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VINCENT MANIL- La Brumeuse
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A la Noble Bouffarde :: :: Les Tabacs :: Le Semois :: TESTS & IMPRESSIONS :: VINCENT MANIL
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VINCENT MANIL- La Brumeuse
Voilà une revue magnifique que j'aurais aimé écrire, mais voilà je ne m'appelle pas Erwin Van Hove, voici donc ce qu'il en dit :
A l’ouverture du paquet, on découvre un tabac sec, comme il se doit : le semois se fume sec. La couleur des brins est uniforme avec de légères variations qui vont du fauve au brun. Décrire l’odeur du semois n’est pas chose simple. Il a une odeur de semois. C’est dire que ce tabac fleure bon son terroir et, dès lors, que ses arômes sont à nul autre pareils. C’est rustique, c’est terreux, il y a incontestablement un côté cigare, on pourrait même y déceler des odeurs d’étable. C’est l’odeur que dégageaient ces vieillards ridés, tout habillés de noir, coiffés d’une casquette, installés sur une chaise à côté d’un poêle ou sur un banc au soleil, les deux mains rudes appuyées sur une canne, immobiles et taciturnes, entourés de la fumée bleuâtre sortant à intervalles réguliers de leur bouffarde usée et crasseuse, qu’il m’arrivait, enfant, d’apercevoir lors de visites à de lointains et mystérieux parents encroûtés dans la glaise de la Flandre profonde.
Le bourrage est un plaisir : ça ne demande ni précautions ni concentration et puis, j’adore le bruit grésillant de feuilles mortes. Allumage facile comme tout et c’est parti pour une expérience qui à chaque fois me comble. Un léger picotement dans les muqueuses, une amertume certaine, de la nicotine revigorante, des épices, des notes grillées de torréfaction, ici et là une petite note gentiment sucrée mais sans excès, des accents de cigare hollandais, de la terre avec des traces de fumier. C’est viril et rustique et en même temps c’est complexe, indéfinissable et incomparable. Quant à la combustion, rien à redire. Même un débutant doit pouvoir fumer du semois sans problème aucun.
La Brumeuse est indispensable à tout amateur de tabacs bruns. Ceci dit, il convient de mentionner que ce tabac incontournable n’est pas le chef-d’œuvre absolu de Vincent Manil. Pour découvrir toutes les subtilités et nuances du semois de Manil, il faut à tout prix essayer ses bouchons qui sont rien moins que prodigieux.
A l’ouverture du paquet, on découvre un tabac sec, comme il se doit : le semois se fume sec. La couleur des brins est uniforme avec de légères variations qui vont du fauve au brun. Décrire l’odeur du semois n’est pas chose simple. Il a une odeur de semois. C’est dire que ce tabac fleure bon son terroir et, dès lors, que ses arômes sont à nul autre pareils. C’est rustique, c’est terreux, il y a incontestablement un côté cigare, on pourrait même y déceler des odeurs d’étable. C’est l’odeur que dégageaient ces vieillards ridés, tout habillés de noir, coiffés d’une casquette, installés sur une chaise à côté d’un poêle ou sur un banc au soleil, les deux mains rudes appuyées sur une canne, immobiles et taciturnes, entourés de la fumée bleuâtre sortant à intervalles réguliers de leur bouffarde usée et crasseuse, qu’il m’arrivait, enfant, d’apercevoir lors de visites à de lointains et mystérieux parents encroûtés dans la glaise de la Flandre profonde.
Le bourrage est un plaisir : ça ne demande ni précautions ni concentration et puis, j’adore le bruit grésillant de feuilles mortes. Allumage facile comme tout et c’est parti pour une expérience qui à chaque fois me comble. Un léger picotement dans les muqueuses, une amertume certaine, de la nicotine revigorante, des épices, des notes grillées de torréfaction, ici et là une petite note gentiment sucrée mais sans excès, des accents de cigare hollandais, de la terre avec des traces de fumier. C’est viril et rustique et en même temps c’est complexe, indéfinissable et incomparable. Quant à la combustion, rien à redire. Même un débutant doit pouvoir fumer du semois sans problème aucun.
La Brumeuse est indispensable à tout amateur de tabacs bruns. Ceci dit, il convient de mentionner que ce tabac incontournable n’est pas le chef-d’œuvre absolu de Vincent Manil. Pour découvrir toutes les subtilités et nuances du semois de Manil, il faut à tout prix essayer ses bouchons qui sont rien moins que prodigieux.
Invité- Invité
Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
Excellente référence à Erwin Van Hove qui pour ceux qui ne le connaissent pas est une sommité dans le monde de la pipe.
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On dit que l’homme se bat pour ce qui lui manque le plus. Pour le pirate, c'était la liberté.(La Voile noire - Mikhaïl W. Ramseier)
Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
Voilà une revue qui ferait adopter ce Semois dans la foulée... La Brumeuse... Déjà son nom m'interpelle et me titille.
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Drak Poy- Notable
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
faudra te laisser tenter alorsDrak Poy a écrit:Voilà une revue qui ferait adopter ce Semois dans la foulée... La Brumeuse... Déjà son nom m'interpelle et me titille.
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"La musique, c'est du bruit qui pense."
Victor Hugo
"Les fumeurs de pipes passent beaucoup de temps à nettoyer, préparer et s’amuser avec leur pipe, ils n’ont pas le temps d’avoir des problèmes."
Bill Vaughan
El_Dos- Notable
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
il n'y aura pas besoin de beaucoup me pousser...El_Dos a écrit:faudra te laisser tenter alors
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Drak Poy- Notable
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
C'est vrai que c'est un bien joli texte pour ce tabac qui reste excellent!SmokingDragon a écrit:Excellente référence à Erwin Van Hove qui pour ceux qui ne le connaissent pas est une sommité dans le monde de la pipe.
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"La musique, c'est du bruit qui pense."
Victor Hugo
"Les fumeurs de pipes passent beaucoup de temps à nettoyer, préparer et s’amuser avec leur pipe, ils n’ont pas le temps d’avoir des problèmes."
Bill Vaughan
El_Dos- Notable
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
Une grosse coupe
Ce qui donne encore plus de vie au fumage
Un fumée douce et forte à la fois
Un must a fumer en regardant un bel orage de la fenêtre
Ça remet les chose en place
Le goût du terroire
Et des choses simple
Le vrai goût simple et complex a la fois du tabac
Ça nous remet a la place de ce que nous somme
Des fumeur de pipes amoureux des bonnes choses et de la simplicité
Et ça nous trensforte en pleine nature
Un des mes tabac favoris
Ce qui donne encore plus de vie au fumage
Un fumée douce et forte à la fois
Un must a fumer en regardant un bel orage de la fenêtre
Ça remet les chose en place
Le goût du terroire
Et des choses simple
Le vrai goût simple et complex a la fois du tabac
Ça nous remet a la place de ce que nous somme
Des fumeur de pipes amoureux des bonnes choses et de la simplicité
Et ça nous trensforte en pleine nature
Un des mes tabac favoris
Le prêcheur- Père fondateur
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
j'ai eu la chance de gouter ce tabac grace à petit aigle qui m'a envoyé un échantillon et je le remercie. Au départ, je n'étais absolument pas attiré par ce tabac. Ma première expérience avait été malheureuse. Probablement parceque le tabac n'était pas assez sec. Mais depuis j'ai de nouveau essayé et là je dois dire que c'est un sacré tabac. Certe, pour un tabac d'homme, c'est un tabac d'home avec des notes de crotin de cheval, de sous bois, terreux. Un tabac de caractère, complexe, de terroir mais qui demande à être apprivoisé. Vraiment, j'ai découvert ce tabac et j'y reviendrai avec joie.
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Blue Eyes
Blue Eyes- Tête connue
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Localisation : Lyon
Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
crotin de chevall ?
vais t en fou**** moi du crotin nan mais hooooo
bon ok ca sent un peu l écurie mais ca va y a pire
oui c est un tres bon tabac mais qui demande du zen et qui demande a etre aprivoisé comme il ce doit
mais un coup que le courant est passer entre le tabac , la pipe et le fumeur
c est le nirvana
vais t en fou**** moi du crotin nan mais hooooo
bon ok ca sent un peu l écurie mais ca va y a pire
oui c est un tres bon tabac mais qui demande du zen et qui demande a etre aprivoisé comme il ce doit
mais un coup que le courant est passer entre le tabac , la pipe et le fumeur
c est le nirvana
Le prêcheur- Père fondateur
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
OK j'y suis allé un peu fort mais écurie, campagne, terroire voilà à quoi me fait penser ce tabac. Mais , il faut l'apprivoiser comme tu le dis.
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Blue Eyes
Blue Eyes- Tête connue
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
Lol attention j suis le garde du corps de la vallée de la semois mdr
Le prêcheur- Père fondateur
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
Non pas la tête...
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Blue Eyes
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Le prêcheur- Père fondateur
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
Mais c'est très noble le crottin de cheval en plus, même que tous les souverains de ce monde matent le derrière des chevaux dans leur calèche royale rien que voir le miracle opérer. Si, si je vous assure que c'est vrai. Plus sérieusement je trouve que ça sent bon le crottin de cheval, moi.
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On dit que l’homme se bat pour ce qui lui manque le plus. Pour le pirate, c'était la liberté.(La Voile noire - Mikhaïl W. Ramseier)
Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
Je suis en train de découvrir non pas la Brumeuse mais la Vallée du Mont d'Or et je dois dire que je retrouve des points communs entre ce que j'expérimente et la belle revue ci-dessus. Comme diriez vous c'est vrai que c'est un tabac d'homme mais c'est agréable. J'en parlerai plus longtemps quand j'aurai fini mon échantillon.
Invité- Invité
Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
Le crottin de cheval c'est excellent pour les rosiers. Ce soir, je me refais un bol de Brumeuse. JE vais avoir des fleurs qui vont pousser dans ma tête
Il est maso le type...
Il est maso le type...
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Blue Eyes
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
mais ca suffit oui avec le crotin
Le prêcheur- Père fondateur
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
BOUILLON - Trois pages du «New York Times Magazine» sont consacrées au coup de foudre d’un journaliste américain pour le tabac de la Semois.
«J’ai vu le plus étrange tabac à pipe que j’ai jamais vu. Il semblait sec et cassant. Il sentait la grange. Si quelqu’un d’autre me l’avait donné, je l’aurais jeté. Mais Dario, l’oncle de ma femme, m’a fait découvrir de tellement belles choses que je me devais d’essayer ce qui ressemblait à de la vieille paille. Ce qui m’a frappé dans ma première bouffée, ce fut la chaleur. Le tabac brûlait rapidement. Puis, ce fut un goût piquant et délicat, savoureux, des notes florales où je devinais la terre. Mon oncle avait une farde de tabac, enveloppée dans du papier d’or avec les mots ‘‘Pur Semois’’, apposés à côté d’un dessin représentant un homme des années 50 et le nom Vincent Manil.»
Traduction libre.
Wil S. Hylton est un auteur-journaliste américain de Baltimore très réputé. Il a notamment écrit «Vanished» et collabore au «New York Times Magazine».
Dans une édition de fin avril 2013, il consacre trois pages dans le magazine à son coup de foudre pour le tabac de la Semois que son oncle lui a fait découvrir durant ses vacances en Italie. Un récit savoureux.
Il se constitue un stock aux States
Après cette première bouffée, il n’a cessé de se délecter durant toute sa semaine de cette odeur, écrit-il. Rentré aux États-Unis, il a surfé sur le site de la manufacture de Corbion. Mais à son grand désespoir, il a constaté l’absence de possibilité d’achats en ligne. Il explique dans son article combien cela l’a frustré de ne pouvoir faire découvrir et partager avec ses amis, sa famille (des connaisseurs en matière de cigares et tabac) sa formidable découverte. Il y raconte aussi comment via une connaissance contactée sur eBay en Belgique, il s’est fait acheminer des fardes jusqu’à constituer un stock dans sa cave. Puis, l’amie belge a disparu de la circulation et est venu le temps de la dernière farde de tabac.
«Je savais ce qu’il me restait à faire», précise le journaliste qui débarque alors en Belgique et arrive dans le pays de la Semois. Il y rencontre Vincent Manil et son épouse Gaetane.
«Il n’avait pas l’air surpris par mon histoire et mon addiction à leur tabac», explique le journaliste américain qui écrit un dialogue sur l’origine du goût exceptionnel du tabac. Le journaliste voulait absolument percer le secret de ce goût si particulier.
«C’est en raison du terroir exceptionnel, du climat, du brouillard, mais il n’y a rien qui ne soit naturel», lui ont expliqué Vincent et Gaetane Manil.
Une succulente histoire qu’ont lue des millions d’Américains.
«J’ai vu le plus étrange tabac à pipe que j’ai jamais vu. Il semblait sec et cassant. Il sentait la grange. Si quelqu’un d’autre me l’avait donné, je l’aurais jeté. Mais Dario, l’oncle de ma femme, m’a fait découvrir de tellement belles choses que je me devais d’essayer ce qui ressemblait à de la vieille paille. Ce qui m’a frappé dans ma première bouffée, ce fut la chaleur. Le tabac brûlait rapidement. Puis, ce fut un goût piquant et délicat, savoureux, des notes florales où je devinais la terre. Mon oncle avait une farde de tabac, enveloppée dans du papier d’or avec les mots ‘‘Pur Semois’’, apposés à côté d’un dessin représentant un homme des années 50 et le nom Vincent Manil.»
Traduction libre.
Wil S. Hylton est un auteur-journaliste américain de Baltimore très réputé. Il a notamment écrit «Vanished» et collabore au «New York Times Magazine».
Dans une édition de fin avril 2013, il consacre trois pages dans le magazine à son coup de foudre pour le tabac de la Semois que son oncle lui a fait découvrir durant ses vacances en Italie. Un récit savoureux.
Il se constitue un stock aux States
Après cette première bouffée, il n’a cessé de se délecter durant toute sa semaine de cette odeur, écrit-il. Rentré aux États-Unis, il a surfé sur le site de la manufacture de Corbion. Mais à son grand désespoir, il a constaté l’absence de possibilité d’achats en ligne. Il explique dans son article combien cela l’a frustré de ne pouvoir faire découvrir et partager avec ses amis, sa famille (des connaisseurs en matière de cigares et tabac) sa formidable découverte. Il y raconte aussi comment via une connaissance contactée sur eBay en Belgique, il s’est fait acheminer des fardes jusqu’à constituer un stock dans sa cave. Puis, l’amie belge a disparu de la circulation et est venu le temps de la dernière farde de tabac.
«Je savais ce qu’il me restait à faire», précise le journaliste qui débarque alors en Belgique et arrive dans le pays de la Semois. Il y rencontre Vincent Manil et son épouse Gaetane.
«Il n’avait pas l’air surpris par mon histoire et mon addiction à leur tabac», explique le journaliste américain qui écrit un dialogue sur l’origine du goût exceptionnel du tabac. Le journaliste voulait absolument percer le secret de ce goût si particulier.
«C’est en raison du terroir exceptionnel, du climat, du brouillard, mais il n’y a rien qui ne soit naturel», lui ont expliqué Vincent et Gaetane Manil.
Une succulente histoire qu’ont lue des millions d’Américains.
Le prêcheur- Père fondateur
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
pour la source
clic là
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
pour le fun
Les poèt’s ont chanté
Du ciel l’immensité,
L’oeil noir de l’Espagnol,
Les vertus du sidol.
Avec vot’ permission
Tous en chœur nous allons
Chanter à pleine voix
Notre tabac d’la Semois.
Les poèt’s ont chanté
Du ciel l’immensité,
L’oeil noir de l’Espagnol,
Les vertus du sidol.
Avec vot’ permission
Tous en chœur nous allons
Chanter à pleine voix
Notre tabac d’la Semois.
Le prêcheur- Père fondateur
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
petit site assez simpat
pour le semois et l histoire
lien du site clic ici
pour le semois et l histoire
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Le prêcheur- Père fondateur
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
aller un peu de lecture en plus
Histoire des Croisettes
L'histoire des "Croisettes" commence en 1920, quand Jean Deprez décide d'y établir sa scierie et d'y construire une maison dans laquelle ses trois filles : Georgette, Lina, Andrée et son fils Hervé tinrent café jusque dans les années 80.
Le café s'appelait au début "Café de la Chaire à prêcher" car il se trouvait à l'emplacement de l'arrêt de bus "Arrêt Chaire à prêcher".
La vie des Croisettes est également liée à l'histoire du tabac de la Semois; une fabrique y fut établie et le gros moteur diesel, qui faisait tourner la scierie grâce à des roues en bois et des courroies en cuir qui transmettaient la force motrice, fit également tourner les coupeuses, torréfacteurs et autres ventilateurs de refroidissement et dépoussiérage.
Pendant l'entre-deux guerres, on récoltait sur la Semois plus d'un million de kilos de tabac par an et 52 fabriques de tabac s'implantèrent donnant du travail à de nombreuses familles de planteurs et de commerçants.
Autrefois Poupehan était un pays de lavandières.
Les femmes lavaient le linge des riches commerçants de Sedan. Les trois soeurs des Croisettes continuèrent la tradition et s'équipèrent de machines pour laver le linge de tierces personnes. Andrée enseigna la couture à Frahan.
Mais l'histoire des Croisettes, c'est aussi la bière d'Orval.
La cave des Croisettes fut, pendant des dizaines d'années, connue comme la meilleure cave à Orval de la région et les touristes qui y reviennent à nouveau, se plaisent à évoquer les souvenirs de cette époque, les figures typiques qui y passaient, promeneurs assoiffés venant des crêtes de Frahan, de Alle ou de la Chaire à prêcher, pêcheurs dont les prises grossissaient avec les tournées, sans parler du caractère des demoiselles.
Les Croisettes revivent à nouveau, après un intermède désastreux, fait de ruines et de carcasses de voitures, et le ruisseau, dit Joly, qui a regagné son lit, mérite à nouveau son nom,... en attendant de retrouver sa pureté !!!
Quand du point de vue de Rochehaut, vous contemplez le site de Frahan, à vos pieds, vous voyez le village et à l'autre bout des Crêtes vous devinez les Croisettes.
Histoire des Croisettes
L'histoire des "Croisettes" commence en 1920, quand Jean Deprez décide d'y établir sa scierie et d'y construire une maison dans laquelle ses trois filles : Georgette, Lina, Andrée et son fils Hervé tinrent café jusque dans les années 80.
Le café s'appelait au début "Café de la Chaire à prêcher" car il se trouvait à l'emplacement de l'arrêt de bus "Arrêt Chaire à prêcher".
La vie des Croisettes est également liée à l'histoire du tabac de la Semois; une fabrique y fut établie et le gros moteur diesel, qui faisait tourner la scierie grâce à des roues en bois et des courroies en cuir qui transmettaient la force motrice, fit également tourner les coupeuses, torréfacteurs et autres ventilateurs de refroidissement et dépoussiérage.
Pendant l'entre-deux guerres, on récoltait sur la Semois plus d'un million de kilos de tabac par an et 52 fabriques de tabac s'implantèrent donnant du travail à de nombreuses familles de planteurs et de commerçants.
Autrefois Poupehan était un pays de lavandières.
Les femmes lavaient le linge des riches commerçants de Sedan. Les trois soeurs des Croisettes continuèrent la tradition et s'équipèrent de machines pour laver le linge de tierces personnes. Andrée enseigna la couture à Frahan.
Mais l'histoire des Croisettes, c'est aussi la bière d'Orval.
La cave des Croisettes fut, pendant des dizaines d'années, connue comme la meilleure cave à Orval de la région et les touristes qui y reviennent à nouveau, se plaisent à évoquer les souvenirs de cette époque, les figures typiques qui y passaient, promeneurs assoiffés venant des crêtes de Frahan, de Alle ou de la Chaire à prêcher, pêcheurs dont les prises grossissaient avec les tournées, sans parler du caractère des demoiselles.
Les Croisettes revivent à nouveau, après un intermède désastreux, fait de ruines et de carcasses de voitures, et le ruisseau, dit Joly, qui a regagné son lit, mérite à nouveau son nom,... en attendant de retrouver sa pureté !!!
Quand du point de vue de Rochehaut, vous contemplez le site de Frahan, à vos pieds, vous voyez le village et à l'autre bout des Crêtes vous devinez les Croisettes.
Le prêcheur- Père fondateur
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
bien entandu
le lien qui va avec ici
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Le prêcheur- Père fondateur
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Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
Intéresant tous ça. J'aime beaucoup les histoires sur qui lie le tabac à la culture populaire.
Invité- Invité
Re: VINCENT MANIL- La Brumeuse
Ach, ça va être duraille si des milliers d'américains se jettent sur le Sémois, non ?Le prêcheur a écrit:BOUILLON - Trois pages du «New York Times Magazine» sont consacrées au coup de foudre d’un journaliste américain pour le tabac de la Semois.
(...)
Une succulente histoire qu’ont lue des millions d’Américains.
Mais très intéressant tout ça.
Magritte- Habitant récent
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