contre un a priori

Bonjour à tous,

Courage à tous mes compatriotes.

Etant de nature curieuse et impatiente mais disposant de moins de moyen qu'il me siérait, je me suis rapidement retrouvée avec tant de tant par rapport au nombre de mes pipes que je n'avais quasiment plus la possibilité de goûter certain tabacs.
J'ai donc, non sans une certaine réserve, investit dans des pipes en maïs 3 : une courbe, une droite toute deux avec des foyer cylindrique et une droite avec un foyer olive.
Je m'attendais à être déçue, a voir certain tabac que j'affectionne être un peu altéré ou en dessous de leurs niveaux dans mes bruyères ; quelle ne fut pas ma surprise en constatant que certain tabac me semblent meilleurs et révéler des nuances nouvelles.
Mon a priori fondé sur 3 points : le prix, difficile d'imaginer de la bonne qualité a ce prix ; l'aspect qui fait gadget et tue la crédibilité ; la noblesse du matériaux, comment imaginer que même dans du maïs ont peux prendre du plaisir.

J'ai eu envie de vous faire part de ce ressenti.

Bonnes volutes

Tu as fait là l'expérience que l'on préconise aux débutants et qui permettent encore aujourd'hui, lorsque l'on ne dispose pas d'écume ou de terre, de vraiment goûte aux tabacs...
Ton ressenti est donc bon...

Les anglais qui m'avaient déçue remonte dans mon classement.
C'est donc une expérience toute bénéfique.
Mais l'esthétique des bruyères les rends quand même plus agréable à voir pour moi.

C'est vraiment pratique pour goûter un nouveau tabac, ça rend bien et ne marque pas ! Après le visuel ... certains aiment plus que d'autres.

Mais ça vaut pas une belle bruyère c'est clair !

C'est aussi pratique pour initier des amis à la pipe, sans craindre pour ses belles

je suis bien d'accord avec toi et en ce moment, je ne fais que de fumer dans deux  pipes maïs en roulement, comme quoi a part l'objet en lui même, on peut prendre du plaisir  dans le maïs.

Elles ne marquent vraiment pas ?

Bon choix pour gpûter des tabacs, comme avec des terre,
Avec une bruyère culottée avec son tabac on trouve d'autres nuances.
Disons que avec une maïs c'est une appréciation "brute" qui peut changer avec une bruyère adéquate au tabac.
Non, pas de marquage, par expérience personnellen passant d'un fort en Latakia, à un moins fort 

Et bien voila une raison de plus de me réjouir alors !

Je ne suis pas tout à fait d'accord. On peut fumer, comme Claude, du latakié fort ou doux, sans grand problème, dans la même maïs. 
Mais certains croisements sont plus durs : le culot des maïs restitue le goût des tabacs dont il est issu, comme le culot des bruyères ... 
Une maïs fumée avec un aromatique rendra très mal, ensuite un latakié - et réciproquement. De même, je le crains, une maïs fumée au latakia rendra mal, par la suite, un virginia.

C'est vrai que j'ai pas pensé au culottage qui peut effectivement marquer, mais faut déjà y aller un moment avec une maïs pour la culotter, non ?

Je les garde pas assez longtemps je pense, le tuyau s'use rapidement.


Donc si tu fumes ta maïs occasionnellement et que tu vises pas la longévité avec, tu risque pas tant de cross-over, je pense.

Après je sais que certains aiment bien prendre soin de leur pipe maïs comme Fanfan !

Nightcap a écrit:  je le crains, une maïs fumée au latakia rendra mal, par la suite, un virginia.

 Jamais essayé ce croisement, je le ferai pour voir 

Bientôt trois mois que je fume ma maïs et je peut dire qu'elle à un beau culottage et même si elle marque moins qu'une bruyère elle marque tout de même, expérience faite entre du Larsen black diamond et de l'AFA, je retrouvais l'arôme du l'arsen dans l'AFA.

Nightcap a écrit:Je ne suis pas tout à fait d'accord. On peut fumer, comme Claude, du latakié fort ou doux, sans grand problème, dans la même maïs. 
Mais certains croisements sont plus durs : le culot des maïs restitue le goût des tabacs dont il est issu, comme le culot des bruyères ... 
Une maïs fumée avec un aromatique rendra très mal, ensuite un latakié - et réciproquement. De même, je le crains, une maïs fumée au latakia rendra mal, par la suite, un virginia.

J'abonde dans le même sens...

Arapipe a écrit:C'est vrai que j'ai pas pensé au culottage qui peut effectivement marquer, mais faut déjà y aller un moment avec une maïs pour la culotter, non ?

C'est le contraire. Un maïs se culotte bien plus vite qu'une bruyère. 

Au bout de 3 fumages, une pipe maïs est déjà "culottée" : il s'est déposé sur les parois du fourneau une couche de carbone d'une certaine épaisseur. C'est ce qu"on appelle le "culot". 

Et ce culot, qui provient de la combustion des tabacs que l'on fume, garde indéniablement des goût de ces mêmes tabacs.

---Courage, Chitsu !

---& merci pour ton partage d'expérience !