zero to one

Zero to one de Peter Thiel est un petit livre (195pages) qui fait le point sur la notion de progrès.
il existe en version française. EN montrant que le progrès n'est pas l'amélioration de l'existant mais l'invention de quelque chose qui n'existait pas. Ce qu'apparemment l'intelligence artificielle (AI pour les anglophones) ne peut faire; même si le livre de Yuval Noah Harari (auteur de Sapiens) - 21 lessons for the 21st century (existe aussi en version française) montre à quel point bio et cyber technologie pèsent et  pèseront de plus en plus sur le devenir de l'humanité par leur effet disruptif.juste une petite phrase "as a teaser" comme disent les Américains :"It is much harder to struggle against irrelevance than against exploitation" (Il est beaucoup plus dur de lutter contre ce qui ne convient pas que contre l'exploitation)

Faudrait que je lise cet ouvrage car il me semble un tantinet compliqué de l'évoquer sans une vision critique ou circonstanciée de la chose ...
Entre sa participation à la campagne trumpiste de 2016, son plein soutien à l'administration ricaine actuelle, ses activités de gestionnaire de fonds spéculatifs et sa façon de prôner l'exploitation indispensable de la "bonne idée rentable" avant les autres ... ben .... euh .... nous sommes de plein pieds dans le monde de l'ultra-libéralisme (qui ne fonctionne que grâce à l'entretien orchestrée de la différenciation) et de l'apparente création ex-nihilo (heureusement qu'il a pu bénéficier de la transmission de savoir-faire humain, ne serait-ce que pour apprendre à retranscrire des sons en mots rédigés)

Remarquez, je suis bien content que lui (ou alors un autre) soit à l'origine d'un bidule dématérialisé comme paypal

Lecram Effuahc Zella a écrit:Faudrait que je lise cet ouvrage car il me semble un tantinet compliqué de l'évoquer sans une vision critique ou circonstanciée de la chose ...
Entre sa participation à la campagne trumpiste de 2016, son plein soutien à l'administration ricaine actuelle, ses activités de gestionnaire de fonds spéculatifs et sa façon de prôner l'exploitation indispensable de la "bonne idée rentable" avant les autres ... ben .... euh .... nous sommes de plein pieds dans le monde de l'ultra-libéralisme (qui ne fonctionne que grâce à l'entretien orchestrée de la différenciation) et de l'apparente création ex-nihilo (heureusement qu'il a pu bénéficier de la transmission de savoir-faire humain, ne serait-ce que pour apprendre à retranscrire des sons en mots rédigés)

Remarquez, je suis bien content que lui (ou alors un autre) soit à l'origine d'un bidule dématérialisé comme paypal

Aucune confusion:
Il s'agit seulement de relever cette notion que je crois fondamentale: la découverte est ce qui fait changer les choses. les améliorations d'une découverte ne fait que les améliorer. ce qui veut simplement dire que sans découverte originelle il ne peut y avoir d'amélioration de celle-ci et donc de progrès. San l'invention de l'écriture il n'y aurait pas eu l'imprimerie. Sans l'invention de la roue..... etc...  L'utilisation qui sera faite de ces améliorations est un tout autre problème: Celui que traite Harari dans son livre.
A mon humble avis la lecture des 2 livres permet d'avoir une base de réflexion assez claire pour se forger ne opinion.
Voilà pourquoi je me suis permis de les évoquer ici.
Je serais heureux d'avoir votre avis si vous avez le temps de lire ces bouquins.
Ils posent à eux deux cette question importante pour l'humanité: l'AI est-elle capable de CREER et non simplement de permettre d'améliorer ou de faciliter et la création et la découverte restent-ils l'apanage de la seule humanité (ce qui par parenthèse, la distingue de toutes les autres espèces animales)