très peu présent en bouche, c’est certain et c’était déroutant pour moi, je m’y attendais à plus. Je l’ai mis dans plusieurs pipes pour trouver son secret car j’avais l’intuition d’être passé à côté. Finalement, c’est dans un grand foyer à ras bord qu’il se découvre chez moi .. C’est en fait le virginia et le turc qui constituent vraiment son cœur .. et son intérêt. Un grand bol lui laisse le temps de monter doucement en température, car la douceur des premières bouffées très douces (à se demander si je fume quelque chose ?) cache une texture herbacée, légèrement acide et sucrée (qui évoque le vinaigre basalmique) et le turc ajoute des notes épicées. Cela se révèle graduellement, étape par étape (ce blend est en fait un Balkan si j'ai compris la définition de G.L. Pease). Seule la prégnance terreuse, après que tout soit fumé, me rappelle qu’il y avait du La dans l’assemblage. Selon moi, le Squadron leader un blend de garde. Il faut l’oublier dans sa cave et le reprendre dans 4-5 ans, voire beaucoup plus … Au fait, pourquoi ce nom ? L’histoire raconte que SG a repris un tabac que les pilotes de la RAF (principalement volant les Gloster Gladiator, que l’on voit sur la boite) fumaient au début de la 2ᵉ guerre mondiale ..
Otannoy- Nouvelle tête
- Messages : 149
Date d'inscription : 26/11/2024
Re: Squadron Leader de Sam Gawith
Comme quoi SG a bien raison de produire du Squadron Leader ET du Commonwealth!
Et merci pour cet échange captivant.
Et merci pour cet échange captivant.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6868
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Squadron Leader de Sam Gawith
Merci Gondreville et Ottanoy
stéphane- Vieux de la vieille
- Messages : 5897
Date d'inscription : 12/02/2022
Age : 61
Localisation : Marseille
Re: Squadron Leader de Sam Gawith
-Vous avez du Squadron leader de SG?
-non!
-pas grave, donnez moi un Marlboro Light
Merci pour vos deux avis, moi qui ne suis pas très latakia, ça me donne envie de l’essayer.
-non!
-pas grave, donnez moi un Marlboro Light
Merci pour vos deux avis, moi qui ne suis pas très latakia, ça me donne envie de l’essayer.
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Il ne faut pas juger de l'arbre par l'écorce.
Proverbe français
Popeye Magritte- Vieux de la vieille
- Messages : 5407
Date d'inscription : 02/03/2021
Age : 42
Re: Squadron Leader de Sam Gawith
Aah le bon squadrons de Samuel ...je viens de le terminer,au parc,ma tendre moitié ne supportant pas les Gawith...excepté le scotch mix...ni les Davidoff royalty,english,danish..excepté le scottish mix. Pour lui plaire niveau room note,je devrais me contenter de "Clan". On se croirait dans une vieille pub des années 50,le brave monsieur calé dans son club,sa dame regardant ses volutes amoureusement. "Je l'aime quand il fume du Clan". Publicité désuete d'une époque révolue. Et finalement heureusement. Bravo et merci pour ce magnifique texte qui stimule mes papilles pour ces effluves de foyer non partagées dans mon foyer...
Philippe Mélon- Nouvelle tête
- Messages : 87
Date d'inscription : 31/12/2024
Age : 55
Localisation : Bruxelles
Re: Squadron Leader de Sam Gawith
"pour ces effluves de foyer non partagées dans mon foyer..."
.. Non, Jef, t'es pas tout seul, moi itou .. et lorsque je rentre elle me dit (avec amour, si, si !!), "tu sens le tabac froid !!"
A bien réfléchir, la douceur (apparente) de ce blend rend possible ce lien originel avec la RAF. Les Anglais ne s’amusent pas avec leurs héros qui ont défendu leur île .. et il n’y a pas plus anglais que Samuel Gawith, petite manufacture qui résiste aux grands majors. Je n’imagine pas ces pilotes fumer un Black XX Twist avant de partir en mission !!
.. Non, Jef, t'es pas tout seul, moi itou .. et lorsque je rentre elle me dit (avec amour, si, si !!), "tu sens le tabac froid !!"
A bien réfléchir, la douceur (apparente) de ce blend rend possible ce lien originel avec la RAF. Les Anglais ne s’amusent pas avec leurs héros qui ont défendu leur île .. et il n’y a pas plus anglais que Samuel Gawith, petite manufacture qui résiste aux grands majors. Je n’imagine pas ces pilotes fumer un Black XX Twist avant de partir en mission !!
Otannoy- Nouvelle tête
- Messages : 149
Date d'inscription : 26/11/2024
Re: Squadron Leader de Sam Gawith
"Tu sens le tabac froid..." quelle chance !!!! Moi j'ai droit à "Tu puuuuue le tabac froid..." d'un Jef à l'autre seul un mot change parfois.. quand à Gawith effet,un bel exemple de résistance!! Une des photos de leur site, avec leurs petites balances,me fait penser à un laboratoire clandestin..de là à ce que Scotland Yard débarque.. douceur apparente,parfum certain. Après une petite période de séchage,la garantie d'un bol entier empli de saveur....
Philippe Mélon- Nouvelle tête
- Messages : 87
Date d'inscription : 31/12/2024
Age : 55
Localisation : Bruxelles
Re: Squadron Leader de Sam Gawith
Merci pour cette jolie revue.
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"Fumer la pipe dispense de penser"
Arthur Schopenhauer
Maxou- Les accros aux aros
- Messages : 502
Date d'inscription : 20/04/2017
Age : 28
Localisation : Vendée
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