Dan Tobacco Bulldog Roper's Roundels Flake

Merci pour cette belle chronique.

Merci pour cette belle chronique.cher harmoblues je ne connaissais point ce tabac

Merci pour cette revue agréable à lire. Pas vraiment dans mes goûts actuels

NeuveMaison a écrit:Merci pour cette belle chronique.

+1 !

Tu as tout dit: encore un que nous ne pourrons malheureusement pas connaître en France, et çà m'a l'air plus que dommage...

Merci pour l'exposé très intéressant, mais comme cela est dit plus haut, on ne risque pas de le goûter, enfin peut-être avec de la chance.

Il suffit que l'un de nos chers membres aille en Allemagne et qu'il nous mette au courant pour espérer un jour le gouter...
Cela s'est déjà vu... La preuve...

Il y a combien de temps qu'elle était dans ta cave cette boîte. Est elle toujours produite?

Ce n'était pas une boite mais un échantillon de quelques flakes reçus en début d'année... Ce tabac, après renseignements, est toujours fabriqué et distribué en Allemagne.

Merci de l'info mon cher ami. 
Comparé au Davidoff Flake Medallion, que peux tu m'en dire. 

En ce qui me concerne, je trouve le Davidoff plus parfumé que celui-ci car le Black Cavendish s'exprime plus que dans ce Dan Tobacco. Il y a une rondeur au nez et en bouche que je n'ai pas retrouvé. Aimant énormément le Black Cavendish, sans doute que mon jugement est quelque peu influencé.
Si je devais le ramener à un autre tabac, comme je l'ai écrit plus haut sans en donner complètement le nom, le Dan Tobacco serait plus proche, pour moi, du Dunhill Navy Rolls.

Merci pour la comparaison, comme toi j'aime le Davidoff, pour le Dunhill, je ne connais pas celui que tu as mentionné. Je vais en parler a ma civette la prochaine fois que j'irai le voir. 

Un petit retour car Popeye m'avait envoyé une rondelle.
J'ai trouvé très marrant le conditionnement , du virginia compressé en enroulé autour d'une noyau noir (qui serait du black cavendich à mois que cela ne soit du périque ??)

Je ne savais pas comment faire pour le fumer j'ai regardé sur internet après donc j'ai fait la bêtise d’émietter la rondelle et je n'en ai pu mettre que deux tiers dans ma pipe Peterson 9mm. J'ai lu qu'il était conseillé d'écraser et de bourrer la rondelle entière je trouve cela bizarre car c'est assez imposant.

Allumage facile et tout de suite je sens le Virginia (oui je commence à reconnaitre les tabacs cool) avec exactement le même gout que le Capstan Bleu, fumée douce et légère avec comme léger gout citronné.
Le fumage a été assez linéaire sans surprise avec des nuances lorsque le noyau noir émietté se consume dans le bol (ou ce qui j'identifie en tant que tel) et là cela devient un peu plu corsé et goutu.

La rondelle a duré une bonne heure avec un combustion lente. J'ai tellement gouté de bons tabacs dernièrement (celui de fantasio, celui de William, les autres de Popeye) que peut être que ma langue devient difficile mais c'était un tabac sympa et de qualité mais je ne courrai pas après  tout prix.

C'est un peu comme passer une semaine avec Miss Monde et après retrouver sa femme le weekend.

En tous cas merci Popeye de m'avoir fait essayer de type de tabac original !

Merci pour le retour.

Aventurier_de_Canapé a écrit:Je ne savais pas comment faire pour le fumer j'ai regardé sur internet après donc j'ai fait la bêtise d’émietter la rondelle et je n'en ai pu mettre que deux tiers dans ma pipe Peterson 9mm. J'ai lu qu'il était conseillé d'écraser et de bourrer la rondelle entière je trouve cela bizarre car c'est assez imposant.

Merci du retour AdC !

Émietter ou rondelle entière, à chacun sa formule... 
Après plusieurs essais, je préfère une rondelle émiettée et bien mélangée, surtout avec un cœur BC. Cela évite de passer du coq à l'âne lors de la dégustation.
Pour un Flake, c'est différent. Que l'on émiette ou pas, c'est surtout la combustion qui change.

Perso, je suis un "émietteur"  

Merci pour la revue à l air intéressant comme tabac et tout comme Brase je suis également émetteur je trouve ça plus simple

Salut!

C’est exactement ça, un bon tabac faiblement périqué qu’on fume avec plaisir mais on ne stressera pas à la vue de la boite qui se vide.

Je ne fumais que les rondelles et flakes entiers jusqu’a ce que je me mette à tous les émietter sans scrupules. Jusqu’a quand cela durera t il? Jusqu’a ce que je les fume entiers !!!

Merci pour ton retour

Bonjour à tous,

Grâce au très sympathique et généreux connaisseur isérois en matière de tabacs et de pipes, j’ai récemment eu l’opportunité  de goûter à une marque de qualité nommée Dan Tobacco avec son Roper's Roundels. 
Inutile de vous préciser ma surprise en ouvrant le sachet de cet échantillon : les variétés de tabacs qui composent ce mélange se présentent sous forme de médaillons ou de pièces de monnaie, bref, de rondelles tout simplement. Appelez cela comme vous le voulez, mais c’est rond. En observant ces cercles, on devine les différentes couches de tabacs qui ont été pressées puis enroulées sur elles-mêmes pour être finalement coupées en tranches comme pour le saucisson.  Mais je vous rassure, ce Roper’s Roundels ne sent pas la charcuterie. Non, pas du tout. Même moi je parviens à faire la différence … 
Plus sérieusement,  j’ai pris le temps de bien regarder les strates de ce mélange : au centre de la spirale, je vois un amas très sombre presque noir. Puis de manière centrifuge, j’aperçois des particules plus claires dont les couleurs alternent entre l’orange et le brun. Instinctivement, je soumets  ce médaillon à mon odorat : je m’attendais à plus de puissance  au regard de la compression probablement exercée lors de la fabrication d’un tel mélange. Ne soyez pas surpris par mon propos néophyte, mais il me semble identifier un parfum. Lequel ?. Ma mémoire olfactive en matière de tabac à pipe est insuffisante pour établir un diagnostic précis. Néanmoins,  je sens, je sens …,  bon sang, je connais cette odeur. Ca y est j’y suis : ça ressemble aux odeurs rencontrées dans une écurie, une sellerie …, oui, de la paille, c’est bien  ce que je relève.  De la paille ?! Effectivement, ce n’était pas la peine d’en faire tout un foin, Cénoman !!!  D’accord, c’est tout mais c’est agréable à sentir la paille, non ?

Au toucher, ce tabac est souple, ni trop humide ni trop sec, tout cela me paraît équilibré. Les rondelles s’émiettent facilement et m’autorisent à remplir le fourneau d’une pipe avec des morceaux de belles tailles. Un bourrage très léger suffit. L’allumage est facile, pas besoin d’aspirer comme un damné. L’embrasement des brins est vite rendu uniforme. Une fumée blanche aux reflets grisâtres s’élève dans un nuage de densité moyenne. Chouette, ça commence bien.

Goût immédiat : c’est doux. Je crois bien que c’est encore cette sensation de paille, d’écurie, de cuir qui me revient en bouche. C’est agréable, linéaire, on se laisse bercer... Oh attendez ! J’ai parlé trop vite. Voici une étrange saveur qui surgit : ça me réveille !  Mais qu’est-ce donc ?  Etrangement, ce goût vient épauler le premier sans pour autant le dominer. On dirait un ingrédient alimentaire qui a tendance à piquer un peu. Je cherche. Oh surprise, mais oui, serait-ce du poivre ou une autre épice ? Si les fabricants ajoutent des épices dans leurs tabacs à pipe, je ne vais pas tarder à éternuer, moi.  Ah,  que se passe-t-il ?!  Ce léger piquant a disparu pour céder sa place à la douceur de ma première perception, celle que je préfère car plus ronde. Ainsi, je retrouve ce goût de paille, de cuir bousculé à nouveau par l’arrivée de celui que j’appelle le « poivre » jouant à  l'intrus modéré. Il  apporte une touche sémillante.  Le temps passe, déjà plus de trente cinq  minutes et  voici que le dernier tiers de ce bol est déjà bien entamé.  A ce stade, je ressens nettement  plus de piquant. C’est moins agréable qu’au début.  Allez, j’arrête. 
En conclusion, contrairement aux spécialistes dans ce domaine,  je ne vais pas vous dire que j’ai reconnu des saveurs de noisette ou de myrtille ou de chocolat ou du musc d’un cerf lors du brame. Non rien de tout cela car je ne suis pas suffisamment entraîné et de toutes les manières ce genre d’analyse reste quand même très subjective. 

Cependant, ce Roper’s Rounders est  agréable, doté d’un petit côté imprévisible car il se présente soit avec douceur, soit avec vitalité sans pour autant paraître agressif, impoli. Sauf peut-être en fin de bol mais je présume que c’est le cas d'un bon nombre de mélanges.
Encore un grand merci à mon donateur qui m’aura indiqué à l’issue de mon fumage, que ce goût catalogué à tort de « poivre » était tout simplement  dû à la présence de Périque,  en complément du Virginia et du Cavendish qui composent cet intrépide  Roper’s Rounders.
(non vendu en France)

Bonnes volutes à vous tous et à bientôt.

           
 

Chouette revue d'une andouillette que je ne connaissais pas, merci pour ton retour

Merci Cénoman ! 
Lorsque j'ai découvert le Perique (grâce à Serge), j'ai eu la même surprise que toi. C'est un peu comme pour la cuisine, certains aiment épicé et d'autres pas. Ceci dit, sa présence est sans doute indispensable dans le mélange que tu as fumé. Il lui apporte du corps et épices en lui évitant d'être trop doux et sans saveur.

Munch a écrit:Chouette revue d'une andouillette que je ne connaissais pas, merci pour ton retour

Merci Munch pour ton message. Fort de ton observation à propos de l'andouillette, j'ai immédiatement songé à un nouveau packaging en remplacement des alertes sanitaires (voir ci-dessous)
Mais après réflexion, je crois bien que d'un point de vue commercial, ça ne marchera pas ... 

Brase d'Anjou a écrit:Merci Cénoman ! 
Lorsque j'ai découvert le Perique (grâce à Serge), j'ai eu la même surprise que toi. C'est un peu comme pour la cuisine, certains aiment épicé et d'autres pas. Ceci dit, sa présence est sans doute indispensable dans le mélange que tu as fumé. Il lui apporte du corps et épices en lui évitant d'être trop doux et sans saveur.

Bonjour Brase d'Anjou,

Merci pour ton retour. Oui, c'est un peu comparable au sucré/salé en matière de gastronomie. On fait cohabiter deux saveurs diamétralement opposées qui, finalement, ne s'entendent pas si mal.

Cénoman a écrit:

Munch a écrit:Chouette revue d'une andouillette que je ne connaissais pas, merci pour ton retour

Merci Munch pour ton message. Fort de ton observation, j'ai immédiatement songé à un nouveau packaging en remplacement des alertes sanitaires. 

Mais après réflexion, je crois bien que d'un point de vue commercial, ça ne marchera pas ...

Merci pour cette revue très agréable à lire 

Cénoman a écrit:Bonjour à tous,

Grâce au très sympathique et généreux connaisseur isérois en matière de tabacs et de pipes, j’ai récemment eu l’opportunité  de goûter à une marque de qualité nommée Dan Tobacco avec son Roper’s Roundels. 
Inutile de vous préciser ma surprise en ouvrant le sachet de cet échantillon : les variétés de tabacs qui composent ce mélange se présentent sous forme de médaillons ou de pièces de monnaie, bref, de rondelles tout simplement. Appelez cela comme vous le voulez, mais c’est rond. En observant ces cercles, on devine les différentes couches de tabacs qui ont été pressées puis enroulées sur elles-mêmes pour être finalement coupées en tranches comme pour le saucisson.  Mais je vous rassure, ce Roper’s Roundels ne sent pas la charcuterie. Non, pas du tout. Même moi je parviens à faire la différence … 
Plus sérieusement,  j’ai pris le temps de bien regarder les strates de ce mélange : au centre de la spirale, je vois un amas très sombre presque noir. Puis de manière centrifuge, j’aperçois des particules plus claires dont les couleurs alternent entre l’orange et le brun. Instinctivement, je soumets  ce médaillon à mon odorat : je m’attendais à plus de puissance  au regard de la compression probablement exercée lors de la fabrication d’un tel mélange. Ne soyez pas surpris par mon propos néophyte, mais il me semble identifier un parfum. Lequel ?. Ma mémoire olfactive en matière de tabac à pipe est insuffisante pour établir un diagnostic précis. Néanmoins,  je sens, je sens …,  bon sang, je connais cette odeur. Ca y est j’y suis : ça ressemble aux odeurs rencontrées dans une écurie, une sellerie …, oui, de la paille, c’est bien  ce que je relève.  De la paille ?! Effectivement, ce n’était pas la peine d’en faire tout un foin, Cénoman !!!  D’accord, c’est tout mais c’est agréable à sentir la paille, non ?

Au toucher, ce tabac est souple, ni trop humide ni trop sec, tout cela me paraît équilibré. Les rondelles s’émiettent facilement et m’autorisent à remplir le fourneau d’une pipe avec des morceaux de belles tailles. Un bourrage très léger suffit. L’allumage est facile, pas besoin d’aspirer comme un damné. L’embrasement des brins est vite rendu uniforme. Une fumée blanche aux reflets grisâtres s’élève dans un nuage de densité moyenne. Chouette, ça commence bien.

Goût immédiat : c’est doux. Je crois bien que c’est encore cette sensation de paille, d’écurie, de cuir qui me revient en bouche. C’est agréable, linéaire, on se laisse bercer... Oh attendez ! J’ai parlé trop vite. Voici une étrange saveur qui surgit : ça me réveille !  Mais qu’est-ce donc ?  Etrangement, ce goût vient épauler le premier sans pour autant le dominer. On dirait un ingrédient alimentaire qui a tendance à piquer un peu. Je cherche. Oh surprise, mais oui, serait-ce du poivre ou une autre épice ? Si les fabricants ajoutent des épices dans leurs tabacs à pipe, je ne vais pas tarder à éternuer, moi.  Ah,  que se passe-t-il ?!  Ce léger piquant a disparu pour céder sa place à la douceur de ma première perception, celle que je préfère car plus ronde. Ainsi, je retrouve ce goût de paille, de cuir bousculé à nouveau par l’arrivée de celui que j’appelle le « poivre » jouant à  l'intrus modéré. Il  apporte une touche sémillante.  Le temps passe, déjà plus de trente cinq  minutes et  voici que le dernier tiers de ce bol est déjà bien entamé.  A ce stade, je ressens nettement  plus de piquant. C’est moins agréable qu’au début.  Allez, j’arrête. 
En conclusion, contrairement aux spécialistes dans ce domaine,  je ne vais pas vous dire que j’ai reconnu des saveurs de noisette ou de myrtille ou de chocolat ou du musc d’un cerf lors du brame. Non rien de tout cela car je ne suis pas suffisamment entraîné et de toutes les manières ce genre d’analyse reste quand même très subjective. 

Cependant, ce Roper’s Rounders est  agréable, doté d’un petit côté imprévisible car il se présente soit avec douceur, soit avec vitalité sans pour autant paraître agressif, impoli. Sauf peut-être en fin de bol mais je présume que c’est le cas d'un bon nombre de mélanges.
Encore un grand merci à mon donateur qui m’aura indiqué à l’issue de mon fumage, que ce goût catalogué à tort de « poivre » était tout simplement  dû à la présence de Périque,  en complément du Virginia et du Cavendish qui composent cet intrépide  Roper’s Rounders.

Bonnes volutes à vous tous et à bientôt.

Eh bien tu vois, c'est simple de donner un ressenti cher ami !
J'avais déjà débattu sur ce tabac à l'époque, qui reste un favori dans le registre...
Il faut vraiment le fumer dans différents bols pour avoir une idée plus précise, essaie l'écume et tu verras tu ne seras point déçu... C'est un tabac évolutif au cours du fumage, et il faut savoir le dompter...